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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 07:02

Certes l'idée qu'aux Etats Unis les électeurs puissent avoir à désigner leur président en choisissant de nouveau un Bush ou un(e) Clinton a de quoi désespérer mais sommes nous si inattaquables qu'on puisse être condescendants comme la presse

Française l'a été lundi matin?

 

Certes Mme Clinton s'est bel et bien faite étendre par l'inattendu Obama en 2008, mais un Mitterrand, un Chirac, un Jospin, pour ne parler que des "grands candidats" ne se sont-ils pas présentés plus d'une fois de ce côté de l'Atlantique? n'ont-ils pas, avant d'être élus ou désignés subi une râclée en bonne et due forme?

 

On se tord le nez devant les "dynasties" républicaines américaines (Kennedy, Bush, Clinton): n'a t'on pas nous aussi des Dassault de père en fils à l'Assemblée Nationale? des Poniatowski? des Debré?

 

La perspective hélas pas impossible d'assister en 2017 au combat Sarkozy/Hollande la revanche, n'est-elle pas aussi désespérante que de voir jouer le match Hillary/Jeb?

 

Nos partis politiques, de quelque obédience qu'ils soient, sont-ils à ce point respectables et la politique dans ce pays est-elle si exemplaire qu'on s'autorise à critiquer la démocratie américaine au point de la mettre en doute?  Nous adorons détester les Américains mais nous sommes très loin de leur être supérieurs, question démocratie réelle.

Un Président américain, si je ne m'abuse, a été contraint de quitter le pouvoir alors qu'il venait d'être réelu pour une histoire de micros posés chez ses concurrents. Imagine t'on un Sarkozy poussé à la démission pour une affaire telle Bygmalion? à cause du financement de ses campagnes électorales présidentielles de 2007 et 2012?

 

Nous brocardons les "tea-party" mais un front national à 25% est-ce plus sexy? un parti d'extrême droite dirigé par une famille

avec père, fille, petite fille, amis et maris est-ce plus acceptable?

 

Pays des Droits de l'Homme ou pas nous sommes bel et bien plus proches de la république bananière des années 60 que de la démocratie exemplaire qui pourrait juger les autres pays.

 

Garder une sévérité extrême pour nous-mêmes et réserver notre mansuétude aux autres ne serait pas un luxe.

 

 

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 08:58

Félicité suprême: le ludion médiatique suffisant mais insuffisant, l'horripilant Christophe Barbier est à la peine à "l'express". Depuis que l'hebdomadaire plus rapide à lire qu'un album à colorier a été racheté par Patrick Drahi il serait moins certain que sa basse pensée et son écharpe rouge suffiraient à justifier sa présence et ses émoluements.
Le "pompeux cornichon" libéral va connaître (en partie seulement) l'angoisse de l'inconfort, la douleur du licenciement et la tristesse de ne pas être regretté.
Je mets le champagne au frais!

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:09

 

 

N'étant pas Martin Luther King auquel peu de qualités m'apparentent je fais un cauchemar là où il faisait un rêve.


Comme ils sont assomants les perroquets du libéralisme joyeux qui souhaitent en permanence -pour les autres- des cures d'austérité et des régimes de famine.
Les Waucquiez* (et son obsession de "l'assistanat"), Brunet, Fillon et tant d'autres pour qui la seule valeur qui vaille est celle du serrage de ceinture.


Comme si nous n'étions pas livrés pieds et poings liés à l'Etat, qu'il soit UMP ou PS, par les taxes innombrables, les impôts, les prélèvements obligatoires, les péages d'autoroutes et autres contraventions.

 

Si l'on suivait ces gens-là nous irions de CDD en CDD chez des patrons voyous et tout-puissants qui n'auraient aucun code du travail pour les entraver. Il n'y aurait plus d'assistanat et donc plus d'aides, ceux qui ne pourraient payer de mutuelle ou de soins médicaux crèveraient d'un rhume mal soigné.
La loi du plus fort s'appliquant en tout ils ne voient même pas que des prédateurs venant de pays plus forts étrangleraient les nôtres.
La vente aux Chinois des aéroports de povince devrait les alerter, mais non, en boucle ils répètent leur catéchisme libéral.
Pas d'entraves! le marché et simplement le marché. Des Bouygues, des Danone et des Vinci partout. Et des Proglio, des

retraites chapeau et des actions en veux-tu en voilà pour des "capitaines" dont les résultats n'ont aucune importance;

Ils sont là de droit divin comme le furent "les 40 Rois qui ont fait la France" (le Figaro).

