On devait voir ce qu'on devait voir et l'accident industriel Sophia Aram devait être promptement
oublié.
On faisait appel au roi de l'audience, à M Carambar soi-même (l'homme est coutumier de la
blague à 2 balles de cette confiserie). Laurent Ruquier, qui est comme Bellemare et Drucker
à la télévision depuis qu'elle existe (et même avant) il allait relever l'audimat et doper les
audiences des spots de pub d'avant "le 20H" de la chaîne publique (ambition limitée mais on
est à la télévision).
Pour cela il arrivait après une intense cogitation et amenait dans ses bagages des personnes
aussi indiscutables que Pierre Bénichou, Christine Bravo ou Steevy.
On allait ricaner, raconter des conneries et en faire aussi en commentant l'actu. Car Ruquier a
des prétentions journalistiques. Il se voit comme un vulgarisateur.
Demander leur avis sur C.Taubira à Steevy Boulay, un des plus bas QI de l'histoire de la
Téléréalité ou à Titoff qui ne remplirait plus une cabine téléphonique on voit le challenge...
Personnellement je le vois Ruquier comme l'homo de service, qui cache ses tourments sous
une face hilare et qui abrutit les Français depuis au moins 2 décennies dans une colonisation
des médias proprement incroyable.
Il signe des pièces de théâtre (!), des one man show, des émissions de radio et de télevision,
écrit des livres.... C'est une invasion protéiforme d'une insigne médiocrité qui fait illusion sans
que j'aie jamais compris pourquoi.
Son humour de garçon de bain, ses blagues qui ne font rire que sa cour et lui-même, ses
concepts jamais renouvelés, ses grosses ficelles, son équipe d'insupportables faire-valoir...
rien ne trouve grâce à mes yeux et surtout pas les femmes caricaturales qui l'entourent.
Car il aime à s'entourer d'idiotes d'anthologie comme Bravo ou Sarraute, deux insupportables
bécasses.
Pour moi il est synonyme de médiocrité satisfaite d'elle-même et il est plus que temps de
l'envoyer sur les chaînes de la TNT ou RMC, chaînes ou radios qui récupèrent les has been en
fin de carrière.
L'émission s'arrête, faute d'audience suffisante. On lui demande de s'en aller et il le fait avec
les contorsions d'usage. Sans incriminer quiconque.
Qu'il ait failli dans la tâche qu'il s'était donnée sur l'access prime time de France 2 est une
bonne nouvelle: peut-être va t'il enfin comprendre qu'à force d'être partout il n'est nulle part.
Peut-être comprendra t'il enfin que recycler en boucle le même concept à longueur de médias
et d'années a fini par sauter aux yeux, même des plus aveugles?
Qu'on ne se méprenne pas, le public adore la daube grasse et vulgaire et Ruquier en sert une
de qualité. Simplement il n'a pas assez rajeuni les ingrédients cette fois-ci.
Je parle dans le vide et je peux jurer devant témoins que je n'ai pas plus regardé 1 minute de
ce programme que de celui du samedi soir qu'il présente également.
Mais quand on a vu ou entendu une émission signée Ruquier on sait à quoi s'en tenir.
Il suffit, sans le vouloir, de tomber sur ses oeuvres sur Europe 1 un après midi pour vérifier
tout ce que je viens d'écrire.