Dans "Libération" daté du 1er septembre et largement dédié à la mort de Mikhaïl Gorbatchev, une page magazine a été consacrée aux jets privés, à leur impact sur la nature et a, idéologiquement, permis de montrer du doigt les exploiteurs du peuple et autres affameurs et désormais pollueurs compulsifs que ce quotidien hait par réflexe pavlovien.
Je redis ici et à cette occasion que, sans remettre en question le réchauffement climatique je vois qu'une certaine hystérie et une bien pensance trouvent là un "prétexte" qui permet à bon compte de distribuer des mauvais points et des blâmes en attendant pire. Toutes les deux, ne me disent rien de bon. Certains doivent envisager le recours aux solutions du passé: procès truqués, autocritiques et autres commissariat aux questions environnementales..
Je reviens à l'article qui a suscité mon ire. Fidèle à mon envie de trouver du positif même aux endroits les plus improbables, j'ai déniché dans cet article, un sondage qui m'a beaucoup étonné. Une étude de l'ONG Possible (NDLR: Quésaco?) indique que seuls 4% des Français prendraient l'avion régulièrement, un quart chaque année et 37% ne le prennent jamais.*
J'ai commencé à beaucoup prendre l'avion pour des raisons professionnelles en 1993 lorsque je me suis installé à Toulouse tandis que le siège social de mon employeur était en région parisienne.
Je l'ai aussi pris pour voyager, surtout après mon divorce en janvier 2009. Encore aujourd'hui je le prends souvent pour des raisons personnelles: des affaires privées qui m'appellent à Paris, des voyages d'agrément comme celui de cet été en Afrique de l'Est sans oublier les deux voyages annuels que je fais pour aller voir mon fils à Montréal au Canada.
Je rassure les ayatollahs du réchauffement climatique et de l'empreinte carbone: je prends le train quand c'est possible. Pendant longtemps j'ai regardé l'avion comme un plaisir et même un luxe. Les vols étaient un moment d'exception pendant lequel on était bien traité et on se sentait "important". Prendre l'avion était un privilège.
Aujourd'hui le vol s'est considérablement démocratisé (et c'est bien). Nous ressentons presque le contraire: le passager en vol éco est comparable à du bétail qu'on guide dans le coral.
L'aventure ne commence ni à Orly, ni à CDG ni à Blagnac.
*Bizarre d'assembler des pourcentages et des contenances.
* j'aurais écrit "prendraient" mais la phrase est écrite telle que je l'ai rapportée.