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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 14:55

Pour moi le summum de la vie réussie c'était celle des rock stars.
Fric, femmes et maisons sublimes, bagnoles merveilleuses, palaces,

promiscuité avec des personnes passionnantes (peintres, photographes,

sculpteurs, cinéastes, metteurs en scène de théâtre, acteurs...), liberté

et aucun souci des apparences et du qu'en dira-t'on.

Quelle déception! j'ai lu coup sur coup les biographies qu'ont écrites

Eric Clapton et Keith Richards. Les livres sont bien, mais les vies vaines et

pitoyables. Terribles même.

Ils sont mal dans leur peau, boivent comme des cons, se droguent de

manière absolue et définitive pendant des siècles, ne côtoient finalement

que des gens de manière artificielle et des personnes sans intérêt...

Leurs relations avec les femmes sont effroyables (il faut lire la relation de

sa liaison avec Carla Bruni qu'en fait Eric Clapton, c'est terrifiant,  tout comme

celle de Keith Richards avec Anita Pallenberg mais dans un autre genre).

 

Naïvement je croyais que comme Bill Wyman avec Chagall les rock stars

passaient leur vie à croiser des personnes passionnantes.... en fait ils

passent le plus clair de leur temps défoncés à vomir avec des loques comme

eux (cf Richards et Parsons, Clapton et Raddle etc)

 

Franchement leur fortune, leurs Ferrari, leur putes de luxe et leurs îles pour

milliardaires alcoolos ils peuvent se les garder.

Ce n'est pas une vie meilleure que les nôtres.

The dream is over chantait Lennon (qui n'apparaît pas comme quelqu'un de

brillant dans les 2 biographies citées). oui. Over.

 

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:25

Il est un petit jeu auquel j'ai toujours aimé jouer. Lorsqu'au restaurant, ou ailleurs, je

vois que quelqu'un écoute notre conversation, quelle qu'elle soit, je me mets à

proférer des insanités.
Je n'ai jamais manqué de partenaires qui s'adaptent, sans explication, à la situation.


j'ai connu une femme qui était championne du monde pour repérer celui ou celle qui nous

"espionnait" et embrayait rapidement sur des sujets improbables ou ridicules afin

que l'indiscret(e) comprenne le message.


Elle était capable de dire des monstruosités et son inventivité rejoignait la mienne.
Depuis que j'ai dû changer d'interprète, sans même être obligé d'expliquer les règles

du jeu, j'ai vécu d'autres moments similaires avec la même jubilation,.


Pas plus tard qu'hier soir, à la Brasserie des Arts à Toulouse (vers 21H15... Si

l'indiscret solitaire lit mon blog!!!) j'étais avec un ami italien et, voyant qu'on était

écoutés il s'est mis à raconter des conneries salaces avec un ton de vérité confondant.

Prenant soin de mêler des noms de toulousains connus dans des épisodes ridicules.


Je lui ai fait remarquer que si la table voisine nous écoutait discrètement avant cette

conversation elle ne perdait pas une miette de notre conversation maintenant, au risque

d'attraper un torticolis.

 

C'est gamin, je le reconnais, mais je trouve "jubilatoire" de confondre les indiscrets tout

en m'amusant.
Essayez, vous verrez, c'est irrésistible.

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 16:56

J'ai vu le film qu'Yves Jeuland a consacré à la dernière campagne régionale de

Georges Frêche en Languedoc Roussillon.
Je tiens à dire de suite que le film est magnifique et que le 1er rôle tient ses

promesses.
Bien que très affaibli l'homme est sur sa lancée, dit son lot de saloperies et

regarde son petit monde s'agiter devant lui avec un mépris souverain.

"La politique c'est comme l'andouillette, disait Edouard Herriot, ça doit sentir un

peu la merde mais pas trop".
Ce n'est pas ce film qui le démentira: on y assiste à un défilé de personnes plus

pitoyables les unes que les autres.
De Jean-Pierre Elkabach, faux-cul madré, à l'entourage de Frêche c'est une

galerie de larbins, de minables, de profiteurs, de menteurs et d'hypocrites.

