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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 07:00

Il est un "entre-deux" très agréable mais fugace pendant lequel tout vous semble léger: c'est lorsque vous rentrez de voyage et que le quotidien ne vous agresse pas encore.

C'est ce moment particulier où celles et ceux que vous voyez chaque jour sans leur prêter attention (à l'épicerie, dans l'immeuble....) vous semblent soudain précieux, c'est Demorand ou Legrand à la radio qui ne vous crispe pas, c'est l'immeuble d'en face que vous êtes presque "content" de revoir à sa place.

C'est la monnaie en euros dans les poches et les vilains billets qui vont avec, c'est la "chocolatine" (Tm) à la boulangerie et le "Rosé de Provence", c'est la parc automobile Français si incroyablement Français, bref un nombre important de faits, de choses et de "signifiants" qui vous disent que vous êtes de retour chez vous.

Même le brouhaha dans le tram causé par le scandale que faisaient deux jeunes types mécontents de s'être faits gauler sans titre de transport m'a semblé couleur locale et par là presque attendrissant!

C'est un moment de grâce où le courrier pénible qui s'est accumulé, les travaux idiots et gênants qui ont commencé en bas, le chat qui n'a pas varié d'un millimètre son comportement et toutes ces choses qui font le quotidien  ne sont pas redevenues crispantes.

La valise est encore là, béante, et le voyage reste dans les pensées. Le décalage horaire et les habitudes étranges vont bientôt s'effacer.

On s'intéressera à la garde à vue de Sarkozy et aux derniers développements de l'héritage de Johnny!

 

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 07:00
l'ancienne couverture du Folio (dessin de Folon) plus belle que l'actuelle du livre

l'ancienne couverture du Folio (dessin de Folon) plus belle que l'actuelle du livre

De son vivant je n'étais pas attiré par l'écrivain Jorge Semprun qui était ce que je n'aimais pas: j'imaginais le révolutionnaire de salon, le communiste pas, mal ou trop repenti, l'ami du Montand prêchi-prêcha, le "bobo" avant l'heure, l'intellectuel de second rang.

C'est le grand tort de Bernard Pivot d'avoir ainsi "starisé" les écrivains et je revois Semprun à "Apostrophes" et moi le rejetant sur son attitude "scénarisée" ou que je jugeais telle.

J'avais tort. Affreusement tort.

Rien que pour son livre: "Le grand voyage", récit vécu à la 1ère personne du singulier, même s'il était peut-être cela il était beaucoup mieux.

C'est un livre magnifique qui vous hante longtemps et qui dit l'humanité.

Communiste espagnol exilé en France sous Vichy il a été déporté en Allemagne. Dans un camp de travail, pas d'exterminations. Il raconte l'invraisemblable trajet en wagon de marchandises de Drancy à l'Allemagne sans fioritures ni effets de style. Encore moins de pathos et de "victimisation". Il narre certains épisodes de son vécu concentrationnaire et le fait sobrement. L'épisode des 15 enfants est atroce et je crains de ne jamais parvenir à l'oublier. Sa visite, une fois libéré, dues abords du camp et d'une maison allemande qui voyait et savait tout est incroyablement vraie. C'est sobre, c'est profond, c'est terrible et c'est indispensable.

On ne peut même pas dire "c'est bien (ou mal) écrit tant c'est une voix, éteinte aujourd'hui, qui nous dit à l'oreille: "voilà, ça a eu lieu. C'est l'homme". Un lien direct entre un témoin capital et un évènement qui s'estompe derrière sa reconstruction modifiée.

Comme je regrette d'avoir été si "entier" et d'être passé à côté de tant de belles choses.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 07:00
Daisy Ridley

Daisy Ridley

Le cinéma reste un centre d'intérêt mais n'est plus, pour moi, une passion. Nos voies ont divergé et les sujets le plus souvent abordés comme le traitement réservé aux films m'ont sinon découragé du moins un peu éloigné des salles.

Je fréquente encore régulièrement celles dites "Art et essai" et vais de plus en plus rarement dans le circuit officiel de type Gaumont, UGC etc.

