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20 juillet 2017 4 20 /07 /juillet /2017 07:00

Je ne suis qu'un béotien qui rit bêtement du noir envahissant du musée Soulages de Rodez. Je ricane tout aussi stupidement au jardin d'acclimatation devant certaines pièces d'art moderne de "l'homme le plus riche de France" et pareillement à la Fondation Gugenheim devant des installations d'art moderne qui me font penser, à moi simple vermisseau non-initié à du pur et simple "foutage de gueule".

Ne parlons pas de Jeff Koons qui a raison d'exploiter la koonerie ambiante..

Je fuis donc les musées d'art moderne, les expositions cinétiques et tout ce qui fait se pâmer l'élite du pognon et de la connaissance, suspecte à mes yeux de prendre ses vessies pour des lanternes et, de surcroît, de leur attribuer des prix déments.

Le cycle de la vie est illustré par ces magnats de l'industrie qui gagnent des milliers de smics par mois et qui achètent des peintures démentes pour des milliers de smics.

Mais je ne suis pas obtus et, lorsqu'on m'a parlé de la Fundaçào Calouste Gulbenkian de Lisbonne j'ai tendu une oreille parce que j'avais lu un article sur elle. Un collectionneur fortuné avait amassé des pièces rares, dans tous les domaines et souhaitait les transmettre à qui les mettrait en lumière. Seule la capitale du Portugal avait relevé le défi et s'était vue attribuer les collections de peintures, meubles, dessins, sculptures etc. du nabab érudit.

Nous y sommes allés et, à plusieurs reprises j'ai littéralement éclaté de rire devant certaines "pièces": Je pense au tapis persan sur lequel des morceaux de verres cassés bleu et transparents maculent deux côtés ou des dessins hideux (dont un représentant la faucille et le marteau du bon communiste des années 30 mais peintes à l'envers). Certaines "installations" étaient tout simplement grotesques. D'autres stupides.

Tout n'était pas anodin, loin de là, mais ce qui était navrant contaminait, en quelque sorte, ce qui était intéressant ou esthétique. L'art des années 60, avec ses plastiques et ses "happening" polluait l'exposition au point que je me suis lassé de ces aller-retours entre le signifiant et le ridicule et ai laissé ma femme terminer la visite seule.

Heureusement les jardins sont absolument splendides.

Et j'ai, paraît-il, raté quelque chose puisque la Fondation n'est pas l'exposition permanente et que je n'aurais pas vu la bonne.

Sans doute...

 

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 07:00

La plupart du temps il finit là où j'en ai achevé la lecture. Trop abîmé par la piscine, la plage, le sac à dos, le soleil, le sable ou les déplacements, tout simplement.

Je veux parler "du" livre, celui sans lequel la dernière semaine ou dernière demie semaine n'aurait pas été réussie. C'est ce livre qu'il manquait parce  que j'ai lu les autres trop vite ou qu'il y en a un sur le lot que je n'ai pas réussi à terminer.

Trouver une librairie peut ne pas être facile (sur l'île de la Réunion la librairie "Autrement" n'est pas contrainte par la concurrence!), le choix peut être limité (Foenkinos et autres "classement des ventes"), on ne trouve pas de livre en Français ou, pire, je ne trouve rien qui vaille la peine.

Là, à Lisbonne, il y a des librairies nombreuses, des livres en Français et même une Fnac. Dans un choix certes restreint mais choix tout de même (des traductions de Pessoa, Anne Sinclair (si!), le Goncourt et Houellebecq entre autres, j'ai vu "Le soleil des Scorta" de Laurent Gaudé, en format poche (Presses-Pocket) avec une jolie couverture et une réputation plutôt positive. 6€55 d'espoir.

Ce livre, il y a quelques temps, avait bénéficié d'un bouche-à-oreille incroyable. Laurent Gaudé, né en 1972, était invité partout et son talent littéraire salué par les Busnel comme par le Monde ou des gens à l'engouement d'ordinaire mesuré. "Le Roi Tsongor" et "les Scorta" , ses deux livres les plus connus, étaient partout fêtés, analysés et salués.

"Le Soleil des Scorta" commence bien. Les 3 ou 4 premières pages sont très réussies et l'on se surprend à penser: "et si c'était vrai? et si c'était un bon livre?" inutile de dire que la réponse est trois fois non. C'est un mauvais livre dont on achève la lecture avec peine et colère. C'est pompeux, c'est bourré de bons sentiments, c'est plein de clichés démodés, la langue utilisé est plate et sent son dictionnaire des synonymes. C'est l'Italie factice du début du XIXème siècle et une histoire de famille qui sent sa morale chrétienne et son goût de l'effort.