Pour dire franchement l'impression générale: on est dans un vivier de cons.

Même les électeurs, cocus et bafoués sont contents de l'être et en redemandent.

Ce film vous dégoûtera à jamais de la politique.  

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 09:27

J'ai été élevé dans un culte primaire: celui de la beauté. Ma mère surtout ne jugeait les

autres que sur 2 critères: leur "éducation" et leur beauté.
Les critères physiques étaient rédhibitoires et on réussissait ou pas l'examen.

On se rendait bien compte que ces critères étaient limités et que d'autres pouvaient

avoir beaucoup plus de poids (la gentillesse, l'intelligence, l'humour, la force, la

douceur, le mystère, l'aura....) mais on subissait cependant cette loi non écrite qui

s'insinuait sournoisement en nous.
Qui s'insinuait en moi.
De ce fait, pendant longtemps, quelqu'un qui ne répondait pas à de sévères mais vagues

critères de beauté ou d'éducation ne pouvait prétendre à mon intérêt.
Il faut dire que quand je rentrais à la maison avec une fille qui ne satisfaisait pas à

l'examen maternel j'avais droit à un commentaire du style: "c'était qui le petit trognon avec

qui tu es venu hier?".

"Petit trognon" était une appréciation gentille. Les mots "monstre", "hideuse", "boudin",

"vulgaire", "énorme" etc était plus la norme.

Une de mes soeurs avait le même jugement glacé et 2 ou 3 remarques de ce type me

faisaient presque condamner la malheureuse qui n'avait pas plu.

Heureusement je me suis assez vite extirpé de ce carcan ridicule mais je vois parfois à

l'oeuvre chez moi ce racisme anti-pas-beaux.

Le plus drôle c'est que ma famille comporte très peu d'Apollons et de Daphnées. Aucune

Circé n'y a vu le jour et, question "éducation" il y a toujours mieux et plus ailleurs.

En voyant toutes ces actrices et tous ces hommes qui passent par le bistouri je vois que

ce culte de la beauté n'a pas eu lieu que chez moi: avec celui de la jeunesse (mais les 2

sont intrinsèquement liés) ils façonnent des déséquilibres inutiles et stupides.

Cette "mode" des seins faits au tour, des nez rectifiés et des lèvres épaisses est absurde.
Berlusconi avec ses cheveux de Ken, ses yeux sans poches et ses traits lisses est

parfaitement grotesque.

Quand on s'attache ainsi au superficiel, comme le fait ce début de siècle, c'est parce qu'on

est pas capable de s'attaquer à l'important.

Le rêve du "Jacky" de Brel est désormais la norme: on est "beaux et cons à la fois".

Et puisque je cite un chanteur laissez moi terminer par un aphorisme de Gainsbourg:

"la laideur a ceci de supérieur à la beauté: elle dure plus longtemps".

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 08:32

Que la presse française soit chère et égocentrée nul n'en disconvient. Qu'elle soit partiale,

aux mains de capitaux et peu inventive est un constat évident.
Il est impossible de ne pas être accablé par la permanence des mêmes analyses dans

"le Figaro", d'être agacé par les prises de position prévisibles de "Libération" et ennuyé

par les pesantes et conformistes visions du "Monde".

C'est vrai, les quotidiens français sont vieillots et ennuyeux. Leurs fausses audaces et

leur vrai conformisme finit par en freiner la diffusion et la lecture.
Cependant il y a, entre ces titres et la "presse" gratuite, un fossé impossible à combler.

Les journaux gratuits sont à le presse ce que le Lac du Bois de Boulogne est à la

Méditerranée.

 

Rien n'est plus vain que ces titres en 6 pages qu'on vous donne négligemment. C'est à

peu de choses près le même principe que la télévision dans son ensemble: l'information

est survolée mais sans intelligence ni but pédagogique.
A chaque fois le plus petit dénominateur commun est recherché et les "pages"consacrées

au sport et aux "people" sont bien plus nombreuses que celles consacrées à la politique

ou à l'économie.