Je ne dis pas que des films du cinéma actuel ne m'intéressent pas ("le sens de la fête" m'a bien plu) mais le tapage médiatique me fait fuir ("Mektoub my love") tout comme les "block-busters" avec super-héros ou les "suites" sans fin ("Tuche", "Indiana Jones", "Star Wars"

De temps à autres un film ("The edge of Tomorrow" avec Tom Cruise) me montre que j'ai sans doute tort et que je passe à côté de bons moments de cinéma de divertissement.

Ce n'est pas le cas avec la version de Kenneth Branagh de "Le crime de l'Orient Express". Film que j'ai vu sans payer et sans choisir. La distribution est belle (Branagh lui-même, Penelope Cruz, Judi Dench, Johnny Depp, Michelle Pfeiffer et une ravissante jeune première qui ira loin, Daisy Ridley.

Le film est soigné, la mise en scène ultra-convenue et les acteurs font le taf. D'où vient alors que je me suis profondément ennuyé? du côté "vieillot" de l'entreprise: ces stars qui font leur petit numéro d'acteur, Branagh qui interprète un personnage ringard et ridicule, l'intrigue qui est poussièreuse (pour rester poli), les décors trop chics et la mise en scène convenue et prévisible. C'est du cinéma de (grand) papa. Inintéressant et anecdotique.

La scène du déraillement du train est grotesque: comment, à l'heure du trucage numérique stupéfiant peut-on foirer une telle scène de bravoure?

Agatha Christie est un auteur des années 30 déjà démodée la décennie suivante. La société qu'elle décrivait avait du plomb dans l'aile et aujourd'hui elle sent fort la naphtaline ou le renfermé.Voire tout simplement le sapin.

C'est une entreprise vaine d'essayer de rentabiliser un patrimoine de littérature policière aussi daté et la formule 1 bon acteur + des stars qui cachetonnent + 1 gros budget donne un navet à l'arrivée. Presque systématiquement. Curieux que l'excellent Kenneth Branagh se soit investi dans ce projet indigne de son talent.

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 07:00
The sound of silence

La chanson de Paul Simon interprétée par lui-même et par Art Garfunkel est inséparable du film de Mike Nichols "The Graduate", tout comme l'est "Mrs Robinson", composée par le même et interprétée elle aussi par le duo.
Moins connue, "Scarborough fair canticle" fait aussi partie de la bande originale du film qui marqua toute une époque.

Inséparable du film car on l'entend au début et à la fin mais pas écrite et chantée pour lui: la chanson a été enregistrée en 1964 avec un simple accompagnement à la guitare sèche et a fait un flop total. Sous ce même titre, avec "s" à sounds, elle a été ré-enregistrée en 1965 et le producteur y a ajouté des guitares rythmiques et électriques ainsi qu'une batterie permettant à la chanson de se classer N°1 aux USA en 1965.

Datant de 1966 le film a utilisé cette (très belle) chanson qui, curieusement, s'est conjuguée au singulier par la suite, sounds devenant sound sur les reprises ultérieures. 

Le film a été un succès non démenti depuis sa sortie. Il est mondialement connu tout comme l'est devenu subitement Dustin Hoffman (30 ans en 1966) après avoir interprété le rôle principal (doublé par Patrick Dewaere à l'époque dans la version VF!). Le film fit un peu scandale pour les situations exposées (un jeune homme de 20 ans couche avec une amie de ses parents (Anne Bancroft, 36 ans à l'époque) qui le harcèle comme on pourrait dire aujourd'hui puis tombe amoureux de la fille de celle-ci (la merveilleuse Katharine Ross -celle de "Butch Cassidy et le kid"- 27 ans au moment du tournage).

Ce film a beaucoup fait pour dépoussiérer Hollywood et le cinéma américain: situations scabreuses, références au sexe, allusion aux blocages de la société (à 21 ans un "enfant" est traité comme un bébé par ses référents adultes (parents étouffants, amis de la famille bêtifiants, société bloquée sur des valeurs passées, culte de l'argent (la piscine, la voiture...).

Dustin Hoffman y est bon (mais pas de quoi crier au génie!); Bancroft y est remarquable en "vieille de 40 ans" dépravée (elle boit et baise un jeune!) et Katharine Ross est magnifique, émouvante et adorable.(NDLR: A l'époque j'avais acheté le 45t pour l'avoir en photo!!!!!!!!!)

