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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 08:05

A la faveur de la mort de Ben Laden il y a ceux qui exagèrent dans les 2 sens: soit ils

minimisent le néfaste du personnage soit ils en rajoutent et iraient jusqu'à le comparer

à l'incomparable.
Que Ben Laden ait été une calamité humaine qui en disconviendra (hormis quelques

fanatiques incapables d'un semblant de raisonnement)?

Oser le comparer à l'ignominie des nazis est une autre chose: rien n'est comparable

à la barbarie nazie.
Elle est unique et la tache qu'elle a porté à jamais sur l'humanité toute entière est

indélébile;

Les horreurs commises par les hommes et celles dont ils sont capables sont une

chose et le nazisme une autre.

Le processus industriel de meurtre des juifs, le fait qu'on soit allé les chercher dans les

coins les plus reculés de l'Europe pour les massacrer en Pologne (et dans quelles

conditions) n'a aucun équivalent.
La sauvagerie, la brutalité et l'inhumanité de l'armée allemande et de ses accolytes n'a,

dans toute l'histoire, aucun précédent .

Le simple respect de l'histoire, celui des innombrables victimes de la monstruosité

nazie fait qu'on ne peut pas, qu'on ne doit pas, faire des comparaisons qui sont non

seulement fausses mais fondamentalemement injustes.

Toutes les personnes qui ont été niées, torturées, avilies et finalement massacrées à

cause de ce régime restent à part.
Ceux qui veulent à tout prix charger d'autres assassins ou d'autres systèmes politiques

en les comparant au IIIème Reich font une mauvaise action.
Il y a des degrés dans l'horreur et l'Allemagne nazie, où qu'elle ait agi, l'a fait de telle atroce

façon qu'elle sera toujours isolée et en tête de ce terrifiant palmarès.
C'est le seul régime, de toute l'histoire des hommes, dont le seul but était d'imposer par la

force la loi du plus fort et l'éliminition progressive de groupes humains non pour ce qu'ils

avaient fait mais pour ce qu'ils étaient.

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 08:24

De temps en temps il faut s'accrocher pour ne pas tout laisser tomber.
Prenez la mort de Ben Laden par exemple. Je suis d'accord qu'il n'est pas "bien" de se

réjouir de la mort d'un homme mais l'individu est responsable d'au moins 8000 morts

très violentes, d'une radicalisation de l'Islam et d'un climat mondial désastreux.
Il a déclaré la guerre aux Etats Unis, ces derniers l'ont retrouvé et exécuté. Point.

Je ne vois pas où il y a matière à polémiquer.
Al Qaeda n'a pas été regardante sur les conditions dont les familles retrouvaient les

corps de ses victimes et remplir des bombes de clous n'est sans doute pas la meilleure

façon de protéger l'intégrité des corps.

La religion catholique, par exemple, souhaite aussi que le corps des défunts reste entier et

soit enterré...
De ce fait entendre des personnes disserter sur la façon islamique ou pas dont on aurait

immergé ("en mer"!!!!!) le corps de Ben Laden est proprement hallucinant.

En France il y a en permanence des journalistes mais aussi des faiseurs d'opinion pour

qui rien ne se passe jamais comme on le dit.
On les désigne parfois sous le nom de "partisans de la théorie du complot" tant ils sont

persuadés que chaque vérité est en réalité un mensonge.

Personne n'a marché sur la lune (à part Tintin, admettent-ils du bout des lèvres),

aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone, ceux qui ont détruit les tours jumelles ont

été téléguidés par la maison blanche de George W. Bush, Kennedy a été assassiné par la

mafia etc etc.

Pour en revenir à Ben Laden je me demande à quoi servent ces palabres sans fin sur  le nom

du successeur, sur l'éventualité d'autres attentats-représailles, sur la traque avec ou sans

le Pakistan, sur les photos du corps (diffusées ou pas?) et enfin sur la manière dont les

américains ont détruit le corps.

Cet homme a tellement causé de malheur que sa fin était amplement méritée. S'il avait

voulu mourir en bon musulman il n'avait qu'à respecter l'un de ses dogmes: "Tu ne tueras

pas".

