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14 octobre 2019 1 14 /10 /octobre /2019 07:00

Le Québec et l'Ariège, belles provinces, me poussent à renouer.

Leur gentillesse trouve écho.

Cependant je ne peux oublier le guet-apens de Théophile Gautier ("celui la on n'est pas près de le revoir") ni les vacheries débitées sur mon dos.

Il est peut-être temps, Vi vi vi, de jeter la rancune à la rivière.

On ne reviendra pas à la situation antérieure mais une pacification est possible.

A bon entendeur...

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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 07:00

Voilà de quoi sont faites nos fin de semaines. D'une polémique -avec le bon M Ciotti en aboyeur- réclamant la démission de Christophe Castaner, Ministre de l'intérieur, suite à un cafouillage de la communication dans un attentat au sein même de la police.

A quoi servirait une telle démission? on se le demande encore. Par contre les propos de Eric Ciotti sentent la naphtaline et la politique d'opposition du pré-Cambrien. Les Républicains se sont débarrassés de Wauquiez pas de sa manière de faire de la politique

Samedi, à Toulouse du moins, les "Gilets Jaunes" ont fait leur cirque habituel. Ville bordélisée, magasins fermés, critiques haineuses et revendications absurdes. Ils ne sont plus très nombreux mais il ne reste que les pires. Métros, bus, tramways étaient bloqués en cette belle journée favorable, sur le papier, au tourisme.

Dimanche Michel Drucker, sur une chaîne du service public de télévision "recevait" (en fait "était reçu par") Nicolas Sarkozy venu vendre un album à colorier ou le dernier CD susurré par sa femme. Oui, en 2019 Michel Drucker existe encore.

Enfin dimanche une manifestation contre la PMA par les bataillons de la droite NAP. Avec des arguments ineptes et qui cachent mal leur mépris et leur intolérance.

Mon fils qui vit au Canada était là. Un instant j'ai pensé à lui subtiliser son billet d'avion.

 

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10 octobre 2019 4 10 /10 /octobre /2019 07:00

Thierry Mesguich, je m'en souviens parfaitement, était content par avance de son effet à venir. J'avais alors 13 ans et demi et, en ce jour d'automne 1969 nous étions allés chez lui pour écouter un disque 45 tours mystérieux mais qu'il était fier de posséder. Il habitait rue de Boulainvilliers près de la Maison de la Radio.

Avec des airs de comploteur il avait disposé sur l'électrophone un petit disque sur la pochette noir et blanc duquel on  voyait une jolie jeune fille aux incisives écartées. Je ne savais pas qui elle était, ne connaissais pas la chanson (que je n'avais jamais entendue) et.... j'étais totalement ignorant des choses du sexe.

"Je t'aime, moi non plus", version Jane Birkin, que nous écoutâmes religieusement ne me déplut pas. Mieux, j'appréciais la musique inspirée et la voix haut perchée. je compris intuitivement qu'il y avait là une transgression, quelque chose de scandaleux mais pas plus. "l'amour physique est sans issue", vers de la chanson, me passait très au-dessus de la tête.

Je n'ai jamais oublié ce moment, allez savoir pourquoi.

Mardi dernier, cinquante ans après, j'ai déjeuné avec mon ami Lambert au restaurant Coréen et nous sommes allés prendre le café chez lui. Il habite un appartement de rêve Place de la Daurade.

Avec un air gourmand il m'a dit qu'il fallait que j'écoute une chanson osée, très osée pour l'époque. Il l'a sélectionnée sur son enceinte baladeuse au son incroyablement précis. Une chanson orchestrée seventies en est sortie avec des paroles ouvertement pédophiles. Une rencontre dans un train entre un érotomane et une très jeune fille peu farouche. La chanson était interprétée par Pierre Vassiliu et je ne la connaissais évidemment pas.
Ce moment m'a inévitablement fait penser à celui de la découverte de "je t'aime, moi non plus".

Samedi 4 ma seconde femme a pris le café avec ma première femme. Jusqu'ici j'avais essayé d'empêcher qu'elles se rencontrent mais là ce fut un peu fortuit. J'avais dans l'idée qu'elles s'entendraient... sur mon dos. Parano un jour, parano toujours.

Les circonstances ne présentent qu'un intérêt secondaire et je ne m'y arrêterais donc pas. En présence de mes deux enfants, leur mère dont je suis divorcé depuis dix ans, devisait avec celle qui lui a "succédé", et ce plutôt joyeusement. Mon fils fit même des selfies dans cette ambiance un brin farfelue.

