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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 06:38

Mon enfance m'a sauté à la figure l'autre soir lorsque, sur la chaîne Paramount qui diffuse des films de cette compagnie cinématographique j'ai regardé, captivé, une partie d'un film de 1966 dont le titre est "la proie nue".

C'est un film comme on en faisait il y a si longtemps que j'avais oublié qu'enfant ils me captivaient.

 

Il y avait, dans mon quartier, une salle de cinéma qui était spécialisée dans ce genre de films. Elle s'appelait, je m'en souviens, "Auteuil Bon cinéma", un nom qui semble inventé tant il sonne désuet.


Ca se passe dans une Afrique sauvage, peuplée de sauvages cruels, d'animaux redoutables et de trafiquants sans scrupules.

L'histoire n'a qu'un intérêt limité mais la façon de la raconter et toutes les conventions des films de ce genre particuliers sont représentées. La jungle hostile, les animaux féroces (nombreux plans animaliers soutenant l'histoire), la musique oppressante des tribus soulignant le danger auquel est soumis le héros, les moments de suspens où nous sommes, spectateurs, informés du danger imminent qui guette l'acteur principal tandis que lui l'ignore et, bien sur, des artifices de mise en scène qui nous donnent l'illusion d'être parfois à la place du héros. 

Il existe une longue tradition de films américains construits sur ce thème et c'est un genre à part entière dont le dernier représentant, à ma connaissance, est le film assez gore "Apocalypto" de Mel Gibson (2006).

 

...A propos de Mel Gibson et de gore il faudra que je parle de "La passion du Christ" un film stupéfiant qu'il a tourné en 2004.

 

Pour revenir à "la proie nue" c'est un film auquel répondent les films sur la conquète de l'ouest (les films de cow-boys et d'indiens), les films de guerre de type "Apocalypse Now" et aussi de nombreux films d'épouvante.

Je me revois, gamin, vivant vraiment ce que je voyais sur l'écran et vibrant au rythme des obstacles, des difficultés, des

péripéties et des inquiétudes du personnage principal. Je m'enfonçais dans mon fauteuil, je tournais le dos à l'écran, je me cachais les yeux... c'est peut-être là qu'a pris naissance la légende de mon "agitation permanente"?

 

Jamais je n'ai voulu revoir la scène de "Michel Strogoff" avec Curd Jürgens pendant laquelle on lui brûlait les yeux. J'en ai eu des nuits difficiles en la revivant et elle constitue l'une de mes mythologies personnelles avec une autre, sans doute de la même époque, où des éléphants traversaient une splendide maison appartenant à Elisabeth Taylor et qui avait le tort d'avoir été construite sur leur chemin. 

 

... je ne vais pas commencer à parler cinéma sinon la nuit sera très courte et il est déjà tard.

 

Bonne nuit!

 

 

 

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