J'ignore et me fous des histoires de pouvoir et de fric entre Canal + et l'actionnaire Bolloré. Je me contrefiche des stratégies commerciales de la chaîne cryptée et plus encore de ses programmes: je ne suis pas abonné et, serait-elle gratuite, je ne la regarderais même pas.
Je déteste la branchitude beaufisante qui est sa marque de fabrique et qu'un Augustin Trapenard, ou, mieux encore (si j'ose dire) un Cyrille Eldin symbolisent à la perfection.
Je voulais revenir sur le "Grand Journal" et les malheurs de sa dernière présentatrice, l'insupportable Maïtena Biraben, qui a réussi l'exploit de couler la vitrine de la chaîne cryptée. Il faut dire qu'elle y a mis du sien: reportages convenus, invités sans surprise, promotion tous azimuts, glorification de tout ce qui abaisse (street-culture, rap, cinéma d'abrutissement, livres de consommation courante), rubriques grotesques (mots composés par exemple) et snobisme parisien de tous les instants. La dame y a laissé libre cours à ses fantasmes élitistes et branchés croyant que le nec plus ultra dans la vie était de rencontrer Jean-Paul Gaultier ou Christine Angot.
Je n'ai connu, ne connais et ne connaîtrais sans doute personne qui ait vu, voit ou verra autre chose qu'une folle grotesque en Jean-Paul Gaultier et une dinde hystérique et méprisante chez la mère Angot. Il n'y a vraiment que Canal + pour les voir autrement!
Les parti-pris politiques ou artistiques de Miss Biraben en révélant leur absolue vacuité auraient presque fait regretter un Denisot (j'ai dit presque).
Ce fatras est terminé? qui le regrettera?