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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 15:27

Un peu de légèreté et d'indignation.

Je n'en peux plus de la famille Gainsbourg et de son "cher disparu".


20 ans qu'il est parti et que sa fausse veuve, Jane B*** nous la joue larmes et douleurs.

La plus très jeune égérie de 10 ans du poète manipulateur oublie de rappeler qu'elle l'avait

quitté au moins 10 ans avant qu'il ne casse sa pipe, lassée qu'elle était alors d'être associée

à un vieux poivrot qui répétait  en boucle les mêmes aphorismes usés et publiait des disques

qui étaient plus indignes que choquants, à moins qu'ils n'aient été choquants que par leur

indignité.
De 1978 à 1991 Serge Gainsbourg n'a pas fait le disque de trop, la scène de trop ou l'émission

de trop, il a fait la décennie de trop.

Je ne remets pas en cause le talent du vrai Gainsbourg, celui des albums "Histoire de Melody

Nelson" et de "l'homme à la tête de chou" mais celui du noyé médiatique qu'aimait tant les

médiocres en général et qu'aimaient détester "le Figaro" en particulier.

 

Outre la pseudo veuve poignante, la fille du couple, qui allie insignifiance et médiocrité joue aussi

les gardiennes du temple.
Ce matin j'ai entendu le fils de Bambou, Lulu, dans une reprise (pas indigne) de "l'Eau à la bouche",

je n'ai rien contre ce garçon (d'autant qu'il fait 1,90m pour 100 kg) mais bon des Gainsbourg on n'en

a peut être assez, non?

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 11:34

Ce qui s'est passé au Cambodge, de 1975 à 1979 dépasse tellement l'imagination qu'une

sorte de conspiration du silence entoure les difficultés que le tribunal international rencontre

dans le difficile jugement des quelques vieillards responsables encore en vie.

Faute d'avoir dénoncé clairement et sans ambiguités le régime monstrueux et génocidaire

qui s'est mis en place avec leur bénédiction parfois, leur complicité souvent, le silence

toujours la gauche Française préfère "oublier" ce qui s'est passé et ce qui se juge

aujourd'hui.

A ce titre les palinodies de Me Vergès qui défend l'une des ordures certifiées qu'est l'ancien

"Président" Khmer rouge Khieu Samphan me révulse. Faire des tours de passe-passe

intellectuels avec la mort n'amuse que lui.


Forte, si j'ose dire, de son piteux départ en 1975 (l'ambassade de France, un temps havre

de secours pour les Franco-Cambodgiens, a été prestement évacuée et le pays abandonné

aux amis du "Phare de la pensée" Mao tel que l'a définit Valery Giscard d'Estaing.

 

Ces Marxistes-Léninistes grenats, formés en France au PCF puis à Pekin pendant les horreurs

de la "Révolution culturelle" ont transformé le pays en charnier à ciel ouvert, massacrant ceux

qui avaient le mauvais goût de ne pas mourir assez vite des mauvais traitements, de la faim,

des tortures, des séances d'autocritiques, des séparations de familles et des envois forcés vers

les rizières.
La statistique mondiale acceptée constate que de 1,5 millions à 2 millions de Cambodgiens sont

morts en 4 années dans une indifférence mondiale quasi absolue.

Si le conflit américano-vietnamien a sa part de responsabilté dans l'épouvante de ces 4 ans

(et l'administration Nixon dont le prix Nobel de la paix, Henry Kissinger la partage au premier

chef) la folie meutrière des Khmers rouges, folie liée à l'idéologie et à un programme politique

méticuleusement appliqué en a l'écrasante responsabilité.


En visitant le "musée du génocide" de Tuol Sleng, il y a 1 an et demi à Pnomh-Penh j'avais

été frappé par la représentation en peintures assez laides mais ô combien explicatives des

tortures subies en ce lieu par les Khmers rouges qui avaient cessé de plaire. (S21 était un

camp de la mort pour les Khmers rouges et leurs familles). Ce q'ils avaient subi était tellement

atroce que ce musée a fini, par extension, par être celui du Cambdge martyr.
Le peintre, un des très rares survivants est mort hier samedi 10. Encore un témoin  qui disparaît.


Il ne restera plus, bientôt, pour parler de cette période, que des témoins de second plan.

...Pas comme ce militaire de l'armée Lon Nol que nous avions vu à Battambang, mon amie et

moi et qui avait connu ce que le "Colonel Chabert" de Balzac avait connu.
Lui avait été quasiment coupé en deux par la taille et laissé pour mort dans une fosse commune.
Il avait ressurgi d'entre les morts et s'en était sorti.
Des années après cette cicatrice et ce détachement personnel rappelaient combien cette tragédie

était récente.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 17:43

Quelle drôle de bonne idée de nous amener discrètement au sein des seins, le conclave,

endroit où seuls les évêques ont le droit d'être pendant l'élection d'un nouveau Pape.

Et justement, dans ce film de Nanni Moretti il est question de l'élection d'un nouveau

souverain pontife.
Toutes ces éminences plus très jeunes -et c'est la grande surprise du film- ne sont ni

ridicules ni plus abjectes que n'importe quelle société humaine.
Au contraire! les caractères des uns et ceux des autres sont bien dessinés et nous nous

prendrions presque de sympathie pour cette assemblée si elle n'avait désigné, parmi eux,

celui qui peut le moins remplir le rôle qu'on lui destine.
Certains, on le voit dans le film, prient Dieu de leur épargner l'épreuve d'être choisi. Rien de

tel chez cet évèque Français qui accepte d'abord la charge (écrasante) qui lui revient.
Puis, presque brusquement, il la refuse de tout son corps et de toute son âme. Sans parler

de son esprit.
Le cri que Michel Piccoli, l'évèque Melville pousse quand on veut le pousser à donner sa

première bénédiction sur le balcon de St Pierre de Rome est, à cet égard, incroyablement

dérangeant.