Le père de Ben est interprété par Murray Hamilton, le futur maire d'Amity dans les "Dents de la mer" et son jeu d'acteur est un copié-collé de celui de l'édile borné et trouillard.

Le film, revu récemment, est agréable à regarder. Certains "effets" (les nus subliminaux) sont grotesques tout comme le sont certaines scènes (en particulier celle de la piscine et du scaphandre). Les protagonistes boivent tout le temps et Mrs Robinson fume à chaque plan. l'Alfa Roméo rouge du lauréat reste une belle voiture et la dernière scène, celle de l'église dans laquelle Benjamin "kidnappe" la mariée est incroyable, tant d'années après. (je rêvais d'avoir ce culot lorsque j'ai vu le film pour la première fois, sans doute en 1970).

Et les fameuses chansons? ce sont elles qui ont le plus vieilli: "The sound of silence" est de ces titres qu'on entend au moins une fois par semaine et "Mrs Robinson" également.

La mise en scène et les couleurs sont un peu datées et les moeurs ont tellement évolué que l'on peut imaginer  d'autres situations si le film faisait -ce qu'à dieu ne plaise- l'objet d'un de ces odieux remake. (jamais vu un bon remake!, tiens! ce serait un bon sujet de post).

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 07:00

J'ai conscience de "caféducommercer" dans ces lignes et de ne pas (souvent) apporter un regard original sur les sujets que j'aborde.

Je suis souvent tenté d'arrêter et cet état d'esprit ne survit pas à la pensée. Sans doute le premier plaisir que je ressens est d'écrire ces posts qui, à la relecture, ne sont pas tous indignes.

Mardi, en rentrant de l'aéroport, j'ai pris le tramway qui est moins cher qu'un taxi et qui me dépose devant chez moi. Lent retour à la réalité j'ai entendu dix ou douze bribes de conversations téléphoniques qui ne m'intéressaient pas, des éclats de voix causés par un contrôle (les resquilleurs sont furieux... d'être contrôlés, découverts et verbalisés!) et enfin mes yeux ont été choqués par un autocollant collé de biais sur une des portes et qui, en lettres noires sur fond blanc disaient: "boycot total d'Israël".

J'étais trop fatigué pour en prendre ombrage. Il se trouve que je venais de lire l'excellent livre de Pascal Bruckner "La tyrannie de la pénitence" dans lequel il parle longuement et magnifiquement du rapport des intellectuels Français, des Français, des médias et enfin des fils d'immigrés vis-à-vis d'Israël. ce papillon lui donnait une acuité incomparable et prouvait que rien ne changerait. Quand on ne veut pas savoir, quand on a des oeillères des slogans et une vision simpliste vous servent de boussole.

Le plus étonnant est que, dans le même tramway, je venais de lire la réflexion du responsable Palestinien Mamhoud Abbas à propos de l'ambassadeur américain en Israël qu'il traitait de "fils de chien".

Si l'on veut voir la passion dévoyée s'exercer, l'intelligence disparaître et la violence s'auto-former il suffit de prononcer les mots "Israël, Palestine, Palestinien et juif".

Immédiatement la diatribe et le racisme, la colère dévastatrice et la pulsion (qui est l'opposé de la réflexion) apparaissent et les lieux communs suivent.

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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 07:00

Pris en flagrant délit le "Canard enchaîné"! cet hebdomadaire, auquel sont fidèles les mâles de ma famille depuis 3 générations, lecteurs exilés compris, est un bon journal qui agace parfois, qui peut casser le moral par les turpitudes impunies qu'il relate mais qui a le mérite de dire ce que l'on tait, de montrer ce que l'on cache et d'éclairer ce que les politiques préfèreraient laisser dans l'ombre.

Ses faits d'armes sont nombreux et des "diamants de Bokassa" (aussi appelés "diamants de Giscard") aux emplois fictifs de Penelope F*** il y a tout lieu de dire que quand le Canard tient un scoop il ne le lâche pas.

Certes la formule pourrait être rajeunie, les coups de griffes répartis avec plus d'équilibre et certaines rubriques supprimées ("Sur l'album de la Comtesse", "Plouf"...) mais même tel qu'il est, pour 1,20€ par semaine on en a pour son argent.

