J'ai souvent dit mon goût immodéré et infantile pour quantité de sucreries ennemies de mes dents et prohibées par mes dentistes successifs.
J'en change assez régulièrement parce qu'ils ont le mauvais goût de mourir, de partir à la retraite ou de confier leur cabinet à un remplaçant avec qui le courant ne passe pas. Il me semble difficile d'abandonner mes dents et ma bouche à une personne masquée que je ne connais pas.
J'ai vu "Marathon man" de John Schlesinger dans lequel Sir Laurence Olivier torturait Dustin Hoffman à la fraise. Une fraise de dentiste, pas une fraise Tagada. C'est une scène que je n'ai jamais oubliée.
Actuellement je suis écœuré par les bonbons et je me suis rabattu sur le chocolat. Pas le chocolat noble ni même les chocolats de Noël qu'on a fini le cœur au bord des lèvres, le blanc. (en réalité il est plutôt jaune). La sensation des premiers instants sur la langue est inoubliable et malheureusement rarement récupérée. Une fois les 2 ou 3 premiers carrés avalés le chocolat blanc devient carrément mauvais. Mais je finis la tablette car je ne sais pas m'arrêter.
Il y a le Galak, une tuerie industrielle produite par Nestlé. Elle devient aussi mauvaise qu'elle est bonne quand on y goûte après un long temps d'abstinence.
Il y a le blanc fourré à la noix de coco. On a eu l'idée de mélanger deux ingrédients blancs. C'était une idée, elle n'est pas très bonne.
Il y a le Toblérone Blanc. Là on fait un saut qualitatif important. Le Toblérone blanc contient un bon blanc fourré de miel et de morceaux de nougatine (je crois que c'en est) collant aux dents. Il serait parfait n'eut été cette forme triangulaire esthétique mais pas pratique. Et c'est encore ire, vraiment pire, avec le Toblerone blanc XXL qu'on achète au duty-free des aéroports. Celui-là, nonobstant sa forme, vous conduit au septième ciel.
Tout ce post y conduit d'ailleurs,