Quand la "poule aux oeufs d'or" vient à disparaître, souvent, il faut le noter, à cause de ceux qui l'ont exploitée jusqu'à plus soif il y a toujours quelques mous du bulbe pour imaginer un complot ou un assassinat qui permet (c'est curieux!) de continuer à l'exploiter post mortem.
On reparle de Diana ces jours-ci et cela permet de dégoiser des conneries et de vendre du papier à une période où nos contemporains avachis sur leur serviette de bain réfléchissent encore moins que d'habitude (c'est dire!).
De Marilyn Monroe à Michael Jackson en passant par Elvis et quelques autres (ceux qu'on trouve encadrés chez "Maisons du Monde" ou "Ikea") la mort est scrutée et les théories d'assassinat formulées par des détectives de rédaction ou des fan-clubs inquiets de la diminution de leur nombre de membres.
Je n'ai rien contre l'idée que Presley n'a pas succombé à une overdose de beurre de cacahuète ni que Marilyn Monroe a été assassinée par des sbires du Président de l'époque et de son frère Ministre de l'intérieur.
Je me demande seulement ce qu'apportent ces élucubrations et à qui elles rapportent.
Que Jackson n'ait pas eu la postérité posthume attendue par l'armée d'hommes d'affaires qui vivaient à ses crochets peut expliquer ces légendes de survie et autres fadaises.
Elles n'ont pas suffi à faire vendre des disques où même les fans transis ont eu du mal à reconnaître la voix de leur "Bambi".
L'exploitation forcenée de fonds de catalogue, d'iconographie pléthorique et de ragots sensationnels est ancrée dans les moeurs de l'époque depuis le décès de Valentino. On ne pourra modifier ce panurgisme exploiteur de la mort de célébrités.
PS: les réactions violentes et haineuses -les seules que ce très modeste blog a enregistrées- que suscite la moindre tentative de freiner la haine entre pro-Israéliens et pro-Palestiniens m'a fait renoncer à mon premier jet.