Avec son palmarès il aurait été stupéfiant qu'il finisse dans son lit.

 

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 18:12

Ainsi Falcone et Pasqua sont lavés et innocentés.  Merci M Guéant. Leurs précédents juges

sont "déjugés".

Nous sommes contraints de croire à l'innocence (dans ce dossier) de l'ancien ministre de

l'intérieur et des autres comparses de l'affaire dite "Angolagate".
Après les affaires Tapie qui a court-circuité la justice ( Merci M Sarkozy, merci Mme Lagarde)

et s'est vu remettre par l'Etat la coquette somme de 45 millions d'euros de dommages et

intérêts,

Après le rabibochage des Béttencourt, mère et fille juste avant le procès de l'ineffable François

Marie Banier (Merci qui?)

et après les procès ajournés de Jacques Chirac et de Gaston Flosse le doute n'est plus

permis: parfois la justice a des ratés!!!!!!!!!!!

 

On cite toujours ce pauvre La Fontaine et sa justice différente "selon qu'on est puissant ou

misérable". On ne m'enlèvera pas de l'idée que la "République exemplaire" annoncée par

le futur président en 2007 n'était qu'un gimmick de campagne, une promesse bidon qui

n'engageait que les gogos qui y avaient prêté foi.

La justice est aux ordres du pouvoir, elle l'a toujours été et le sera toujours. Sous Chirac on

envoyait des hélicoptères quérir des juges faisant leur trekking dans l'Himalaya pour sauver

les Tibéri, sous Mitterrand on nommait garde des sceaux ceux qui pouvaient le mieux jouer

les extincteurs et sous Sarkozy on ne se donne même pas la peine de faire semblant.

 

Dans le même temps, et tant pis si on m'accuse de populisme, ne donnez pas votre nouvelle

adresse aux impôts, brûlez un feu orange, insultez -même légèrement- un contrôleur SNCF,

rebellez-vous pendant une garde à vue...Vous verrez si vous êtes traité comme ceux que j'ai

cités plus haut!  

 

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 08:30

La situation de vacancier doit être propice à la pensée. Aujourd'hui encore c'est un souvenir

d'enfance qui m'a marqué que je relate ici.


Je devais avoir 5 ou 6 ans. Mes parents étaient eux-mêmes en vacances et, pour le Parisien

que j'étais le Cher (ou était-ce la Nièvre?) avait le goût de l'aventure et la couleur du plus

absolu dépaysement.

C'était, autant que je m'en souvienne, une campagne de hautes herbes, de maisons rustiques

et inconfortables, de marais et d'arbres géants. Les animaux étaient partout et la campagne

ressemblait à la campagne.

Le lieu s'appelait "les Poteries" et la France de ces années était très primitive: au café du coin

les hommes jouaient à la belote, l'ivrogne de service était mort en tombant d'un arbre et

l'idiot du village était accepté par l'ensemble de la communauté, "touristes" compris.

Comme son nom l'indique, le village était consacré aux potiers et des fours à céramiques y

fonctionnaient à l'année.

Petits garçons nous accompagnons partout mon père qui avait la religion des promenades

interminables et celle de la cueillette des girolles. (il avait un 6ème sens qui le faisait accepter

puisque ce n'étaient pas les coins à champignons connus qu'il découvrait!)

 

Mon souvenir concerne une nuit et reste assez précis, comme tous les souvenirs, sur certains

détails et pas sur d'autres.
Je me souviens, par exemple, que ma mère était présente, qu'un habitant du cru ouvrait la

marche avec une lampe électrique et que mon père n'était pas le "meneur".
Au détour d'un chemin le petit groupe bruyant que nous formions (moi j'étais intimidé par la

nuit et les bruits, sans parler des vers-luisants, nombreux à l'époque) nous tombâmes sur

un crapaud. Pas une belle reinette ou une jolie grenouille. Non!