Ca ne vaut franchement pas le battage qui a été fait autour et l'histoire ne présente guère d'intérêt.

 

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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 07:00

Hier lundi, à l'aéroport de Lisbonne on embarquait le vol TAP 696 à destination de Toulouse en porte 14. J'allais dire "naturellement" l'avion a eu du retard et il a fini par quitter le Portugal à 16H00 (heure locale) au lieu de 14H30.

C'était un E190, petit avion avec un nombre de passagers réduits. Nous nous sommes tous faits surprendre par ces retards cumulés et sommes donc, pour la plupart, restés dans le sas de peur de rater l'avion.

Une fois les magazines lus, les chapitres du livre relus et les boutiques en duty free écumées on fait tous pareil: on regarde les passagers de "notre" vol.

Tous âges, tous milieux et toutes provenance. Rien à signaler.

Ah, si! un homme jeune, pas tout à fait la quarantaine, bâti en armoire, tee-shirt blanc et bermuda brun. Le cheveu court et des tatouages sur les bras. Accompagné par une jolie femme blonde aux petits soins pour lui.

Il avait une jambe artificielle qui se terminait par un pied tout aussi mécanique. Il boitait très très légèrement mais, à part cela, ne semblait pas affecté du tout par cette jambe sur laquelle, fatalement, je n'étais pas le seul à loucher discrètement.

Non qu'elle était laide. Pas du tout. un bel objet métallique propre et fonctionnel. Le pied dans une chaussures comme à l'autre, dans des positions aussi normales que possible.

A l'arrivée à l'aéroport, l'homme (qui était devant moi) marchait plus vite et claudiquait moins!

Ce que j'ai apprécié, dans une époque où tout le monde est victime, c'est sa rage à faire comme s'il n'y avait rien d'étonnant à le voir en short ni à voir son appareillage.

Ce type, tout à fait normal, avec sa patte en fer, voulait qu'on l'oublie comme il semblait l'oublier.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 07:00

Récemment j'avais une discussion avec un trentenaire qui m'expliquer trouver bizarre la frénésie avec laquelle ses contemporains quittaient le centre des grandes villes pour intégrer la maison qu'ils achetaient, souvent en banlieue, parfois à la campagne.
Avec exagération j'insistais sur les achats concomitants qui vont de la grosse cylindrée au portail automatique, de la piscine au barbecue...

Je pensais ce panurgisme lié à des catégories sociales françaises spécifiques mais il m'a alors montré le (très beau) générique d'une série américaine ("The Weeds") qui illustrait à la perfection cette transhumance vers des lieux mi-ruraux mi-urbains où tout le monde a le même niveau de vie, les mêmes loisirs, les mêmes aspirations.

Certes je ne découvrais pas le phénomène qui a été maintes fois analysé depuis les années 60-70 et le "retour à la nature".

Ce qui, d'une certaine manière, m'inquiète un peu est la standardisation presque réalisée de nos vies. Le marketing, la publicité, les politiques et les industriels ont façonné pour l'homme occidental un style de vie dont il est difficile de s'éloigner.

Nous courons pour manger une nourriture calibrée, nous jouons sur des consoles ou regardons des films et séries concoctées par des équipes qui dosent les ingrédients en fonction des goûts du plus grand nombre, nos voitures sont adaptées à nos besoins et inconscients, nos loisirs sont universels  (il n'est que de voir le nombre de paniers de basket dans une rue de lotissement), les supermarchés et les hypers, s'ils sont touchés sont les principaux pourvoyeurs d'emplois à bas coût et lieux de sortie hebdomadaires, les maisons sont toutes équipées pareillement... le "rêve" ménager des années soixante a essaimé et devient un cauchemar.

Nos apparences mêmes (surpoids généralisé), habillement (américanisation), soins (salles de sport avec tapis de course... à la campagne!)...

Ce ne sont pas les trentenaires en voie de sédentarisation familiale et professionnelle qui remettront en cause les effets d'une mondialisation ravageuse, plus encore que la mondialisation économique et industrielle.

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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 07:00

Contrairement à moi qui suis un peu "ours" et qui ai mes jours et mes têtes, Françoise est une "public-relation" dans l'âme. Elle parle tout le temps à tout le monde et finit par avoir des rapports cordiaux avec pratiquement tous les êtres humains qu'elle rencontre.