Ah oui, dans ce beau monde les salaires n'augmentent jamais, les charges diminuent (pour atteindre les niveaux du Bangla Desh), la retraite se prend à 80 ans, la flexibilité est partout (pas de baux, pas de contrats, l'arbitraire et la loi du plus fort en tout), la pollution acceptée au nom du "réalisme" économique, les citoyens transformés en une armée de zélotes....

 

Une police omniprésente, une justice impitoyable et arbitraire, des "peines plancher" un exil intérieur... tout est prévu. Le chantre de cette effroyable avenir, Eric Brunet le dessine tous les jours sur la radio des beaufs et du foot.

Il est relayé par la presse de Papy Dassault et une profession asservie.

Comme ce monde hideux doit offrir des soupapes de sécurité ("on ne peut pas mettre un policier derrière chacun") une télévision débilitante, un cinéma crétin, des humoristes navrants et un tourisme de masse ("Eurodisney", "Parc Astérix")

ainsi qu'une pornographie contrôlée sont d'ores et déjà en place.Un consumérisme effréné et inutile remplacera la notion "dangereuse" de culture. Des Ribery et autres Arthur seront reproduits à l'infini.

 

On peut faire confiance à Minc, Elkabach, Attali, Deneuve, Séguéla et tous les autres pour durer encore une trentaine d'année et se trouver des successeurs clones.

 

Ne manque qu'un parti politique pour appliquer ce programme purgatif: la promotion tous azimut du front national est

là pour ca.

 

Bref le retour aux "Misérables" d'Hugo et à l'époque de Charles Dickens.


 

  * vous verrez; son ambition et son glaçant arrivisme en feront celui qui agglomerera le FN à l'UMP. Je prends le pari.
C'est un homme qui tuerait père et mère pour arriver.
Je lui souhaite  plutôt une carrière à la Douste-Blazy ou à la Léotard à qui il me fait penser.

 

PS: Ces derniers temps la télévision semble revenir à une époque disparue: les septennats de F.Mitterrand. Moati partout, une promo effrénée de la famille Le Pen et des émissions hagiographiques sur les gens du pouvoir, aujourd'hui Valls ou Ayraud....Drucker remplace Guy Lux dans l'abrutissement consenti des masses... L'histoire repasse les plats!

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:05

 

 

Je n'ai pas eu une enfance désagréable mais incohérente. Dans une importante fratrie je suis de ceux qui ont le moins souffert ce qui ne veut pas dire que l'atmosphère très particulière de la famille n'a pas façonné mon caractère.

s'il fallait une image je donnerais celle de ces plantes fragiles qui poussent dans l'anfractuosité d'un rocher. Ou d'un mur ou d'un trottoir.

 

Fete-de-la-zikmu-13-Nature-en-ville---Tolosa-007.JPG

 

Ca ne peut pas et ça ne fera jamais un arbre ou une plante imposante.

 

 

Mes parents ont fait ce qu'ils ont pu mais ils n'étaient pas faits pour l'éducation et ils se sont compliqués la tâche en multipliant par cinq les possibilité d'échecs.
Je ne parle pas pour les autres, mais en ce qui me concerne je suis fait de bric et de broc et l'amour réel et suffisant de ma mère n'a pas compensé le dédain de mon père à mon encontre. Tout ça est loin et je ne leur en veux pas ou plus. J'ai moi aussi été confronté à l'éducation de deux enfants et ai vu que question carences j'avais fait pas mal aussi.

 

Là où je leur en veux terriblement c'est qu'ils n'ont jamais crée de lien entre leurs enfants, encourageant presque les dissentions et jetant du vinaigre sur les plaies. Rien n'a été fait pour que nous nous entendions et cela fait une famille disloquée et baroque où chacun a gardé une partie du personnage qu'il jouait enfant (la discrète, le gentil-rigolo, le taciturne, la scoute-culottée et la fragile).

 

Nous avons tous épousé des femmes et des hommes dont la compagnie a équilibré chacun d'entre nous et qui ont compensé les aspects les plus tangents de nos personnalités.

