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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 07:00

Le principal problème des villes touristiques, c'est qu'elles sont touristiques. Mi août j'ai visité en deux longues et belles journées l'autre grande ville portugaise, celle de Porto.
Ne la connaissant absolument pas nous avons réservé un peu à l'aveugle un hôtel relativement central et, chance, il était impeccablement situé et très confortable.

Décorée comme un appartement d'étudiant et possédant une salle de bains ultra moderne notre base de départ était idéale pour découvrir la ville.

Avec le plan prêté par des amis et celui qu'on nous avait donné à la réception de l'hôtel, sans oublier les conseils des uns et ceux des autres nous étions parés pour une visite de la ville qui ne nous laisse aucun répit.

Naturellement, au début, nous avons un peu "flotté" et avons pris un itinéraire bis certainement pas prévu par les guides touristiques: immeubles vétustes, sales, pauvres, rues tristes et pouilleuses, façades décrépies et populations tristes, nous étions loin du Porto pimpant des tours opérators.

Nos pas, le tramway ancien (façon Lisbonne mais sur un court parcours réservé aux étrangers ou presque) nous a remis sur les rails et nous avons vite rejoint la cohorte des touristes, tee-shirt à message, bermuda, sac-à-dos, lunettes foncées et glace à la main. La rua de Santa Catarina et ses boutiques internationales qu'on voit absolument partout étant l'itinéraire obligé pour qui veut aller vers la gare,la rivière,le téléphérique, les magasins et restaurants pour touristes, le viaduc du métro partagé avec les piétons, les caves de Porto et tutti quanti.

Ce serait mentir de dire que la ville n'est pas belle ni accueillante. ce serait la trahir de lui dénier un puissant charme, de belles perspectives, des belles églises, de beaux monuments, des rues propres et une personnalité marquée.

Le seul bémol, et il est minime, c'est l'aspect un peu trop attrape-touristes de la ville, avec ses parcmètres chers et ses échoppes à souvenirs laids et conventionnels (les poissons aimantés pour le frigo....). On ne peut y remédier et c'est un peu dommage; l'uniformisation des modes de vie et la civilisation de la consommation de masse tendent à effacer la caractère original de nos villes qui finissent par toutes se ressembler.
Mêmes autos;mêmes fringues "sportswear" mêmes babioles à emporter; un standard unique que l'on retrouve de Londres à Berlin et de Lisbonne à New York.

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