Un crapaud lourd et bosselé, à l'air débonnaire mais peu engageant. J'ai le souvenir d'yeux

jaunes et d'une absolue placidité. L'animal n'a pas cherché à fuir.
Le villageois, avisant le bout rougeoyant de la cigarette de mon père proposa de "faire fumer

le crapaud".

Mon souvenir s'arrête là. Impossible de dire s'il a fumé, s'il a éclaté (comme l'avait annoncé

l'homme) ni rien du retour après cette équipée.
Je me souviens seulement de la balade nocturne, de moi petit sur le chemin humide et de

cette bonne bête de crapaud.
Et moi intéressé par la suite et en même temps confus qu'on veuille le tuer... et que ma mère

ne s'y oppose pas.
Pourquoi j'ai pensé à ce souvenir d'enfance? je n'en ai pas la moindre idée!

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 20:53

Quand j'étais petit, je vibrais aux films de cow-boys et d'indiens: rien ne me plaisait plus (mais

m'angoissait aussi, il faut le dire) que ce moment des films pendant lequel les Sioux, les Apaches,

les Commanches ou les Séminoles préparaient une attaque en se regroupant et en jouant des

musiques guerrières qui en indiquaient l'imminence.

 

J'ai adoré aussi, sensiblement au même âge, ces films qui parlaient des Zoulous et de l'armée

britannique et qui, eux aussi, possédaient ce moment de bravoure, avec musique et chants

guerriers qui arrivaient même à faire perdre leur flegme aux vaillants guerriers de sa Majesté.

 

Dimanche 1er mai, à Toulouse, le slogan était concis quoi que précis: "Cette société là // on

n'en veut pas".
Là aussi des tambours impulsaient un rythme aux 7 mots qui étaient scandés, en tête de cortège,

par des femmes déterminées.
Si "cette société là" était toujours sur le même ton plat, "on n'en veut pas" suivait un rythme ascendant.
Au bout de 10 ou 20 fois c'était même des hurlements. Puis ça recommençait.

J'étais loin, j'ai vaguement vu la manifestation déboucher de la Rue de Metz vers le Pont Neuf mais

je les entend encore.

 

Ce refrain, ce mantra même, m'a rappelé mes films d'enfants et les veillées d'armes des "indiens"

d'Amérique.



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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:40

Dans le magazine de fin de semaine du "Monde" j'ai lu un merveilleux article sur Picasso et

sa générosité.
Outre son prodigieux et prolifique talent, le génie du XXème siècle avait une personnalité

étonnante que d'aucuns essaient stupidement de salir de nos jours.
Comme tout homme son caractère et sa personnalité avaient de multiples facettes et il est

évident qu'il n'était ni ange ni démon.
Un génie, un des hommes les plus extraordinaires que l'humanité ait connus, un Mozart

un Einstein, un de Vinci.
Picasso aimait les femmes et les a aimées jusqu'à sa mort, en 1973. Il savait les couvrir

de cadeaux tout comme il savait être très généreux avec ses jardiniers, ses graveurs, ses

chauffeurs, ses logeurs et une quantité d'autres personnes.

Fidèle à son soutien des Républicains espagnols et du Parti communiste le peintre les

a régulièrement aidés en leur donnant des oeuvres pour qu'ils les revendent.

 

L'article, qui contient de savoureuses anecdotes et des reproductions de dessins malconnus,

montre un homme attachant et très au-dessus des contingences matérielles: il est dit,

par exemple que le peintre "est passé de l'extrème pauvreté  à la richesse extrème".

 

Lire des aspects de sa vie et de son oeuvre donne envie de prolonger ce moment et d'aller

regarder des livres d'arts et des biographies le concernant.

 

Je me souviens de ce merveilleux film de Henri-Georges Clouzot: "Le mystère Picasso" qui

date de 1955.

Ce film c'est comme si le vrai Mozart composait devant nous la structure de "Les noces de

Figaro", plus des concertos et une symphonie: Picasso, dans ce film, montre en direct,

l'incroyable et stupéfiante étendue de son talent, la spontanéité de son inspiration et sa façon

de peindre.
A aucun moment on a l'impression d'un travail: Picasso semble presque peindre sous la

dictée d'un être invisible. sa main court sur différents supports et c'est tout simplement

prodigieux.