Je veux dire que les conjoints des uns et des autres ont été subtilement utiles pour nous aider à nous accepter et pour que les failles de l'enfance soit refermées (et réciproquement j'imagine). 

 

Tous et toutes ont eu du mérite parce que les failles étaient parfois impressionnantes. Vers la cinquantaine il peut survenir une sorte de retour vers les difficultés de l'enfance et les problèmes non solutionnés peuvent réapparaître.
L'image que je choisirais pour définir ce trouble est celle des pays de l'Est qui, sitôt débarrassés du joug communiste se sont retrouvés confrontés aux problèmes qu'ils avaient avant la dictature (nationalisme, freins à la démocratie etc.)

 

Comme ce passé ne passe décidément pas facilement et que ma mère n'a jamais été fédératrice les rapports entre frères et soeurs sont irrationnels et compliqués. Il y en a toujours deux qui sont fâchés et les difficultés de communication sont endémiques. Si j'ajoute que les situations professionnelles, financières et familiales sont disparates

on comprendra le chaos.

 

C'est dommage parce que nous nous aimons sans doute beaucoup plus que les relations croisées ne le laissent imaginer. C'est dommage aussi parce que le monde extérieur est rude et que la famille devrait être un endroit apaisant.

 

J'ai essayé d'être "bien" avec tous mais c'est en pure perte puisque cette attitude est impossible à tenir dans le temps.

Ensuite j'ai voulu écouter mon ressenti et être juste en accordant ma confiance avec plus de parcimonie.

Le résultat est que je me désole d'être quasiment brouillé avec les 3/5ème de la fratrie.

 

Ce que je regrette surtout c'est que nous avons la chance de ne pas avoir de conjoints qui jettent de l'huile sur le feu. Au contraire ils et elles sont bienveillants et discrets. Les rares fois où nous nous voyons ils apportent du liant dans les relations entre nous.

Nous avons aussi l'immense chance (mérite?) de ne pas avoir de contentieux matériel qui est souvent insurmontable dans les autres familles. Pas d'argenterie ni d'éditions rares, pas de manoir breton ni de ferme solognote!

Enfin, et c'est un point important, nous sommes tous les cinq vivants et en bonne santé. Nous habitons tous en France et pourrions nous voir assez facilement.

 

Mon très prochain remariage m'apporte le plaisir d'avoir une nouvelle famille et le déplaisir de voir que la mienne reste divisée et inconciliable.

 

 

 

 

 

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 06:08

Voilà l'incurie des gouvernants Français, de droite comme de gauche, tous issus du même moule.
Des attitudes bravaches et la capitulation en rase campagne.
J'en veux pour preuve accablante l'affaire de la privatisation (concession) des autoroutes de France qui est à la fois un scandale et une honte.
D'abord une escroquerie: l'Etat, pour dégager du cash, donne en presque catimini, la concession à des conditions très favorables à des sociétés telles Vinci (dont le chiffre d'affaires est inversement proportionnel au sens du public), merci

Dominique de Villepin.

Le scandale est la rentabilité hors pair des autoroutes (les plus fréquentées payant pour les moins usitées), le fait que, depuis le temps les investissements sont rentabilisés, la cherté des autoroutes et, enfin, le fait que les actionnaires privés se "goinfrent" sur le dos du contribuable qui paie deux fois.

C'est une honte parce qu'une fois encore les Français ne sont pas consultés et qu'on leur ment en les volant avec un cynisme insultant.

Enfin, grâce soit rendue à Ségolène Royale, le même Etat feint de vouloir revenir sur cette absurdité économique, politique et morale (je préfère penser qu'il s'agissait d'une feinte), la communication s'en mêle et, à la fin de la séquence, les augmentations sont gelées pour 9 mois seulement tandis que la concession est prolongée d'un an en plus de la période restante.

 

Parfois je pense aux révoltés de 89, 1830, 1848, 1871, 1917 et me demande quelles seraient leurs réactions devant la façon dont notre époque traite les citoyens.

 

 

PS: N'ironisons pas trop facilement sur l'éventualité d'un duel Clinton/Bush en 2016 aux USA: n'envisageons nous pas, sans exploser de rage -ou de rire- une revanche Sarkozy/Hollande l'année suivante?