Elle a été une active "parent d'élève", elle est dans toutes les assemblées de copropriétaires depuis que je la connais et, comme si cela ne suffisait pas elle trouve des occasions supplémentaires pour voir du monde: c'est elle qui a inauguré, il y a 4 ou 5 ans les dîners de voisins dans les deux immeubles de la résidence. Parfois je pourrais presque me demander si elle fait tout ça pour ne pas se retrouver seule avec moi!!

C'est en tous cas surprenant et agréable à vivre et la différence avec ma première femme qui était timide et introvertie ne peut pas être plus complète.

En cette période estivale le "problème" récurrent de l'arrosage des chats et du nourrissage des plantes (et réciproquement) se pose avec acuité. Le ficus doit survivre à août et les honoraires (exorbitants) du vétérinaires ne doivent pas avoir été versés en vain: le félin doit être programmé pour continuer à dormir, déféquer et bouffer... bref vivre sa vie de chat en septembre.

Voisins et voisines sont mis à contribution: les clés des appartement et les notes d'information sur la marche à suivre circulent. On parle arrosoirs, croquettes, quantité d'eau et fermeture des stores.

A propos de clés j'ai l'impression de vivre avec la responsable d'un hôtel: elles s'accumulent et nous avons celles de 25% des habitants de l'immeuble. Avec autorisation de disposer de certains appartements pour nos amis de passage.

Ah.. prendre le café sur la terrasse au 5ème, dîner à la fraîche sur celle du deuxième, au-dessus de la Garonne, dormir là où nos fenêtres ne donnent pas... nous ne boudons pas notre plaisir.

Ce dimanche nous étions sur le balcon-jardin d'à côté. la tête dans la canopée et les pieds sur les caillebottis en tek chauffés par le soleil.

 

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12 juillet 2017 3 12 /07 /juillet /2017 07:00

Mon rapport avec la photographie-amateur a changé. En nombre. je le qualifierais sans hésiter de compulsif et même d'addictif.

Je n'ai pourtant pas de talent particulier dans ce domaine artistique et ne possède pas personnellement de ce matériel quasi-professionnel qu'on voit autour du cou des touristes moyens. Pas de téléobjectifs démesurés ni d'appareils de photo-reporters.
Nous avons acheté un appareil de qualité mais il est si compliqué que c'est Françoise qui en a l'usage. Ma femme fait, en général, de très bonnes photos sur des sujets originaux et en quantité "raisonnable".
En plus de l'I-phone j'ai toujours à portée de main un appareil photo numérique "Lumix" que m'a donné Pascale. Comparé aux appareils dont j'ai disposé autrefois ("Pocket", "Instamatic", "Agfa", "Reflex") il fait des photos aux couleurs plus belles et aux sujets mieux définies.
Plus rapides, possédant infiniment plus de mémoire, permettant des essais que je qualifierais d'illimités les appareils photos d'aujourd'hui, parce qu'ils nous évitent la corvée du tirage papier ont crée une autre addiction.
Nous -je- photographions tout, tout le temps et à tous propos. Nous -je- mettons les photos sur les ordinateurs, les tablettes et les téléphones et nous en stockons des quantités qui, la plupart du temps, sont vues une ou deux fois de leur existence.
Allez... 3 fois.

Une fois gravées sur le disque dur ces photos sont sacrées: les perdre ou les effacer par erreur ou inattention est un drame.

Un nouveau langage s'est crée: le partage et le visionnage de films en comité restreint ou moins. On illustre ses propos par l'image immédiatement brandie.
De souvenir émouvant les sujets photographiques sont devenus éléments statutaires qui redéfinissent votre statut personnel ou social.

Des centaines et des centaines de photos s'accumulent sur l'informatique qui n'ont qu'une utilité rassurante. "Elles" sont là. Dublin, Pnom  Penh, St Denis de la Réunion, les 27 ans de Marine et le 1er voyage au Canada. Un dossier pour chacun (au début) puis un capharnaüm pour les plus récents dossiers.

Je ne trouve quasiment jamais "la" photo que je voudrais à l'instant "T" et les doublons sont incroyablement nombreux.

Il y a une part de masochisme dans cette accumulation compulsive de photos: les revoir donne souvent le cafard parce qu'ils rappellent des moments déjà courts en eux-mêmes et que la prise de photos a contribué à raccourcir encore!

Je vous parlerais bientôt... de ma bibliothèque de sons!!!