Je commençais ce post par annoncer que je l'avais pris la main dans le sac... je le prouve!  dans le numéro de ce mercredi 21 mars dans la rubrique littéraire "La voie aux chapitres" il y a une (gentille) critique du livre de Stéphanie Mesnier.

Mon fils m'a fait découvrir les publications sur Facebook de cette jeune femme drôle et très censée qui les signe de son nom entier: Stéphanie Mesnier-Angeli.

Angeli? ce nom dit tout de suite quelque chose au lecteur régulier du "canard enchaîné": c'est celui du rédacteur en chef de l'hebdomadaire.
Le "Canard" publie donc une critique laudative* d'un livre publié par l'épouse du rédacteur en chef... C'est digne du népotisme des gens du spectacle et des coups fourrés du monde de l'édition ou d'ailleurs que dénonce l'hebdomadaire tous les mercredis, non?

 

* sans doute méritée car elle a du talent d'écriture et de l'humour.

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 06:45

Songez qu'il y a 1 siècle, une grosse centaine d'années, l'aviation balbutiait. Les "aéroplanes" étaient de véritables coucous et les vols commerciaux encore du domaine du rêve.
Aujourd'hui, je m'en étonne et m'en réjouis, les avions sont des engins magnifiques, énormes qui ne font quasiment plus d'escales, sont supérieurement fiables et surtout DE-MO-CRA-TI-SES.

Des très jeunes enfants, des vieillards, des handicapés voyagent en avion et nous tous ne nous étonnons même plus de ce formidable moyen de transport.

Les aéroports sont des vitrines des villes qu'ils desservent, en général ils sont pratiques et faciles d'accès (sauf Charles de Gaulle, conçu par des mabouls!) et dans lesquels tuer le temps n'est pas ennuyeux à défaut d'être bon marché.

De plus en plus abordables les trajets en avion sont souvent de bons moments et dans les airs le temps est différent. On y sert de la nourriture qui n'est pas indigne, sur les longs courriers on vous offre des films récents et le personnel est fermement serviable.

J'aime que toutes les nationalités, tous les styles, tous les continents soient représentés dans l'avion.

Et quel bonheur: du décollage à l'arrivée au point de stationnement pas de conversations téléphoniques aussi ineptes qu'ennuyeuses.

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 07:00

Comme souvent, de peur de perdre mes (trop peu nombreux) lecteurs, je ne m'arrête pas de publier des posts en mon absence. Depuis le 4 mars j'étais, je serais, je suis au Canada et les textes publiés ont été écrits d'avance.
Après tout je fixe moi-même les règles et écris quand je veux et sur ce que je veux.
Je regarde très régulièrement la courbe qui me dit les posts qui ont plu et ceux qui, au contraire, ont déçu.

Impossible de prévoir à l'avance: ceux qui plaisent sont parfois ceux que j'ai écrits en toute hâte avec le sentiment du faire du remplissage, ceux qui atteignent un pic de lecture (tout est relatif!) peuvent ainsi me paraître mauvais tandis que certains que j'ai ciselés et dont je suis satisfait ne pas trouver de visiteurs.

Une règle mais très difficile à observer: le titre. C'est lui qui donne (ou pas) envie de lire le post. Une autre: plus vous vous dévoilez plus c'est lu.

Alors que certaines périodes génèrent des critiques (plutôt négatives que positives) d'autres ne génèrent rien du tout.

Ces 15 derniers articles n'échapperont sans doute pas à ce constat.

Et ce post, normalement, est le dernier écrit d'avance et je dois être de retour en France et dormir du sommeil profond dû au décalage horaire.

A très bientôt!

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 07:00

Tout le monde disait du bien du film "Le sens de la fête" (Eric Toledano et Olivier Nakache) et l'unanimité spectateurs et critique étant parfaite je suis allé à une séance de rattrapage le dimanche soir au merveilleux cinéma d'art et essai "Utopia" de la banlieue chic de Toulouse, Tournefeuille.
Aller à Utopia c'est déjà être certain de voir un film dans les meilleures conditions: une salle superbe, un cadre magique, pas de publicité et aucun risque de croiser des bouffeurs de pop-corn ou de hamburgers.