L'effort est porté sur les détails,  les petites phrases lues partout et l'information bébête qui

n'apporte rien.

Les quelques signatures connues sont consternantes (Séguéla, Morandini...) et enfoncent

le clou: lecteur achète la console de jeu page 4, va voir le film de la page 3 et regarde les

programmes de la chaîne de télévision qui appartient au même propriétaire que le torchon

que tu as entre les mains.

Une fois encore une idée (offrons un journal à ceux qui n'ont pas l'habitude d'en lire) est

détournée pour en faire une purge (voilà le journal nullissime qu'on t'offre).

Le plus souvent ces tristes journaux finissent dans les poubelles transparentes ou sur le

trottoir.
En passant on peut lire leurs titres vulgairement accrocheurs et l'on ne peut s'empêcher de

penser à l'inutilité de consommer tant de papier pour si peu de chose.

 

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 09:43

Le monde journalistique, les économistes, les décideurs et les gens "qui comptent" (aux 2

sens du verbe) ont choisi: ce sera Dominique Strauss-Kahn.
Nullement refroidis par l'opération Balladur (1995) qui les vit tous s'enflammer pour le

premier ministre de la seconde cohabitation ils sont prêts à réitérer la même erreur.
On se souvient que l'élection présidentielle était "pliée" dès janvier tant les instituts de

sondage (en fait des officines d'intoxication) le donnaient gagnant dans tous les cas de

figure.
L'homme était parfait, modéré en tout, une sorte de garantie que le CAC 40 et ses affidés

pourraient encore ronronner discrètement pendant tout un quinquennat.

On sait ce qu'il advint: Jospin arriva en tête au premier tour, Chirac coiffa sur le fil le candidat

des médias et on eut droit à 12 ans de présidence émolliente du député de la Corrèze.

Une belle opération!
Aujourd'hui se mettent en place les mêmes manoeuvres: Dominique Strauss-Kahn est le

"sauveur" attendu par tous. Moins il en dit plus on lui prête des idées merveilleuses.
Moins il en fait meilleure est sa stratégie et plus il est loin, plus idéal il est...
A ce rythme il sera balladurisé l'été prochain et plus personne ne pariera un kopeck sur lui.

L'homme est ce qu'il est, son côté "bling bling" n'est pas moins clinquant que celui du

président actuel, son train de vie et sa fortune personnelle font que ce grand bourgeois

aura quand même du mal à faire rêver... les 2 000 000 de smicards et les 5 millions de
personnes vivant avec moins que le SMIC.

On s'en fiche: il plaît à Minc, à Attali, à BHL et à Barbier!

On a déjà oublié toutes les casseroles (pourtant fort importantes) qu'il traîne (les affaires de

la MNEF, ses honoraires d'avocat quand il était ministre, la cassette Mery qu'il avait chez lui

etc...) et aussi le fait qu'en 2007 les socialistes n'en ont pas voulu pour les représenter, lui

préférant très nettement Ségolène Royal.
Soudain il est paré de toutes les vertus et attendu comme le sauveur.
J'espère que son éventuelle candidature fera le poids face au président-candidat qu'il aura

à battre.

Pour ma part je crains que la presse fasse un calcul fort peu politique: avec Strauss-Kahn on

vendra du papier avec toutes les affaires qu'on a et qu'on aura en stock.
J'espère me tromper.