 

 

 

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11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 07:00

Entre le Canada et le Portugal il y a eu une mini-semaine en France et, décalage horaire oblige, une consommation importante de documentaires du National Geographic, de la chaîne Histoire (remarquable doc sur l'Histoire du Consulat et un autre aussi passionnant sur la "disparition" de Martin Bormann) et d'Arte.
Sur la chaîne Franco-Allemande une série "O.J Simpson, Made in America" en 5 parties de 60 minutes chacune, faisait admirablement et ingénieusement le parallèle entre le champion de football américain et le traitement calamiteux de la question noire par le pouvoir blanc.

Le sujet principal en restait cependant le procès pour double meurtre de ce sportif américain adulé par le pays et acquitté malgré des présomptions de culpabilités écrasantes.

Des images historiques incroyablement fortes et une histoire absolument passionnante d'un personnage lisse en apparence mais terriblement torturé à l'intérieur. Cet "Oncle Tom", comme on disait à l'époque du roman éponyme, des hommes et femmes de couleur qui adoptaient le point de vue des blancs et un comportement poli et servile à leur égard était en réalité infiniment plus complexe que ce qu'il laissait paraître.
Celles et ceux qui le connaissaient ou l'approchaient un tant soit peu décrivent un homme surprenant ("Je ne suis pas black, je suis O.J Simpson") à l'ambition frénétique qui composait un personnage auquel il a fini par s'identifier.
La condition des noirs aux USA, de la lutte pour les droits civiques des années 60 à nos jours donnait le vertige tant la différence de chances au départ est abyssale avec celles de la plupart des blancs.
Les agissements de la police ou de la justice donnaient l'impression que l'on parlait non pas de la première démocratie mondiale mais du Chili de Pinochet.
L'affaire Roodney King, du nom de ce mauvais garçon black lynché par la police de Los Angeles, filmée à son insu et dont les protagonistes furent déclarés non-coupables et relaxés à l'issue d'un procès où la totalité du jury était composée de blancs est hallucinante.

Le meurtre de sa femme et les procès faisaient l'objet d'épisodes extrêmement tendus où la surprise le disputait au dégoût.
Cet homme n'a pas été jugé pour ce qu'il a commis (ou pas) mais comme le symbole des noirs opprimé par des blancs. Ce n'était pas le sujet mais le pays entier l'a compris comme ça.

Les arguments bas de plafond (un avocat compara un policier à Adolf Hitler) l'emportèrent sur les faits et la justice.

Bien que niant pendant les trois quarts de sa vie sa "négritude" O.J Simpson lui dut sa liberté et un déni de justice.

Violemment rejeté par tous ceux (majoritairement les blancs) qui contestaient le procès et l'acquittement il devint littéralement noir et se mit à défendre une cause qu'il avait niée toute sa vie.

Le document montre à quel point cette question centrale du racisme est un cancer silencieux qui a miné, mine et continuera à miner la société américaine.

 

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 07:00

J'ai été licencié en 2005. pour "Insuffisance de résultats". Après 20 années passées dans la société privée qui me remerciait ainsi un peu cavalièrement.

Avec le recul je ne lui donne plus (totalement) tort: on ne devrait  pas rester si longtemps dans une seule entreprise, même en occupant des postes différents.

Par ailleurs il serait vain de contester que je ressentais une lassitude réelle et que mes résultats professionnels étaient sur la courbe descendante. Pour parler clair je traversais un trou d'air et ni eux ni moi n'étions certain qu'il allait rapidement prendre fin.

A l'époque les moyens utilisés pour me faire quitter l'entreprise furent rien moins qu'élégants et c'est cette grossièreté qui me révolta et me poussa à la poursuivre pour un cycle prudhommal de 3 années dont je sortis exsangue mais vainqueur.

Le temps aidant je suis contraint de reconnaître que si, financièrement parlant, je n'ai pas retrouvé ensuite le niveau que j'avais alors atteint, les expériences professionnelles, les rencontres, les entreprises et les emplois occupés valaient largement la peine de ce renvoi un peu sec, certes, mais pas "injustifié".

(quoi que la raison majoritaire pour laquelle j'ai finalement remporté les Prud'hommes était cette fameuse qualification d'insuffisance de résultats")

Depuis cette lointaine époque mon licenciement ferait presque figure de lit de roses: on licencie en déménageant des usines pendant un week-end, par sms, par téléphone quand on ne propose pas des postes à 30% du salaire dans des contrées sympathiques mais fraîches comme la Roumanie.