Disons le tout de suite pour évacuer la critique: Jean-Pierre Bacri fait bel et bien du Jean-Pierre Bacri mais reconnaissons-le, mieux que personne. Il n'y a que lui qui puisse, de film en films, incarner ce personnage bougon, malheureux mais au fond humain et bienveillant.
Dans "Le sens de la fête" il tient le rôle principal, un rôle très important (même quand il n'est pas à l'écran on parle de lui!) tout en laissant les autres exister.

Les autres sont TOUS excellents avec un bonus pour Hélène Vincent qui est exceptionnelle et Jean-Paul Rouve qui est devenu, au fil du temps, un comédien de premier plan. Il est un photographe de cérémonies pitoyable avec un tel naturel qu'on lui passerait commande pour qu'il vienne immortaliser un des nôtres! il a des scènes de bravoure comme celle ou son jeune stagiaire lui dit son fait ou celle où le même stagiaire lui explique une application smartphone où il est vraiment très bon.

Gilles Lellouche est moins bon mais son personnage est moins intéressant et plus prévisible.
Il donne la réplique (et plus car affinités) à une Omar Sy au féminin qui crève l'écran (Eye Haidara).

Vincent Macaigne, que je ne connaissais pas, est lui aussi très bon et campe un parasite sympa mais collant avec un naturel qui risque de lui coller à la peau!

Le film est une bonne comédie, au rythme régulier (pas de ces moments d'émotion idiots qui ne servent à rien dans une comédie). Le scénario est excellent et malin, les gags sont réfléchis et intelligents (le feuilleté aux anchois, la montgolfière, le discours, les serviettes, le mariage cow-boy, l'odeur pomme d'amour etc.) et les acteurs et actrices en état de grâce.

Ce n'est pas vulgaire, pas "eau de rose et bons sentiments mielleux", pas putassier et pas dans l'air du temps tout en étant vrai et bien de notre époque.

C'est un film joyeux, drôle et réjouissant qui met de bonne humeur sans qu'on ai honte de ressentir ces impressions. Une réussite, quoi.

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 07:00

Je ne suis pas "complotiste" et ne vois pas des gens animés de mauvaises intention derrière chaque homme doté d'un peu d'influence.
Cependant je suis persuadé que l'ensemble des dirigeants formels et informels de la société humaine (cela va des Rois et reines aux gouvernants en passant par les artistes, le monde du spectacle et du divertissement, les industriels et les opérateurs du tourisme), tous ont un programme "caché" qui est de nous abrutir par la consommation et le loisir.

Nous amener à réfléchir le moins possible, à nous cultiver moins encore.

Le but ultime des vendeurs de téléphones, de consoles de jeux, des professionnels du cinéma, de la chanson, des parcs de loisirs, des fabricants d'automobiles etc etc est de nous amener à ne pas penser et à dépenser. (pardon pour ce jeu de mot).

Rien ne démontre plus ce but qu'un regard critique sur la plus grande machine à décerveler qu'est, quasiment depuis son invention, la télévision: J'ai vu en Corée du Sud des programmes de divertissement qui feraient passer Hanouna ou Castaldi pour des poètes-philosophes.

Je ne dis pas que quelques exceptions n'existent pas, des ilots d'intelligence et de culture assiégés de toutes parts par la vulgarité mercantile. Le monde, cependant, à l'image d'un Trump, ne cache pas son ambition de nous ravaler à l'état d'unités de consommation, du berceau au cercueil.

Je reviens sur le téléphone portable, esclavage plus ravageur encore que l'automobile individuelle.

Qui a décidé un jour que nous avions besoin de nous "amuser"? ces consoles de jeux, que l'on donne aux enfants dont le cerveau n'est pas achevé ne sont-elles pas la preuve d'une volonté totalitaire de prendre contrôle de nos pensées et actes?

La nourriture omniprésente, la drogue en libre-service (le show-business donnant l'exemple), la mobilisation permanente de nos sens... Il n'y a pas de Deus ex machina mais des milliers de manipulateurs à travers le Monde qui ont tous un objectif précis: plus de guerres ou de révolution grâce à un contrôle des cerveaux qu'on aura, au préalable, endormis par des plaisirs artificiels mais consentis et recherchés.

On gloussera béatement avec Hanouna, on glougloutera avec Harribo ou Nutella, on s'occupera avec Star Wars et Disney, on crèvera dans l'huile de palme ou pire.

Vive le futur!

 

 

 

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