Le Président d'Universal, un homme dont le patronyme est déjà passible de poursuites
pour diffamation, donne, dans un livre que je ne vous recommande pas, même pour
l'offrir comme cadeau de Noël à votre beau-père que vous détestez, son stupide avis
de marchand de disques pour fustiger tous ceux qui ne pensent pas comme lui.
L'animal, du genre bobo à placements boursiers et bouclier fiscal tire sur tous ceux qui
rechignent à payer 14,99€ des CD lamentables ne comprenant que 3 titres valables.
Le même qui a vendu, revendu et re-re-vendu ses vieux fonds de tiroir pendant des
années nous demande de sortir nos mouchoirs sur la création et la vente de musique
moribondes.
Un peu comme si le boucher, à l'abattoir, pleurait le veau qu'il vient de saigner.
Les "marchands de disques", comme les marchands d'armes, sont sans doute ce que
le capitalisme a produit de pire.
Ce sont des maquignons uniquement préoccupés de fric et qui se fichent de la musique.
Il n'est que de les voir, vautours obscènes, voleter autour des horreurs produites par les
télé-crochets de la télévision, les saloperies de "comédies musicales" et autres récitals
d'humoristes à 2 balles.
Ils vous prennent pour des cons et vous le crachent à la figure.
Ce qui est nouveau c'est que le plus connu d'entre eux, l'un des plus représentatifs de
la caricature du gros plein d'soupe à cigare et discours tiers mondiste assis sur un tas
d'or éprouve le besoin d'écrire un livre pour nous asséner ses contre-vérités.
Les maisons de disques appellent "talent" ou pire "nouveaux talents" ce qui peut remplir
leurs caisses plus vite qu'une spéculation boursière.
Elles exploitent jusqu'à la nausée leurs catalogue, compilant et "remasterisant" des
rogatons usés jusqu'à la corde.
Le plus insultant dans l'affaire est leur propention à faire du TF1 musical: "cher acheteur
de musique ne vole pas les auteurs, achète ton CD de "Mozart, la comédie musicale" ou
l'oeuvre d'Abd-Al-Malik, l'un des plus consternants rappeurs du moment.
Pour ces gens-là le téléchargement (et le net) est l'objet de leur haine farouche.
Pensez! on peut se passer d'eux!
Comme disait je ne sais plus qui: "ce n'est pas un crime de voler les voleurs".