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 06:48

Quelques années après sa sortie remarquée (le livre a eu le Renaudot en 2004 à titre posthume), lors de sa sortie en Folio j'ai acheté et lu la "Suite Française" d'Irène Némirovsky et je l'ai aimée.
C'est un livre très féminin que le sort abominable de son auteur colorie d'une tristesse et d'une "affection" qu'il n'aurait sans doute pas eu autrement. Ou moins forte.
J'en veux pour preuve que je n'ai pas réussi à aller plus loin dans la lecture des autres livres signés par cet écrivain. Aucun ne m'a intéressé, aucun ne m'a attiré. Ils sont datés.
La "Suite Française" et ses deux parties c'est autre chose. C'est un livre douloureux, profond, triste, vivant et qui possède sa propre vie. Le manuscrit a connu une étonnante aventure et les deux parties du livres ont finalement été publiées dans l'ordre

où l'avait voulu Irène Némirovski et pas celui qu'avait choisi son mari.

L'Histoire, les histoires qu'il raconte sont connues et tant l'exode que les rapports interdits officier allemand/femme Française

(cf "Le silence de la mer" de Vercors) ont été racontés ailleurs.
Ce qui a fait le succès du livre et ce qui a fait que je l'ai aimé c'est la sensation qu'on redécouvrait, plus de 60 ans après sa mort, une femme écrivain presque palpable post-mortem tant elle mettait d'elle-même dans son livre.
Cette femme n'était plus un nom sur une couverture de livre mais un être de chair et de passions qui respirait faiblement derrière nous.

J'ai recommandé la lecture de ce beau livre et je le ferais encore.

La fille d'Irène Nemirowski, décédée aujourd'hui, raconte dans un autre petit livre ("Survivre et vivre" de Denise Epstein) ce

qu'on devinait -un peu- dans le dernier livre écrit par sa mère et qu'elle a fini par faire publier des années après la mort de

ses parents.

Ces deux femmes, ces deux livres forment un tout cohérent qui montrent la monstruosité de ce qui a été fait à des hommes, des femmes, des enfants pour la seule raison qu'ils étaient nés.
On croit tout savoir sur cette époque et sur le retour à la vie des rescapés. il faut lire le passage de Denise Epstein sur la

façon dont nos "bonnes soeurs" catholiques ont persécuté les enfants juives orphelines pour comprendre que la chiennerie

humaine ne s'est pas arrêtée avec la libération des camps.

A l'heure où l'on enverrait presque une "cellule psychologique" pour un rien il est terrible d'imaginer tant de souffrances ni comprises, ni reconnues ni soignées. L'autre fille d'Irène Nemirovski, Elisabeth Gille, dans "le Mirador" a aussi esquissé sa douleur.  

 

Je me demande pourquoi il y a des négationnistes. Prenons le cas d'Irène Némirovski. Le 13 juillet 1942 elle a été arrêtée, devant des témoins (dont ses deux filles) par la gendarmerie Française. Nul ne l'a plus jamais revue. Elle n'a plus écrit ni

donné le moindre signe de vie. S.Klarsfeld a pu indiquer le N° du convoi, la date et l'heure à laquelle il est parti de France

pour la Pologne et dans lequel Irène Némirovski a accompli son effroyable destin.

Au nom de quelles idées ose-t'on dénier à ces fantômes la triste fin qui fût la leur?

J'étais contre la Loi Gayssot qui punit le délit de contestation de l'existence de crimes contre l'humanité parce qu'elle s'arrête sur les crimes -bien réels- du communisme dans tous ses avatars mais telle qu'elle est elle remplit un rôle nécessaire.

Je suis tombé, par hasard, sur un site négationniste (sur le massacre d'Oradour sur Glane) et ai été épouvanté par la "méchanceté" des buts des rédacteurs comme par la violence de leurs propos. Les morts sont morts mais c'est les tuer une seconde fois qu'utiliser leur martyr pour salir leur mémoire et (tenter de ) réhabiliter leurs assassins.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 06:29

J'assume le fait d'être un grincheux incompétent et dépassé.
Ce préambule pour m'interroger sur un musée (le Grand Palais) qui accueille une exposition internationale et temporaire d'un imposteur caricatural.
Que l'on consacre du budget ou du temps à qui l'on veut mais pas à cette baudruche lamentable qu'est Jean-Paul Gaultier.
Il est impossible que les commissaires de l'exposition n'aient pas été pris d'un rire inextinguible devant les réalisations de ce personnage aussi ringard que ridicule.