Là encore ça m'a rappelé (et à Catherine aussi avec qui j'ai échangé un regard connivent) un jour de 1982 où elle avait été mise en présence (pas fortuite, une "amie" avait trouvé judicieux de les faire se rencontrer) de celle qui l'avait précédée. Les choses avaient été beaucoup plus tendues alors.

Amusants ces moments qui s'interpellent avec le temps et qui se revivent quoi que modifiés...

 

 

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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 07:01

Je n'ai évidemment rien contre Chiara Mastroianni mais je suis stupéfait que cette comédienne confidentielle soit invitée partout, journaux, radio et télévisions, pour parler d'un film qui sera vu, dans le meilleur des cas, par 50 000 spectateurs tous supports confondus.

Je crois ne l'avoir  jamais vue jouer et suis surpris des tapis rouges et salamalecs qui accompagnent sa venue chez tel ou tel animateur. Je dis bien "animateur"; il faut l'incroyable culot de Claire Chazal pour voir son émission passe-plats aux éternels mêmes "happy fews" comme une "émission culturelle".

Donc Chiara M. parle de son dernier rôle et on comprend que ni le sujet, ni le réalisateur, ni les acteurs, ni la musique ni rien ne nous fera payer plus de 10€ la place pour voir ce concentré de parisianisme sucré. Rien.

Et l'on ne peut que se souvenir que si Chiara M. est là, invitée de la semaine absolument partout (j'ai craint un instant qu'elle soit dans ma salle de bains!) c'est aussi (et surtout) parce qu'elle fait partie des Privilégiés de notre époque. Des "Nobles" de ce temps. Les fils et filles de célébrités. De la fille de Josiane Balasko à celle de Michèle Bernier (aussi laides que leur génitrice et ayant repris le créneau de leur mères respectives) à Chiara fille de Catherine Deneuve et de Marcello Mastroianni, aux deux fils Souchon ou à la fille Paradis ils sont oints de naissance et bénéficient de places réservées, qu'ils aient ou non du talent. Quelquefois, rarement, leur absolue banalité (enfants Delon, fille Romy Schneider) les empêche de squatter les plateaux de télé mais la règle est que le nom vaut passeport.

Ce passe-droit permanent serait pénible si ces chanceux bénis par le sort ne venaient pas, en plus, se plaindre qu'on ne leur fait pas de cadeaux sur les tournages et "qu'ils doivent faire leurs preuves" plus que d'autres...l'obscénité de ces parasites devient alors insupportable.

Mais laissons là cette vaine récrimination. Chiara M. est bien gentille même si la première fille abordée à la gare de tramway en  bas a plus de charisme qu'elle et est bien plus jolie.

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8 octobre 2019 2 08 /10 /octobre /2019 07:00
Séance de rattrapage: "Lion" film de cinéma produit par MrWeinstein himself.

Illusion volontaire? lorsque le film "Lion" est sorti je me suis auto-persuadé qu'un fauve figurait sur l'affiche et en ai très hâtivement conclu qu'il s'agissait d'une histoire gnan-gnan d'amitié entre le Roi des animaux et un très jeune enfant. Seconde conclusion qui s'imposait: éviter le film qui devait être du lacrymal à tendance Disney.

Séance de rattrapage jeudi 3 octobre, la chaîne de télévision - robinet à publicités M6 diffusait le film et ma femme voulait le voir (elle s'est endormie dès le générique).

La société du satyre Weinstein produisait le film. Le chat et moi sommes restés à le regarder. Il aura fallu plus de 1H30 de film et deux interminables coupures de pubs pour apprendre, en cours de générique de fin pourquoi le film s'appelle "Lion" alors qu'on n'en voit pas la queue d'un. Certes Nicole Kidman possède une crinière rousse mais elle tient plus du caniche que du grand fauve.

L'histoire est basée sur un fait divers réel: un petit garçon Indien se perd dans une gare, monte dans un train qui l'éloigne de plus de mille cinq cent kilomètres de chez lui, il est approché par des monstres qui veulent le prostituer, leur échappe, est interné dans un orphelinat d'où il sort pour être adopté par un riche couple d'Australiens vivant en Tasmanie. Devenu adulte il se démène avec "Google Map" pour déterminer sa ville d'origine, son nom et pour retrouver sa famille.