"Up in the air", film de Jason Reitman avec George Clooney en homme qui vient licencier les gens pour le compte de sociétés qui payaient la sienne pour cette mission réussissait presque à le rendre sympathique!!!

La "flexisécurité", mot-valise employé par le Medef et les médias est intraduisible en jargon quotidien. Il regroupe ces idées de contrat de travail au rabais, de conditions de travail (horaires, lieux, périodes...) précaires et de salaires médiocres et non garantis.

Je ne nie pas (et j'ai commencé ce post par le dire) que certains salariés sont inadaptables, que d'autres sont dépassés et, enfin, que certains "n'y arrivent plus". Une entreprise doit faire du bénéfice et les salariés sont payés pour qu'elle y arrive. Il n'est pas anormal qu'un employeur sacrifie des salariés sur lesquels il ne peut pas ou plus compter. Ni qu'il ferme des sites peu rentables.

Ce qui l'est est de se servir des salariés comme d'une variable d'ajustement.

Sur le continent américain on peut être licencié le mercredi à 16H00 et retrouver un emploi le jeudi suivant, meilleur et mieux payé.
Si la "flexisécurité" conduit à ça je l'applaudis. Des deux mains!

 

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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 07:00

Récemment, deux de mes "certitudes" sont tombées et -pour moi-, elles ont fait du bruit.

Sans avoir vraiment beaucoup réfléchi à l'affaire, depuis longtemps je prenais les personnes terrifiées par le fait de voyager en avion pour pas sérieuses. Je me disais qu'avec un effort de volonté elles pourraient vaincre cette peur mal fondée et que c'était souvent une crainte qu'elles auto-alimentaient.

Puis j'ai vu un petit garçon de 2 ans et demi paniqué dans un (superbe et ultra-moderne) ascenseur et j'ai compris que ces craintes n'étaient pas affectées mais innées. Que la volonté était impuissante à guérir cette phobie et que mon impatience était de l'intolérance.

Mea culpa!

J'ai oublié la seconde, ce qui me confirme que je ne suis pas doué pour l'autocritique.

 

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6 juillet 2017 4 06 /07 /juillet /2017 07:00

J'ai aperçu, lundi, les 6 ou 7 députés communistes, derrière leur Leader charismatique Pierre Laurent et entourés d'une foule compacte* manifester à Versailles contre la tenue du congrès des députés dans la même ville.
Depuis 1917 on ne peut pas dire qu'on ignore ce qu'est et ce qu'a été le "socialisme réel". Les historiens les plus aveuglés par l'idéologie eux mêmes ont fini par avouer l'inhumanité et l'escroquerie morale de ce régime abject et criminel. Plus de 70 ans d'existence, des millions de morts, des souffrances abyssales, la confiscation de leur vie de tous ceux qui avaient le malheur de tomber sous le joug... tout cela est bien connu et, s'il fallait citer 3 livres pour s'informer sur cette calamité que fût la pseudo "dictature du prolétariat", "Le zéro et l'infini" d'Arthur Koestler, "1984" de George Orwell (ou "La ferme des animaux" du même) et "les Habits neufs du Président Mao" de Simon Leys auraient du suffire à en démonter la tragique supercherie.

Le communisme existe encore à l'état chimiquement pur en Corée du Nord: l'exemple est parlant!!

En France, les thuriféraires de cette idéologie furent plus royalistes que le roi, c'est à dire plus staliniens que Staline lui-même. Alors qu'ils n'étaient pas au pouvoir les purges et les évictions étaient monnaie courante. Pas un oukase de Moscou qu'ils ne mirent en musique sans se poser de question. On fonçait vers l'horizon rouge.

De ce parti qui pesait un quart de l'électorat au sortir de la guerre (un tour de passe-passe en fit le bénéficiaire) il reste 2 ou 3% de votants, croupion résiduel qui s'obstine à ne pas disparaître. Marie-Georges Buffet en est l'égérie.

Le "chef" actuel est le fils d'un ancien dirigeant stalinien caricatural de bêtise et ses collègues brillent par leur insignifiance.

Leurs idées et leur projet politique reste aussi insupportable que celui de l'extrême droite. pourquoi l'Etat s'obstine à soutenir sa presse moribonde? pourquoi le PS a t'il été si complaisant avec lui ces dernières années? que cherche à faire Mélenchon avec ces démocrates en peau de lapin?

 

* je plaisante!

 

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