Je sais qu'on me dira: il fait vivre une entreprise, il participe au "rayonnement" du pays, il crée des modes suivies par un grand nombre.... je connais ces arguments et ne m'y oppose pas mais; une exposition Jean Paul Gaultier? au Grand Palais? on aurait présenté une rétrospective "Chez Michou" j'aurais compris.

Ce type qui -au nom de la branchitude- ne sait quoi inventer pour ridiculiser hommes (les jupes) et femmes (soutiens-gorge coniques) et célébrités qui le paient cher pour qu'ils les rendent grotesques (cf madonna) mérite effectivement un hommage. Pourquoi pas le goudron et les plumes qui me semblent tout indiqués?

 

De tous temps l'art a choqué et suscité le rejet avant, souvent, d'être accepté par le plus grand nombre. Je ne l'ignore pas.
Il me semble cependant que nous mettons cette étiquette "art" sur n'importe qui et n'importe quoi.

Notre époque regorge d'exemples de toqués manipulateurs qui font trembler d'admiration des médias panurgiques et des gourous de la communication. Ces élites autoproclamées ont tellement peur d'être dépassés que quiconque invente une nouvelle supercherie en la qualifiant "d'art" est certain d'être porté au pinacle.
De riches collectionneurs (pléonasme) font monter les enchères et on finit par vénérer un pauvre type qui tagge des chats sur les murs où un efféminé d'opérette en marinière qui transforme l'or en m....


Si l'on trouve que j'exagère...qu'on pense à Jeff Koons et à quelques autres.

 

 

 

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 06:40

Un énorme éclat de rire devrait accompagner le projet de François Rebsamen de réformer le dialogue social dans les entreprises de ce beau pays.
Avant de "réformer le dialogue social" peut-être le ministre serait-il bien inspiré d'en vérifier l'existence!

Plus de 40 années de travail salarié dans des entreprises de toutes tailles et activités m'ont laissé un souvenir impérissable de ces organisations chargées de créer ce fameux dialogue social.

Je reconnais qu'il y a, au sein de ces instances, une proportion de personnes réellement désireuses de "faire avancer les choses" et qui donnent d'elles-mêmes pour proposer, défendre et faire aboutir des propositions concertées.
A la louche j'en estime le pourcentage à 10-15%.

Et je suis large.

Il y a ensuite une part de "fumistes" qui a compris qu'être délégué du personnel ou syndicaliste ou salarié protégé avait, pour eux, de multiples avantages en échange de très peu de contraintes. Les conditions internes de travail des salariés auront toujours moins d'importance et passeront après leurs "avantages", leurs heures de délégation et les petits arrangements qu'ils passent avec la Direction en échange de leur docilité.

Une comédie bien rôdée avec passage de plats, fausse opposition et lâchages en pleine campagne se jouent entre ces gens bien connectés et le dialogue social est une farce dont personne n'est dupe.


Il y a aussi quelques délégués qui le sont uniquement pour être "invirables". De ceux-là il ne faut strictement rien attendre.

 

Une autre composante de ce "dialogue social à la Française" est constituée par les syndicalistes "encartés". Ce sont des représentants de syndicats nationaux avant tout et ils ont les yeux rivés non sur la ligne bleue des Vosges mais sur la représentativité de leur syndicat, la faisabilité des consignes nationales et leur réalisation.
Ce sont les plus redoutables parce qu'ils se contrefichent du contexte local et raisonnent par slogans et mots d'ordre.


Faire admettre à un cégétiste ou à un SUDiste qu'une grève n'est pas la seule solution est ardu sinon impossible.
Comme ils sont organisés, qu'ils savent comment se faire élire et qu'ils ont derrière eux l'organisation du syndicat et son expérience, une fois élu ils sont pratiquement inamovibles.
Ils jouent un jeu complexe avec la Direction fait de combats violents et d'abandons discrets en rase campagne.
Il m'a fallu du temps mais j'ai compris que (presque) toutes les entreprises, tout en se plaignant, fonctionnaient ainsi avec un dialogue social théâtral mais châtré.
Les fameuses élections professionnelles sont un moment essentiel de la comédie et les aspects formels de la démocratie sont respectés à la lettre.
Comme pour la politique nationale, on "délègue" à des "gens qui savent" et qui, jusqu'à la prochaine élection s'arrangent sans nous tenir au courant ou au minimum.
De la com' et du pipeau.
A celà se résume -bien souvent- le dialogue social.

l'étendre aux TPE est une blague.

