Poutine, qu'on le veuille ou non, est un chef d'état dans la continuité des présidents de l'URSS de Lénine à Brejnev, de Honecker, de Ceaucescu, de Mengistu d'Ethiopie, de Jaruzelski, bref de tous les dictateurs staliniens que le monde a connu et qui étaient interchangeables.
Il n'a pas d'opposition (ou alors pire que lui) puisqu'il s'est employé à la détruire jusqu'aux racines et possède une doxa (buts à atteindre, méthode) qu'il applique scrupuleusement.
Comme il est loin d'être idiot il profite de nos faiblesses et de nos divisions, de notre lâcheté et de notre impéritie pour avancer ses pions. Nous avons un meilleur jeu que lui mais nous jouons mal et à contretemps. Pire, la démocratie est par essence "ouverte" et donne de ce fait un avantage considérable à celui qui veut nous détruire. Certain journalistes, certains politiques sont de véritables "traîtres" qui renforcent celui qui a juré sinon notre perte du moins, pour le moment, notre abaissement.
Pendant que nous spéculons sur sa chute, sur ses "difficultés" en Ukraine il prépare la suite qui, à coup sur, ne sera pas un lit de roses pour l'Ukraine et d'autres pays convoités.
Tant que nous n'étudierons pas le passé et que nous ne tirerons pas de leçons de nos échecs nous serons des proies pour les dictateurs à idéologie impitoyable.
C'est bien de se battre pour les retraites à 62 ans, de se battre pour que la police ne tue pas de nouveaux Nahel ce serait mieux de s'entendre à 27 sur la façon de faire barrage à l'armée de la Fédération de Russie et de l'empêcher d'atteindre son but en Ukraine.
N'avons nous pas appris de Munich? cessons de prendre nos désirs pour des réalités et des dictatures impitoyables pour des pays avec lesquels on peut discuter gentiment.