J'allume France Inter mardi 11 octobre sur le coup de 14H30 environ. Je cherchais une station service ouverte non pas pour faire le plein d'essence (on n'en trouve plus une goutte ici) mais pour faire la pression des pneus en vue de notre séjour en Vendée en fin de semaine. Le type qui était invité était un concentré de tout ce qui m'insupporte actuellement: un partisan d'une décroissance forte, accusateur public des politiques en général et du gouvernement en particulier, un peine-à-jouir obsédé par l'empreinte carbone et la déforestation, un possédé qui veut nous ramener manu-militari à l'âge de pierre.
Il pérorait en mélangeant tout, en employant des mots qui manifestement lui écorchaient la bouche (capital, économie, libéralisme, financiarisation, entreprises, etc.) et en préconisant des réductions drastiques de tout. "La tête au carré" de Mathieu Vidard est d'ordinaire mieux inspirée. Le mix d'un cégétiste marxiste doublé d'un écologiste totalitaire dans sa pensée et dans ses projets n'a pas sa place, me semble t'il, dans une émission de réflexion.
Pourquoi?
Parce qu'il n'en a justement pas, de réflexion. Juste une suite de parti-pris et d'oukases propres à rendre la vie impossible. Des concepts et des projets qui, s'ils étaient appliqués, nous rendraient la vie aussi heureuse que l'Allemagne de l'Est sous la Stasi, la Roumanie sous la Securitate, l'URSS sous le KGB et autres clubs Med' de l'époque du rideau de fer.
Si le postulat de départ est juste (nous ne pouvons plus continuer à exploiter la terre comme nous le faisons) les solutions proposées seraient pire que la continuation de l'existant.
Le problème c'est que les "écologistes politiques" sont tous bâtis sur ce modèle répressif et inquisiteur. Ils veulent sauver la planète en faisant disparaître l'homme de sa surface... Que les fourmis respirent bien après, on s'en moque un peu, non?