Comme le film doit durer le temps règlementaire le héros adulte a une relation douloureuse (et ennuyeuse!) avec une beauté brune incroyablement (c'est de la fiction!) patiente et compréhensive*.

Patients aussi, et humanistes et gentils les parents qui ont adopté un autre enfant Indien parfaitement insupportable. Comme il est mentalement perturbé, la direction du casting a choisi l'Indien le plus laid de toutes les agences d'artistes comédiens. Il ressemble à une boule de pétanque velue.

Nicole Kidman pleure artistiquement des larmes glycérinées. Elle endure avec courage et abnégation les avanies que lui font subir l'adopté-toqué et l'adopté-à-problèmes. C'est beau comme l'antique!

Allons droit au but! le premier adopté retrouvera sa maman Hindoue qui le reconnaîtra malgré sa barbe qu'il n'avait pas quand elle l'a vu pour la dernière fois. les deux mamans deviendront amies, le fils prodigue ne sera plus pénible, le père restera effacé et Google Map est une belle chose...

Et la traduction du nom du héros, Saroo est "Lion". Voilà pour le titre. (j'ai cru que c'étaient les barres chocolatées Lion qui sponsorisaient le long-métrage, M6 oblige).

Je comprenais presque que Weinstein ait d'autres occupations pendant le tournage!

 

* Il semblerait que les jeunes femmes que fréquentait H.Weinstein possédaient souvent ces deux qualités...

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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 07:00

J'ai lu avec beaucoup de plaisir le petit livre de Christophe Rizoud "100 maux de l'Opéra" (collection Via Appia, éditions Papiers Musique/ Radio Classique. En 100 entrées par ordre alphabétique l'auteur fait un point complet sur cet art décrié, méconnu, fantasmé et un peu "négligé" qu'est l'Opéra.

Bien que grand connaisseur et amateur de cet art complet l'auteur n'est pas de ces passionnés fumeux qui -il les décrit d'ailleurs avec humour- donnent de leur art d'élection une image rébarbative ou élitiste.

Tous les aspects de l'Opéra sont abordés et le sont avec ce qu'il faut de sérieux qui n'exclut ni la distance parfois, l'ironie souvent et la justesse toujours.

Il aborde les aspects les plus pointus (routine, parisianisme, répertoire, place, critique, costume) les plus polémiques (annulation, réservation, scandale, version de concert) et les plus amusants (Castafiore, embonpoint, applaudissements) avec une langue claire et vive.

L'Opéra n'est pas condamné à plaire à des bourgeois habillés ni à des "cultureux" avides d'outrages aux classiques. Ce petit livre rappelle les faits d'arme d'un genre mal connu qui mérite les efforts qu'on est parfois obligé de faire pour l'aborder.

L'humour de certains passage fait passer la gravité de l'ensemble car, même s'il n'est pas compassé, l'Opéra s'adresse à l'intelligence et au cœur et ce en regroupant d'autres spécialités artistiques (peinture des décors, architecture, costumes, instruments de musique, orchestres etc.)

 

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4 octobre 2019 5 04 /10 /octobre /2019 07:00

J'ai regardé l'émission télévisée (France 5, 1er Octobre 2019 21H00) consacrée aux relations très houleuses entre la République islamique iranienne, la France et les Etats Unis. Je pensais connaître le sujet et ai été surpris d'apprendre beaucoup.

Et tout d'abord que si Valéry Giscard dit d'Estaing, Helmut Schmidt et Jimmy Carter on "lâché" le Shah en 1978 c'est qu'ils le savaient en phase terminale d'un cancer lui laissant tout au plus quelques mois à vivre. Ce fait est très important et éclaire ce cafouillage d'un début d'explication, voire de rationalité.

J'ai enfin revue l'interview du premier ministre du Shah dans sa prison l'avant veille de son exécution sommaire. Christine Ockrent est moins véhémente que dans mon souvenir et ne "tourmente" pas l'homme brisé mais assène des questions inutiles sur un ton péremptoire déplacé. Dont acte.

J'ai ri de bon cœur en entendant que nos "grandes âmes intellectuelles", Foucault et Sartre pour ne pas les nommer, ont cru à la promesse de démocratie de l'Ayatollah Khomeiny et lui ont apporté leur soutien actif et moral... je le répète; les Intellectuels Français ont soutenu TOUTES les dictatures exotiques qui se sont présentées à eux du moment qu'elles utilisent  un discours révolutionnaire progressiste. Et ils continuent.

