Avec quelle impudeur les thuriféraires de l'ancien DG du FMI nous le présentent comme
l'innocente victime d'une sorte de Mata-Hari avec plumeau et serpillère.
Il faudrait "quand même" rappeler certaines vérités qui laissent apparaître que l'ex maire
de Sarcelles n'est peut-être pas le gentil puceau éffarouché par la gent féminine que ces
braves gens essaie de nous refourguer.
Il suffit de s'informer pour voir que si la présumée victime et sont témoignage ont subi un
véritable déni de justice, le bénéficaire de cette caricature d'enquète n'est pas aussi blanc
qu'on veut bien le dire.
Je suis persuadé -et les premiers sondages effectués depuis le coup de théâtre vont dans
le même sens- que les Français ne feront plus crédit au personnage définitivement
discrédité qu'est désormais DSK.
Je le dis et le redis: ce que cette folle histoire a révélé est bien plus grave que l'histoire elle
même; à savoir que les médias, les "élites" et une majorité de Français étaient prêtes à se
donner au "chouchou" des sondages sans creuser plus avant la personnalité et le
programme de l'homme.
La candidature Ségolène Royal de 2006 et les primaires qui la virent désignée auraient
pourtant dû servir à jamais de leçon.