Il est des mystères insondables (si j'ose dire) qui sont présentés comme des vérités révélées par des personnes dont la fonction devrait au contraire être de les dissiper.
Les sondages sur la popularité du président Hollande (et, dans une moindre mesure de son premier ministre Manuel valls) constituent l'un des plus notables. On nous dit, depuis son élection et à l'exception de la période de l'attentat contre la rédaction de "Charlie Hebdo" que les sondages d'opinion le concernant baissent, et l'on ajoute parfois que c'est de 4 ou 5 points entre deux vagues sondagières.
Or, si 100% constitue le maximum d'interrogés pouvant être satisfaits, 0% est à l'opposé le pouurcentage insurpassable de mécontents. En 4 ans et 2 mois et à raison de sondages négatifs ininterrompus on nous dit -toujours les mêmes- que la côte du président s'établit autour de 13-14-15%. JAMAIS en dessous.
Récemment, j'avais noté dans mon agenda qu'en mai il était à 14% de satisfaits. Il était même précisé que jamais un sondage ne l'avait donné si bas.
Patatras ce matin on me dit qu'il a dévissé de 5 points en juin (on est le 20....) et que son étiage est de ...16%.
Tout cela me rappelle le montant de mes impôts qui diminue tout en augmentant. Ou plutôt qu'on affirme diminuer mais que je vois augmenter...
Un autre mystère réside dans le pourcentage des fameux "prélèvements obligatoires". Depuis des années les factures (EDF, GDF, l'eau, les services, les impôts, les taxes, la nourriture, les biens culturels) augmentent (elles aussi) et ces prélèvements obligatoires ne quittent jamais le chiffre de 45%. La palanquée d'impôts que les gouvernements Fillon II, Ayrault et Valls nous ont infligée n'affecte en rien ce chiffre magique. 45% de prélèvement obligatoire. A vie.
Nous prendrait-on pour des saucisses?