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19 février 2021 5 19 /02 /février /2021 07:00

Je voudrais, avec votre permission, revenir sur la présidence de Donald Trump (2016-2020) qui, en-dehors des USA qui ont dû la supporter, est porteuse de leçons importantes pour l'avenir.

La première de toutes est que la Démocratie est fragile, terriblement fragile. Si un pays se donne comme chef d'Etat une personne psychologiquement fragile voire psychotique il y a peu de recours et guère de possibilités de l'empêcher de faire des dégâts considérables. Sans être  dérangé Donald Trump présentait, longtemps avant son élection et pendant sa campagne électorale victorieuse des signes visibles et inquiétants de mythomanie, de difficultés à affronter la réalité lorsqu'elle le contredisait, de propension disproportionnée au mensonge, d'incapacité à fixer longuement son attention, de mépris pour ses adversaires en général et pour tous ceux qui ne pensaient pas comme lui en particulier, des lacunes intellectuelles et de culture générale et d'être une personnalité autocentrée.   

Comme si cela ne suffisait pas Donald Trump partait d'un postulat faux et dangereux: il se référait à son expérience de chef d'entreprises pour gouverner un pays alors que cela n'a -pratiquement- aucun rapport. 

Si l'on ajoute ses rapports douteux avec les femmes, une sexualité sans doute discutable (beaucoup des "affaires" de harcèlement ont été étouffées et celle des "golden showers" des débuts du mandat et qu'avaient dévoilée les Russes a été escamotée), une instabilité dans le comportement et un mépris évident de la politique et des buts de celle-ci on a le tableau clinique d'une présidence échappant à toute rationalité et devenant "dangereuse" parce que toxique. 

De fait avec sa folie de commenter sa présidence par une avalanche de tweets, son flirt poussé avec l'extrême-droite et tout ce que l'Amérique compte de suprémacistes blancs et ses rapports curieux avec ses homologues chefs d'Etat on a vu le chaos de près. Terminons ce portrait implacable par ce qui s'est révélé au fur et à mesure de la présidence Trump: l'incroyable usage qu'il faisait de fausse nouvelles, de fausses informations, de mensonges bricolés que lui-même qualifiait de "vérité alternative". 

Il y avait du Mussolini dans Trump. Du Berlusconi également. Un peu de Sarkozy et n'oublions pas la démagogie d'un Bolsonaro. 

La fin de mandat, apocalyptique dans sa folie et ses outrances a montré que nous ne devons jamais confier les rênes de nos pays à des personnalités border-line.

Si les quatre folles années de Trump à la Maison Blanche ont permis cette prise de conscience alors elles n'auront pas été inutiles.

Mais j'ai des doutes!
 

 

 

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