 

Pour revenir à l'article du "Monde" cette anecdote merveilleuse:  Huguette et Jean Ramié

reçurent, comme cadeau de mariage, une fresque qu'il a dessinée dans leur cuisine: "on était

en location, raconte Huguette, Quand on est partis, on a essayé de séparer la fresque... tout

s'est cassé".

 

 

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 01:29

Au détour d'un déménagement des mots anciens que j'écrivais à mon fils alors qu'il

était encore lycéen me sont retombés devant les yeux.
Comme c'est étrange de se replonger, par la grâce d'une feuille écrite, dans une époque

et des sentiments oubliés.
Je ne me souvenais plus de ces combats à fleurets mouchetés. Mes ennemis d'alors

s'appelaient "Alerte Rouge" et étaient des jeux. Il y avait aussi les soirées arrosées et

les mille raisons qui font qu'à 16/17 ans on a envie de tout sauf d'étudier ses cours et de

préparer son bac .

 

Je me suis relu sans déplaisir et aperçu que je n'étais pas si démissionnaire que celà

en tant que père. J'expliquais, avec humour, colère et, il faut bien le reconnaître, fatalisme
que ne rien faire n'était pas la meilleure manière de se préparer un avenir décent.

Comme dans toute correspondance, plus encore peut-être que dans une correspondance

classique, il aurait été plaisant de connaître les réponses qui m'étaient faites.

 

Ne voulant pas transformer la maison et la vie familiale en nouveau Vietnam je me contentais

le plus souvent de ces admonestations écrites.

 

Avec le recul de 10 années environ je m'aperçois que ces leçons, verbales ou écrites, étaient

entendues et que N*** en a pris le meilleur tout en restant lui-même.

Ce n'était pas un "bûcheur", être dans les meilleurs ne l'intéressait pas. Il comptait sur ses

ressources personnelles, sur son étoile et sur le fait qu'il savait ce qu'il voulait.

Toutes mes peurs et toutes mes craintes de l'époque, mon impuissance parfois, ont

finalement été vaines: le destinataire de ces petits messages aigres a fait un parcours

intéressant, courageux et assez admirable. En plus il a eu une adolescence plutôt joyeuse

et insouciante, sur le chapitre des études en tous cas.

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 10:31

Un scandale, une ignominie. Pensez donc! le site Médiapart accuse la Fédération Française de Football de vouloir, je cite avec des pincettes: "moins de noirs et moins d'arabes".

C'est tout juste si elle n'aura pas dit qu'elle voulait un peu plus de Français blancs du style Ribery.

Après avoir vu jouer l'équipe de France au dernier Mondial, celle dans laquelle Georges Frèche voyait "trop de blacks" on ne peut que s'indigner de propos aussi offensants.

Ou bien se demander si, un jour, l'hypocrisie des médias et des faiseurs d'opinion s'arrêtera.

L'équipe de France de 2010 a été si honteuse, si lamentable, si consternante que je comprendrais qu'on veuille, désormais, en extirper les ferments de désordre.

Les joueurs, au QI de coq, au comportement de prédateurs machistes, maniant des sommes d'argent à donner le vertige, comblés sur tous les plans dès leur majorité ont montré qu'ils ont adopté les mœurs les plus monstrueux des banlieues où ils ont été élevés.

Une copie des clips  Bling-bling des rappeurs, mais à la puissance 100.  

Ajoutant les rivalités "ethniques" au je m'en foutisme, cumulant la grossièreté et la bassesse ces 8 ou 9 crétins sur 11 ont démontré qu'il fallait à tout prix passer par d'autres méthodes de sélection et de formation.

 

Que la Fédération Française de Football constate d'abord puis remédie à un état de fait proprement révoltant ne me choque en rien.
Que les médias, une fois encore, jouent les horrifiés devant un constat qu'elles faisaient elles-mêmes l'été dernier est insultant et contre-productif.

