Quoi de plus bête que le "tennis de table", notre sympathique "ping-pong"? une petite raquette solide, des balles légères et hop!
Ben non! ça ne marche pas comme ça. Si l'on veut dépasser la simple poussette de balles d'un côté à l'autre du filet il faut tout un bins. D'abord un échauffement. Ensuite une connaissance des manières de frapper la balle pour obtenir un effet (revers, lift...).
Pourquoi je parle de ping-pong? parce que, lassé de la chorale (répertoire un peu figé, groupe de choristes un peu figé également) j'ai cherché une activité vaguement sportive qui soit jouée en groupe et qui dérouille mes os des jambes, actuellement aussi mobiles que des tiges de métal.
Il y a des ping-pongs dans les jardins publics et je peux m'entraîner -enfin... si je trouve un(e) partenaire débutant et pas doué(e) en semaine.
Je me suis donc inscrit à la FFTT, (c'est fou le nombre d'associations et de groupes auxquels je me suis inscrit depuis que je ne travaille plus. A croire que ça me manque!) et j'ai commencé l'entraînement. J'ai été étonné par l'énergie dépensée et par le bien être ressenti après plus de deux heures à envoyer dans tous les coins du gymnase une petite balle au bruit particulier.
Evidemment je cogne comme un sourd (pardon, un malentendant) et ne rattrape que 0,06% des balles mais j'y prends plaisir ce qui était un des buts recherchés .
En moins guindé ça me rappelle le billard où je n'ai brillé qu'une saison. Brillé étant un euphémisme pour masquer le désastre.
Je commence mon deuxième mois et avec certains partenaires j'arrive à échanger des balles et, quelquefois, à faire (un peu par chance) des beaux envois.
(à suivre)