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 18:21

Aujourd'hui, pour le boulot, j'étais à Ayherre, dans le pays basque. (Même en cette

période c'est magnifique).
A midi j'ai déjeuné dans un restaurant typique de cette région: une grande salle

avec une belle ambiance.
Hélas un poste de télévision allumé qui trônait en son centre.
Allumé sur l'émission la plus débile qu'il m'ait été donné de voir dans ma pourtant

longue vie.
L'animateur était un grand con qui forçait sa bonne humeur et faisait des plaisanteries

de garçon de bain.
Une saucisse bête et contente d'elle, un animateur peut-être encore plus navrant que

les autres. J'avoue que je ne le connaissais pas, bien qu'il ne soit pas si jeune.
La bêtise triomphante, la vulgarité de l'animation et du plateau, la connerie des questions,

la stupidité satisfaite des candidat(e)s qui surjouaient leur plaisir...

tout indiquait le clinquant abrutissant de TF1, tout montrait qu'on s'occupait activement du

"temps de cerveau disponible".

J'ai réussi, dès l'entrée, à m'abstraire de cette horreur et à ne plus l'entendre ni la voir.
De temps à autres me venaient cependant des bruits de la télévision: des salves

d' applaudissements, un rire idiot, une musique pénible et toujours cet animateur pitoyable

dont le salaire doit être proportionnel à la bassesse.

C'est cela qui est si difficile à notre époque: on ne peut pratiquement pas échapper à son

emprise. Réfléchir, penser ou méditer sont des exercices quasi-impossibles.
La vulgarité trépidante et mercantile de ce temps vous agresse en permanence.

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 17:58

Quand je fais des photos je veux les voir immédiatement. Quitte à les copier sur mon

ordinateur et à les perdre toutes si je ne les ai pas sécurisées (vécu).
Quand je veux une musique je mets mon i-phone devant l'autoradio, je sais qui c'est

et le titre, je télécharge le soir et je l'ai sur mon i-phone le jour même.

Amy Winehouse c'est djà la préhistoire. Un tube c'est 2 semaines. Une carrière c'est

un album.

Le CD de 2008 de tel ou tel groupe est une antiquité.

2008? c'était quand déjà?


Quand je veux voir un film je veux qu'il soit disponible en streaming ou le voir à l'écran

dans les 24H qui suivent sa sortie.
1 semaine après il est déprogrammé pour être remplacé par un autre "block-buster"

dont toute la presse (et le Grand Journal de Canal+) a parlé.
Je n'attends pas 6 mois pour avoir le DVD ou le blue-ray: un DVX gravé fait l'affaire.

 

Le restaurant "in" de 2009 est totalement hors sujet. Ringard et dépassé.

idem pour la boîte de nuit ou le salon de thé où tout le monde se précipitait il y a 6 mois
encore.

Houellebecq a eu le Goncourt? Ouh l'affreux tocard! Dujardin? berk! Beigbeder??? Out!

Nous vivons une merveilleuse époque où, plus que jamais, règne la dictature de

l'immédiateté.
Je plains ceux qui essaient de suivre le mouvement.

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 17:01

Je reviens sur l'idée qui me traverse l'esprit lorsque je double un de ces camions à bestiaux rempli

d'animaux apeurés qui ignorent pourtant tout de leur funeste destin.
Je ne suis pas végétarien, je ne suis pas pour qu'on le devienne et je n'ai pas de "sensiblerie"

disproportionnée pour la cause animale.

Par contre j'aime les animaux et trouve que rien n'est plus apaisant que des bovins dans un champ.
Ce sont des animaux imposants et beaux qui semblent s'accomoder pacifiquement de la terrible vie

qu'on leur fait.
Les vaches doivent donner du lait dans des proportions insensées, véler régulièrement sans même

apercevoir leurs veaux, vivre une courte partie de leur vie et finir dans des conditions atroces après

un voyage vers l'abattoir éprouvant.
Je me souviens qu'un été, la ferme d'à côté avait vendu deux vaches dite de "réforme" (c'est à dire

promise à l'abattoir parce que trop vieilles ou ne donnant plus assez de lait) et qu'un camion était venu

les chercher.
Les 2 bêtes meuglaient à perdre haleine, ce qui montrait qu'elles ressentaient quelque chose.

Les autres animaux, restés dans l'étable leur répondaient: c'était troublant.