Et ils s'étonnent, ces journaleux panurgistes de la désertion des lecteurs..... 

 

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 09:02

Résumons la "politique étrangère de la France".


Au dernier remaniement, celui d'automne, on remplace un ministre notoirement insuffisant

par une ministre qui allie le ridicule, la rigidité et l'incompétence. Mme Alliot-Marie.

 

En fin d'année 2010 un bouillonnement imprévu en Tunisie débouche en début d'année

par le renversemet du tyran Ben-Ali (un autocrate choyé de longue date par les autorités

Françaises, de droite et d'ailleurs tel Bertrand Delanoë).

Après l'épisode grotesque et indigne des vacances de la ministre en... Tunisie (où elle

transfère les avoirs de ses vieux parents sur place pour ne pas payer d'impôts sur les

successions en France) celle-ci finit par être virée (mais au bout de plus d'un mois de

tergiversations) et est remplacée par Alain Juppé.

 

Les médias en rajoutent sur l'air de "lui il est compétent", "ce n'est pas un "charlot"" etc.

 

L'Egypte s'embrase à son tour et... on apprend que François Fillon était l'invité de son

tyran aux mêmes vacances de Noël. Ca fait moche dans le tableau!

 

La Libye et son dictateur dingue bougent et là, la France, (ayant l'alibi de l'ONU) intervient.

 

Tout le monde respire. "Qu'elle est grande! qu'elle est belle la "patrie des droits de l'homme"

 

1 mois après où en est-on? Khadafi est toujours là, il parade et continue à tirer sur les

Libyens.
Total, notre pétrolier chéri, (rassénéré entre temps en Côte d'Ivoire) espère que la Libye

ne changera pas de mains ou restera dans des mains amies pour continuer son business.

 

La Syrie commence elle-aussi a en avoir assez des dynasties de bourreaux qu'elle supporte

depuis tant d'années. Après le père voilà que le fils fait tirer sur les foules à l'arme lourde!

 

Promis juré, la "diplomatie française" n'interviendra pas...

 

Et heureusement! qu'elle reste où elle est celle-là. Que l'armée et ses équipements chers mais

défectueux restent dans leurs hangars ou leurs ports.
Non seulement le pays est au bord de la ruine mais il est incapable et ce n'est pas son rôle, de

faire quoi que ce soit de positif à l'extérieur.
Que le président actuel ait besoin de redorer son étoile, nul n'en disconvient pour lui, mais qu'il le

fasse ailleurs qu'au quai d'Orsay ou aux armées.

 

Le "printemps des pays arabes" comme ces révolutions ont été joliment appelées se fera sans la

vieille Europe qui a couvé pendant des décennies les exactions des tyrans que les populations

réveillées s'apprêtent à déposer.

 

Moins qu'une autre la France de Sarkozy n'a de droit à jouer les fiers-à-bras.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 09:14

Question deuils, cimetières et lever du corps (dans le désordre) j'essaie de me tenir le plus loin possible.
Je n'apprécie que moyennement les évènements cités plus haut.

Surprenant est la "mode" actuelle de suivre les enterrements des autres, de partager l'affliction d'inconnus et de déposer des fleurs ou des objets, voire des messages (mais pour qui?) sur les lieux d'un accident.


A propos de la famille nantaise assassinée j'ai été abasourdi d'entendre* des anonymes se préparer à assister aux obsèques et... pleurer alors qu'ils ne connaissaient les victimes ni de près ni de loin.
A t'on un manque de deuils tel qu'on va assister à ceux des autres?

Qu'on aille au Père Lachaise suivre le cercueil d'une célébrité défunte, pourquoi pas. Mais une famille de fait-divers sur sa seule proximité géographique?

Personnellement je trouve que ces "marches blanches", ces "cellules psychologiques" et ces deuils par procuration absurdes et malsaines.

Dans un autre genre c'est comme si on assistait -par télévision interposée- au mariage d'un Prince Anglais auquel on n'est pas invité. Mais je m'égare....

 

 

 

 

 

 

 

* France Inter Journal de 9H00 28/04/11

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