Samedi, sur un beau petit marché toulousain un candidat UMP se faisait
connaître de l'electorat pour les cantonales.
Cornaqué (sur photo) par l'ex-Maire de Toulouse qui a gardé une image
flatteuse bien qu'il ait quitté la mairie depuis pas mal d'années et
possédant le même nom qu'un ancien élu de la même municipalité
(normal, c'était son père!) l'homme présente un programme aussi
original que les programmes de Noël à la télévision française: tellement
lourd et ennuyeux que personne ne le conservait, l'abandonnant à peine
discrètement dans une pile de cajots ou un caniveau accueillant.
Comment la "classe" politique, régionale ou nationale peut-elle espérer
faire voter des électeurs en lui présentant des vieux chevaux de retours,
des fils ou filles de, des programmes ni faits ni à faire, des tracts indigents
et des idées politiques à peine renouvelées depuis les seventies?
Ma région, pour le PS, ne vaut guère mieux. Elle soutient depuis 1988 le
même candidat, perpétuellement réelu malgré un carcatère très difficile et
un sens de la démocratie des plus rudimentaires.
Je ne pourrais m'empêcher de sourire, au soir des cantonales à entendre
les sempiternelles récriminations des uns et des autres devant la probable
abstention massive.