D'ailleurs les quelques films que j'ai pu voir sur les abattoirs ou sur la "filière viande" montrent sans

contestation possible que ces animaux, et la plupart d'entre eux d'ailleurs (veaux, agneaux, moutons,

cochons....) sentent la mort, de leurs congénères comme la leur.

Nos sociétés ont développé la consommation comme jamais dans l'histoire. Celle de la chair

animale a aussi connu cette inflation et il est peut-être temps de se demander si notre métabolisme

en a tant besoin.
Est-il vraiment indispensable de manger toute cette viande?

d'en ingérer une fois par jour sous ces

formes hypocrites de hamburger ou de surimi? de nuggets ou de saucisses?

Entre le "steak haché" compris entre 2 morceaux de pain et l'animal tué en début de chaîne il est

quasiment  impossible de faire le lien. Pourtant, et le scandale de "la vache folle"l'a prouvé par

l'absurde, dans un bovin adulte tué pour la viande, une bonne partie de l'animal ne sert à rien et on

ne sait qu'en faire.

J'espère que chacun d'entre nous, un jour, comprendra que l'industrie alimentaire nous fait consommer

bien plus que nécessaire de cette chair animale et en tiendra compte dans son alimentation.

On me renvoie toujours la mort du taureau pour me reprocher mon ancien goût pour la corrida:

je l'accepte et le comprend. Mais ces abattoirs qui tuent en flux tendus pour nous gaver de viandes

inutiles valent-ils mieux que les arènes?

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 09:49

Quand on me parle de "la magie de Noël" j'ai envie d'aller au centre de formation

des pères Noël, d'en prendre une dizaine en otage et d'en massacrer la moitié.

L'idée que dans 15 jours on va se taper du foie gras farineux, des hîtres vertes et

grasses, des charcutailles lourdes et du saumon d'élévage me révulse.
Et heureusement qu'on est pas aux USA: on devrait en plus manger de la dinde!

(notez que de ce côté de l'Atlantique on n'est pas obligés de manger cet infecte

volatile mais le supporter... ça oui)

On va s'échanger d'ineptes cadeaux, qui nous ont contraints à faire la queue dans

des magasins bondés, à faire d'autres queues pour les envelopper et qui ne nous

ont pas satisfaits quand on les a choisis.
Pensez alors comme ils peuvent plaire aux destinataires!

Bon d'accord il y a les enfants.... Mais ces générations d'enfants ne veulent que des

jouets débiles et hors de prix.

Le livre animé en carton ne les fait pas kiffer!

On ne la regardera pas mais on sait déjà que la messe de minuit sera retransmise

de Mars, on sait que Drucker fera chanter "Douce nuit" à Mylène Farmer et une floppée

de travelos déguisés en pères-Noël en shorts, on sait que la boulangère du coin vous

vendra déjà ses immondes galettes huileuses, que vous n'échapperez pas au boudin

blanc chez Mamie, que les éboueurs viendront vous tirer 50€ que vous destiniez à la

nièce un peu azimutée de votre compagne et, last but not least, que le postier qui ne

vérifie jamais si vous êtes chez vous et vous oblige à aller chercher vos recommandés

A.R à la poste vienne vous vendre son minable calendrier et toutes ces sornettes de

"fêtes".

Moi, ces villes enguirlandées, ces sapins partout, ces musiques mielleuses et cette

méga-fête du consumérisme borné m'indisposent.
Je ne veux pas penser aux abattoirs qui font des heures supp' (mais je vois tous les

camions pleins de ces pauvres bêtes prêtes à être massacrées), à ces millions de

bouteilles qu'on va écluser, à ces vilains chocolats industriels qu'on va engloutir, à

ces soirées où l'on s'endimanche pour se bâffrer.
Vivement le 3 janvier qu'on reparte au boulot, qu'on boive des cafés de base dans des

gobelets en maïs et qu'on ne me parle plus de ces "fêtes".
Dire qu'autrefois j'aimais ça! Là dès le mois d'octobre on sent la fébrilité consommatrice

se mettre en branle et ça me tue!

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