Cette époque est formidable et le net -dont il n'est pas question d'oublier les dérives- est un prodigieux outil doublé d'une fonction ludique incontestable. Comment a t'on pu vivre avant ? les occasions de pianoter sur son clavier sont multiples et quotidiennes. Le faire est devenu tellement banal qu'on se surprend à chercher l'âge de Harrison Ford ou l'anagramme de "parti des insoumis" sur son téléphone. L'immédiateté d'obtention de l'information recherchée a, c'est un maigre inconvénient, "tué" la recherche et ... les paris.
Si je ne crois toujours pas que le net est capable de s'autoréguler je pense qu'on a grand tort, en France,, de n'en voir que les excès et de juger un tout par ses détails. Que de critiques, que de hargne à vitupérer contre un système de communication qui, qu'on le veuille ou non, est le présent et l'avenir.
Il faut admettre ses dérives pour mieux souligner ses qualités. La pire d'entre elles est son aspect addictif qui fait qu'installé devant son écran pour cinq minutes on s'aperçoit qu'on l'est encore deux heures après.
J'ai parlé d'addiction. Comme pour toutes les autres il faut se gendarmer et se corriger pour arriver à avoir un recours intelligent avec l'Internet. Lorsque l'on parvient à une utilisation "raisonnable" c'est un pur plaisir de naviguer et d'apprendre sans forcer.
Je me souviens encore la première fois où j'ai approché un clavier et un écran personnels. C'était dans le cadre d'une formation professionnelle. Je n'avais fait qu'entrevoir la place qu'allait prendre cet outil et étais passé pratiquement à côté des applications personnelles.
Personne, autour de moi, n'avait anticipé la place prépondérante qu'il a aujourd'hui. Personne.