Pris en flagrant délit le "Canard enchaîné"! cet hebdomadaire, auquel sont fidèles les mâles de ma famille depuis 3 générations, lecteurs exilés compris, est un bon journal qui agace parfois, qui peut casser le moral par les turpitudes impunies qu'il relate mais qui a le mérite de dire ce que l'on tait, de montrer ce que l'on cache et d'éclairer ce que les politiques préfèreraient laisser dans l'ombre.
Ses faits d'armes sont nombreux et des "diamants de Bokassa" (aussi appelés "diamants de Giscard") aux emplois fictifs de Penelope F*** il y a tout lieu de dire que quand le Canard tient un scoop il ne le lâche pas.
Certes la formule pourrait être rajeunie, les coups de griffes répartis avec plus d'équilibre et certaines rubriques supprimées ("Sur l'album de la Comtesse", "Plouf"...) mais même tel qu'il est, pour 1,20€ par semaine on en a pour son argent.
Je commençais ce post par annoncer que je l'avais pris la main dans le sac... je le prouve! dans le numéro de ce mercredi 21 mars dans la rubrique littéraire "La voie aux chapitres" il y a une (gentille) critique du livre de Stéphanie Mesnier.
Mon fils m'a fait découvrir les publications sur Facebook de cette jeune femme drôle et très censée qui les signe de son nom entier: Stéphanie Mesnier-Angeli.
Angeli? ce nom dit tout de suite quelque chose au lecteur régulier du "canard enchaîné": c'est celui du rédacteur en chef de l'hebdomadaire.
Le "Canard" publie donc une critique laudative* d'un livre publié par l'épouse du rédacteur en chef... C'est digne du népotisme des gens du spectacle et des coups fourrés du monde de l'édition ou d'ailleurs que dénonce l'hebdomadaire tous les mercredis, non?
* sans doute méritée car elle a du talent d'écriture et de l'humour.