Hier c'était "le" grand jour. Nicolas, mon fils à moi (comme aurait dit Papa Talon)
arrivait de Montréal à Blagnac Airport à midi.
Je ne l'avais pas vu depuis une éternité (euh... 4 mois maximum mais vous le
savez quand on aime on ne compte pas) et il commençait à beaucoup me
manquer malgré nos conférences-skype à peu près hebdomadaires.
A l'heure dite je piaffe devant la "Gate number 5" et, naturellement il arrive par
la 7.
Le choc! mince, bronzé, blondi, en un mot "américanisé" c'est le Nico qui
débarque, nonchalant et souriant malgré 6H de décalage horaire et une nuit
dans un avion.
On retrouve sa soeur sur les Allées Jean Jaurès (elle nous attendait depuis
cinq minutes et appréciait moyennement que des automobilistes s'arrêtent
à sa hauteur et lui demandent si elle "se vendait").
Nous décidons d'aller déjeuner dans un restaurant vietnamien où nous avons
nos habitudes et là, comme un fait exprès, plus rien ne va.
La serveuse habituelle (jolie mais pas aimable) est malade et est remplacée
par un homme qui ne parle pas notre langue, ne connaît pas la carte du
restaurant et est débordé sans réussir à le masquer.
Trois quart d'heure plus tard je suis le seul à avoir eu un plat tandis que ma
fille court s'acheter un sandwich et que Nicolas mange la nappe en papier
pour caler sa faim. Il regretterait presque le plateau repas de l'avion.
Il commence bien le passage toulousain du Québéquois!
A chacun de ses passages je voudrais qu'il soit idyllique pour qu'il ait envie de
revenir et nous consacrer le plus de son temps possible.
A cause d'un resto stupide et mal organisé ses premiers pas dans la ville rose
risquent d'imprimer, cette fois, un souvenir négatif.
Il me semble l'avoir entendu dire qu'il voulait de la nourriture bien Française?
J'ai une bonne idée: on fera ça chez moi. il pourra boxer le cuisinier, le maître
d'hôtel et le caviste (les 3 en même temps) s'il n'est pas satisfait.