Pour ne pas trimbaler mon portefeuille lors de l'ascension du Mont Fourcat
(la seconde en 8 jours) hier dimanche, j'avais préparé mon permis de
conduire (on prenait la voiture de F ou de A mais pas la mienne), ma carte
Vitale (Une chute de 2000m est toujours possible avec un maladroit), 30€
en liquide (Il n'y a pas de bar en haut mais il y en a dans la vallée) et ma
carte bleue pour les péages.
La randonnée a été particulière puisque le brouillard a disputé à la pluie
le droit de nous geler. On ne voyait pas à 10m et celles qui découvraient
la montée n'en ont vu que le chemin.
Au sens strict du terme on ne voyait pas à plus de 4m. Ni devant, ni sur les
côtés ni derrière.
Passons.
Les 800m de dénivelé ont été parcourus avec le regret de ne rien voir des
splendides paysages qu'on ne devinait même pas.
Au retour j'ai mis l'ensemble des vêtements de la randonnée dans la
machine à laver: c'était trempé et sale.
Puis, alors que j'allais prendre une bonne douche j'aperçois mon portefeuille
sur une table.
Comme dans les dessins animés l'ampoule "idée" se met au-dessus de ma
tête: "permis et CB... Tu ne les aurais pas laissé dans le pantalon dans la
machine?" C'est même un "Putain... les papiers" qui me traversa l'esprit.
Je vais à la machine qui se remplit bruyamment. Il faut Bac +10 pour choisir
un programme et si j'y suis parvenu ("arrêt cuve pleine") c'est grâce à un
coup de fil à une amie.
Mais il y a une sécurité et le tambour (qui s'ouvre sur le dessus) restait bloqué.
Ouuuuuuf! j'ai finalement réussi à sortir le permis, la CB, les 30€ et la carte
dite Vitale juste avant que le pantalon, qui était sur le dessus, ne soit englouti
par le tsunami mousseux.
Intacts.
Pour une fois ce n'était pas des Kleenex que j'avais oubliés dans la machine!