 

 

PS: jusqu'à peu j'ignorais tout de ce M Germain et de l'affaire des "mariages chinois". L'unanimité des sénateurs, les larmes de Valls et de Hollande, les commentaires des médias et l'atmosphère de recueillement m'ont laissé une sale impression. Comme si on resserrait les rangs autour d'une brebis galeuse (ou suspectée de l'être) mais qui faisait partie des initiés. Qu'ils s'étonnent après celà du rejet des politiques par le pays.

 

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 06:19

Arnaud Montebourg, je n'en ai jamais douté, est un représentant de ce que la classe politique Française compte de plus vil. Je le mets aux côtés de Copé question cynisme et culot.

Voilà un homme qui a écrasé tout le monde pendant des années en jouant des rôles successifs (le social démocrate, l'incorruptible qui voulait juger Chirac Président et le faire démissionner, le chef d'une écurie présidentielle, le candidat aux

primaires socialistes, le ministre responsable...) et nous constatons que tout n'était que cinéma, composition et course aux titres, honneurs et prébendes.
L'homme vient de confier qu'en 17 ans de politique il avait "l'impression d'avoir perdu son temps". Et nous donc! ces jeux de galeries, ces congrès enfiévrés, ces politiques infatués d'eux mêmes; ne nous ont ils pas fait perdre des années? A quoi a servi la carrière politique de Montebourg sinon à lui offrir une tribune permanente pour ses sublimes réflexions intellectuelles?

L'impunité des politiques fait qu'il y a une sorte "de prime à l'impudence". Plus vous brassez du vent en remplaçant les concepts par de la Com' plus vous êtes valorisés.
Un Montebourg devrait raser les murs. Un bilan qui, dans le privé, lui aurait valu un licenciement l'a conduit à un ministère où, pendant deux ans il a parlé de ce qu'il ignorait et de rodomontades en rodomontades, démontré l'étendue de son incompétence.
Avec aurélie Filipetti il forme un couple assez idéalement représentatif de ce que nous ne devrions plus tolérer: une bêtise monumentale, creuse,contente d'elle même et jamais sanctionnée.

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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 07:05

Je suis pour le moins étonné qu'on s'étonne encore des provocations conjuguées du vieux Le Pen et de l'éprouvant Jean-Jacques Bourdin.
Mais aussi... qui écoute Jean-Jacques Bourdin et, question subsidiaire, qui a oublié les sorties régulières dans l'abjection du vieux fondateur du FN?

Tout ceci participe d'un accord tacite. je suis un journaleux populiste qui n'hésite pas à faire de l'antenne, de l'audience, du fric et de la notoriété ("le buzz") avec les saillies consternantes de personnes publiques en coma intellectuel dépassé.
Le mois dernier c'est le cacochyme Roland Dumas qui se vautrait dans un antisémitisme de sénilité, aujourd'hui c'est le multirécidiviste de St Cloud qui se complaît dans les propos répugnants en les réitérants et les assumant.
Tout ceci est une farce et, le simple fait d'en parler, une faute puisque c'est ce que veut cette association Bourdin/Le Pen.
Je jurerais presque que c'était prémédité.

Ce que je trouve dommage c'est que la partie sur le "détail" a en quelque sorte occulté celle sur les "fervents pétainistes" que le fondateur puis dirigeant pendant 40 ans du FN reconnaît compter dans les rangs de son parti.
Pour les UMP prêts à s'allier avec l'extrême droite ce rappel intervient à propos. "Le Figaro", "Valeurs Actuelles" et autres publications passerelles ont dû passer un mauvais week end. Les propos nauséabonds du père Le Pen ont ruiné leur stratégie.
... pour quelques mois.

Enfin il est à la fois faux et idiot de parler de "dérapages": En général, (sauf en compétition automobile), un dérapage est

involontaire. Le Pen ne dérape pas; il sait ce qu'il dit et le dit à dessein.

 

 

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