Je crois que la personne qui a conçu la rampe circulaire permettant d'accéder au premier et deuxième sous-sol de mon immeuble était un sadique, un maffieux en cheville avec les carrossiers du quartier, un architecte sans le diplôme et un authentique bon à rien. Il a dû s'entraîner avec des Lego!
Même un très bon conducteur, un jour, frottera le mur en béton nu. Pas besoin d'algorithmes pour le démontrer: ç'est un miracle quotidien de descendre au parking: les néons ne sont pas synchronisés et ne s'allument pas à votre passage, la rampe est quasiment à angle droit et vous êtes sur 3 roues un bref instant, votre bas de caisse avant frotte au palier et les places de stationnement ont été dessinées par un être malfaisant.
Une fois garé vous n'êtes pas au bout de vos peines: les portes palières sont équipées de portes aux serrures récalcitrantes qui s'ouvrent... dans le mauvais sens. La porte pare feu empêchant presque celle du parking de s’ouvrir. lorsque vous êtes chargé c'est l'enfer.
On devrait obliger les concepteurs de pièges à humains appelés immeubles à vivre deux semaines minimum dans leur œuvre. Les balcons des voisins qui inondent le vôtre, les ascenseurs rassurants comme ceux d'un film d'épouvante, les portes se contredisant, les minuteries trop courtes, les locaux à vélos exigus et humides, les "parties communes" conçues pour gâcher la vie... ils seraient contraints de les utiliser!
Le plus beau, malgré ces malfaçons qu'on jugerait presque voulues est que l'immeuble est sympathique, que la majorité des habitants le sont également et qu'il y a une vraie ambiance dans la résidence!