François Mitterrand a eu une approche naïve et "autocratique" de gérer les relations entre les deux pays. Son entourage de l'époque (Jean-Louis Bianco surtout) reste admiratif au-delà de toute raison.

La fameuse affaire "Gordji", du nom de ce traducteur de l'ambassade de la République islamique d'Iran et qui a pollué le débat de 1988 est un inextricable et incompréhensible sac de nœuds dont les deux protagonistes de la première Cohabitation se sont servis pour affaiblir l'autre au détriment de l'image du pays. Aujourd'hui encore les partisans de Chirac disent que Mitterrand mentait "dans les yeux" des Français tandis que ceux de Mitterrand pensent que Chirac mentait avec aplomb. Il est à craindre que nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire.

Les "otages" (en fait des victimes de rapt crapuleux) nous rappellent que certains Etats adoptent de comportements de maffieux et qu'il est impossible de lutter avec eux en respectant le droit.Ce passage du document est trop peu fouillé et assez elliptique. On glisse vite. On ne parle pas de la mort épouvantable de Michel Seurat par exemple.

Le document aborde les attentats, les crimes de sang voulus par l'Iran et perpétrés sur notre sol. On est écœuré par ces affaires ignobles qui se soldent par des tractations sordides.

On aborde la guerre Irak/Iran puis, pfffuuiiiiiiiiit! on n'en parle plus. Combien de morts? quelle durée? résultats? passés par "profits et pertes".

L'accord sur le nucléaire iranien et la volte-face de Trump sont abordés mais rapidement.

Et le document s'achève sur les deux terminaux pétroliers d'Arabie Saoudite détruits récemment.

Document que vous devez sans doute pouvoir regarder en replay, ce que je vous conseille de faire!

 

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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 07:00

Thomas Legrand est ce spécialiste journalistique de la vie politique française qu'on entend tous les matins sur France Inter, dont on lit les livres juste après les élections et qui, je l'ai découvert par hasard, réalise des documentaires sur ce sujet avec un certain brio dû à une exigence déontologique.

"Instincts Primaires" est un film d'une heure et demie consacré aux primaires de la droite et du centre qui vit s'affronter, lors de la dernière élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson et Bruno Le Maire. C'est un document rare qui montre certaines coulisses (la bêtise insondable des "fans", les manœuvres peu démocratiques de Sarkozy et de son entourage, les illusions de certains, les erreurs stratégiques et les enjeux de la primaire).

Evidemment, après coup et sachant qu'Emmanuel Macron a été élu Président de la République Française en 2017 il est facile de rire de certains raisonnements ("Bruno Le Maire est trop jeune pour être élu, il joue le tour suivant"), d'être narquois devant le culot de N.Sarkozy ou gêné par les illusions de l'entourage de Juppé, bercé il est vrai par deux ans de sondages trompeurs.

Curieusement, je l'avais constaté à l'époque, Jean-François Copé, carbonisé par les affaires et la palinodie de l'équipée de la Présidence de l'UMP n'avait plus rien à perdre et était donc moins langue de bois que d'habitude. A le voir dans une grosse et rutilante voiture avec chauffeur on comprend que s'il a dû limiter ses ambitions il n'a pas été contraint de baisser son niveau de vie!

Le film nous donne à comprendre ce monde peu attirant des partis politiques où se fracassent personnalités, ambitions, rêves et réalités. Thomas Legrand explique combien cette Primaire de la droite et du centre était casse-gueule parce que le résultat dépendait de deux inconnues: la participation et la typologie de cette participation. Or, jusqu'au 1er tour, on ne pouvait que faire de la prospective.

Un moment m'a heurté: celui où Thierry Solère (omniprésent en tant qu'organisateur) déclare face caméra en levant son verre: "à l'alternance" avec la conviction inébranlable qu'après Hollande la droite doit obligatoirement "récupérer" l'Elysée et donc la direction du pays. Il a la même conviction que Sarkozy: le pouvoir leur revient de droit.

Enfin le personnage de Fillon (est-ce parce que son image est définitivement ruinée?) apparaît comme falot, sans consistance, ennuyeux. Il croit à son programme et plus encore à ses chances. Quand arrive le fameux "Imagine t'on le Général de Gaulle mis en examen", boulet de canon contre Sarkozy mais aussi boomerang contre lui-même ultérieurement on saisit instantanément que c'est le point culminant de sa campagne des primaires mais aussi de sa campagne présidentielle tout simplement.

Un documentaire de haut niveau qui en apprend plus que des centaines d'articles et des heures et des heures de télévision.

