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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 07:05

C'est déjà dans l'un des 3 "Jurassic Park" que le personnage du chasseur bête et brutal faisait une agaçante apparition pour finir dans l'estomac d'un dino justicier.

Dans "Jurassic World" (ce titre est là pour nous dire d'oublier les 3 films officiels de la série) il est là, épais aux deux sens du terme, et il finit comme 4 heures d'un raptor. Fana-mili il voulait gagner des guerres avec des vélociraptors apprivoisés.

En quelque sorte remplacer les lignes Siegfried et Maginot, le canon de 75 et les bombes à fragmentation par un animal vieux de milliers d'années. Pas con!
On le voit: les scénaristes étaient payés en gnôle forte pour ce quatrième mais pas dernier volet. (le 2 de la deuxième série est annoncé par Universal pour 2018!!!!)

Il y a quantité de scènes déjà vues et il serait fastidieux de toutes les citer. Pêle mêle on a les enfants chiants (dont un mal coiffé), la maman larmoyante (elle serait en instance de divorce), le bellâtre musculeux et vachement courageux, le public abruti, les ptérodactyles affamés, la voiture qui redémarre au quart de tour quinze ans après avoir été laissée à l'abandon, l'hélico (piloté par un gentil) qui s'écrase et enfin la (très belle) exécutive woman qui se féminise au contact du héros chargé de testostérone.

Comme les James Bond Girl il faut reconnaître que la prod a fait fort avec une rousse particulièrement belle dont les lunettes 3D permettent d'apprécier la qualité de jeu d'actrice.

Ce qui m'étonne, dans le film, c'est qu'après 3 désastres absolus survenus dans les 3 films supervisés par Spielberg le public se rue en masse pour aller sur cette île où, invariablement, le dinosaure le plus dangereux s'évade et dévore une quinzaine de bipèdes humanoïdes... C'est une convention scénaristique et syndicale: la bestiole peut dévorer 15 pékins dont une majorité de méchants. Mais pas plus.

Depuis "King Kong" (celui de 1933) on connaît la trame de l'histoire. Par cupidité ou bêtise (là ce n'est pas "ou" c'est "et") un groupe d'Américains mous du bulbe déclenche une catastrophe.
Dans "Jurassik park" il s'agit de créer un de ces absurdes, vulgaires et moches parcs d'attractions où des citadins obèses sont prêts à dépenser des fortunes pour acheter des saloperies made in china et faire la queue pour monter dans des promène-couillons.

Cette forme ultime d'opium du peuple a gagné l'univers et de Versailles aux temples d'Angkor on se surprend à visiter les boutiques de souvenirs et à faire des photos hideuses et sans intérêt.

A Versailles il n'y a pas de Tyrannosaure Rex mais il y a eu pire: les installations de Anish Kapoor ou les oeuvres de Jeff Koons...

Mais je m'égare. Le film est signé d'un obscur tâcheron Hollywoodien et laisse entrevoir une suite. Ce n'est plus du cinéma, c'est de l'industrie.

Omar Sy, le dernier en date des transfuges de Canal + vers le grand écran est la "guest-star" du film. Il n'est pas mauvais il est insignifiant. Son "SAV des émissions", pourtant navrant, est riche à côté du rôle qu'il tient dans le film.

J'en arrive à me dire que les mesures gouvernementales ou l'arrivée des impôts fait plus peur que des films conçus pour déclencher la frousse!

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