 

 

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2 octobre 2019 3 02 /10 /octobre /2019 07:00

Les transports en commun n'ont jamais et nulle part été le siège de comportements civiques élégants. C'est à peu près toujours, au contraire, là que l'on peut observer à loisir les joies de la vie en société. (le fameux "vivre ensemble" des communicants).

Je crois fermement que notre époque est, plus que toutes celles qui l'ont précédées, malade de notre "folie" collective. Il y a de  quoi écrire un livre en décrivant nos contemporains voyager dans les transports publics. C'est un spectacle à la fois stupéfiant et banal que regarder en "sociologue", voire en aliéniste, hommes et femmes de tous âges se comporter comme s'ils étaient absolument seuls dans un lieu ou des dizaines de personnes les voient.

Le passionnant livre de l'anthropologue américain Edward T. Hall ("la dimension cachée") pourrait s'enrichir de nombreux chapitres tant nous avons changé et tant nos besoins personnels d'espace et d'intimité sont négligés.

Notre zone de confort est attaquée de toute part et nous subissons des "agressions" sonores, de confort, olfactives, comportementales sans oser ou pouvoir manifester le mal qu'elles nous font.

Personnellement les types ou groupe de types traînant des meutes de chiens sales au bout d'une corde me dérangent. Même chose pour le spécimen d'idiot qui se balade avec un haut parleur et impose à ceux qui le croisent sa "musique" à fond. Ai-je peur des premiers et voudrai-je sans le savoir imposer Bach comme le second? j'ai un doute.

J'ai en sainte horreur la fille qui fait claquer son chewing-gum en regardant ceux qu'elle dérangent avec un regard bovin.

Évidemment celles et ceux qui conversent bruyamment au téléphone et m'imposent le vide sidéral de leur vie n'ont rien à envier à la gourde faisant des bulles. Comment en est-on venu à ça? par quelle aberration est-on tenu d'entendre quotidiennement des dizaines de demi-conversations privées?

Et le bruit que font les écouteurs des décervelés qui "écoutent" de la "musique" au casque? ils sont tellement nombreux qu'on est en minorité à ne pas répondre au téléphone ou écouter du bruit sur notre trajet.

Le look de certain(e)s est moins dérangeant. Grotesques ou surprenants; les observer fait passer le temps. Il y a malheureusement des voyageurs qui, même pour un trajet minime, s'empiffrent qui d'un répugnant hamburger dégoulinant qui, je l'ai vu, d'un plat cuisiné. Et puis les buveurs de bières, les qui n'ont pas eu le temps de se laver, les qui prennent toute la place etc. etc.

... je vais faire réparer mon vélo, moi.

 

 

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 07:00

Cette époque est formidable et le net -dont il n'est pas question d'oublier les dérives- est un prodigieux outil doublé d'une fonction ludique incontestable. Comment a t'on pu vivre avant ? les occasions de pianoter sur son clavier sont multiples et quotidiennes. Le faire est devenu tellement banal qu'on se surprend à chercher l'âge de Harrison Ford ou l'anagramme de "parti des insoumis" sur son téléphone. L'immédiateté  d'obtention de l'information recherchée a, c'est un maigre inconvénient, "tué" la recherche et ... les paris.

Si je ne crois toujours pas que le net est capable de s'autoréguler je pense qu'on a grand tort, en France,, de n'en voir que les excès et de juger un tout par ses détails. Que de critiques, que de hargne à vitupérer contre un système de communication qui, qu'on le veuille ou non, est le présent et l'avenir.

Il faut admettre ses dérives pour mieux souligner ses qualités. La pire d'entre elles est son aspect addictif qui fait qu'installé devant son écran pour cinq minutes on s'aperçoit qu'on l'est encore deux heures après.

J'ai parlé d'addiction. Comme pour toutes les autres il faut se gendarmer et se corriger pour arriver à avoir un recours intelligent avec l'Internet. Lorsque l'on parvient à une utilisation "raisonnable" c'est un pur plaisir de naviguer et d'apprendre sans forcer.

Je me souviens encore la première fois où j'ai approché un clavier et un écran personnels. C'était dans le cadre d'une formation professionnelle. Je n'avais fait qu'entrevoir la place qu'allait prendre cet outil et étais passé pratiquement à côté des applications personnelles.

Personne, autour de moi, n'avait anticipé la place prépondérante qu'il a aujourd'hui. Personne.

 

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