Réflexion sur le pouvoir et la difficulté de l'exercer "Habemus Papam" s'égare un peu avec

l'irruption téléphonée d'un psychanayste (et de son-ex femme, psychanalyste elle-même)

ce qui nous vaut des bons mots, des situations amusantes mais aussi des scènes longues

et un peu ennuyeuses telle la partie de volley-ball entre évêques.

Le pape s'évade, prend le tramway, va au théâtre, à l'hôtel et le film se perd un peu. Il

faut dire que les 30 premières minutes sont tellement réussies que la suite patine et peine

à suivre.

Je ne vous dirai pas le dénouement mais la qualité du jeu de tous les protagonistes.
Comme d'habitude Michel Piccoli (qu'on avait oublié) est grandiose. Il ne joue pas un

évêque en crise; il est un évêque en crise, on en jurerait.
Margherita Buy, l'actrice qui joue la psychanalyste est magnifique et on regrette que son (trop)

petit rôle n'ait pas été allongé au détriment de celui de Nanni Moretti qui est toujours à la

limite de la caricature.

La critique, un peu "hénaurme" des médias est juste esquissée et c'est dommage aussi.

 

"Habemus Papam" est un film qui aide à réfléchir tout en s'amusant. Que demander d'autre

à un cinéma européen qui s'obstine, courageusement, à creuser une veine abandonnée

depuis des lustres par le cinéma américain pour qui l'adaptation d'un jeu ou d'une BD a plus

d'intérêt que la réflexion d'un nouveau pape...

 

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:24

Je suis dé-pa-ssé! lorsque je change de téléphone, ce qui est le cas cet été puisque le précédent ne s'est

jamais remis du bain forcé que je lui ai fait prendre dans la cascade audoise, il me faut un temps énorme

pour commencer à en comprendre le fonctionnement.

 

J'ai acheté un téléphone "fixe" sans fil mais le mode d'emploi tient sur une brochure compliquée d'une

vingtaine de pages. A  ce jour je n'ai toujours pas compris comment faire un message d'absence ni

lire ceux qu'on aurait laissés pour signaler son appel.

 

Le four, le simple four pour cuisiner ou réchauffer des plats est si compliqué dans son fonctionnement

que je ne me sers sans doute que de 10% de ses possibilités. Il chauffe, c'est déjà ça.

 

La télécommande du lecteur de DVD me pose toujours plus de questions qu'elle ne me donne de

réponses.

 

Malade cette semaine j'ai dû acheter un de ces nouveaux thermomètres sans mercure à la pharmacie.
Selon que la prise de température est buccale ou axillaire (sous le bras) le degré de départ n'est pas le

même et il faut faire des conversions! ça siffle, ça écrit... ce n'est plus un thermomètre c'est une machine

intelligente.

 

Tout nouvel abonné à "Free" j'ai reçu un paquet qui m'est tombé des bras: il contient plus de technique,

de cables, de boîtiers et de fils que l'imprimante. Ce n'est plus un salon que j'ai, c'est un poste de

pilotage d'A380: ça brille, ça éclaire et ça scintille tant qu'il fait jour en pleine nuit.

l'Imprimante-fax-scanner qui est mon autre cauchemar...

 

C'est sans doute ça vieillir: se retrouver dans un monde si complexe qu'il en paraît agressif. Un simple

réveil -mais qui utilise un réveil désormais?- requiert 25 minutes de lecture de son mode d'emploi pour

être réveillé par une sorte de fanfare désaccordée qu'on ne sait pas comment éteindre et qui revient toute

la journée (authentique: ma plate-forme d'extension pour l'i quelque chose devrait me servir de réveil:

je l'ai débranchée sans pouvoir arrêter le carillon qu'elle m'imposait tous les jours....)

 

Pour la voiture c'est pareil: mes phares sont allumés en permanence ("c'est d'usine", "réglement européen")

et on me fait des appels de phares en permanence. Je crois qu'on me prévient de la présence d'un radar

mobile, raté: on m'engeule.

Passer l'horloge du tableau de bord d'heure d'hiver en heure d'été prend tellement de temps que quand on

y est parvenu on ne sait plus comment on a fait. et qu'il est presque temps de rebasculer.  

 

Il faut avoir fait polytechnique pour comprendre la mise en route et le choix des programmes d'une machine

à laver, linge ou vaisselle.
Dégivrer un frigo est un acte non anodin tandis que se ventiler relève de l'exploit. (mon ventilateur actuel a

besoin d'un cérémonial compliqué avant de tourner!).

 

Je ne parlerai pas de mon "Tom-Tom" qui, stupide manoeuvre de ma part cet été, est maintenant Espagnol et

a demandé l'asile politique à Madrid. Tout m'y est dit dans la langue de Cervantes. Défintivamente!  

 

Et l'ordinateur? je parlerai une autre fois du fantôme qui l'habite et qui semble inventer sans cesse pour

me rendre fou.

Voilà un monde où le maladroit de base, le non bricoleur, le rêveur, le rétif aux techniques est, d'emblée,

voué à une cohabitation difficile avec les objets du quotidien mais aussi ceux pour qui leur utilisation

ne pose aucun problème. "Ah oui, le four... tu te mets à B-120, chaleur tournante et tu couvres". On

me souhaiterait bonne nuit en albanais que je ne ferais pas la différence.

 

Heureusement je suis aidé, mon amie a dit l'autre jour: "de nous deux je suis la plus bricoleuse". Un

temps et elle a ajouté: "et je ne sais rien faire".

 

 

 



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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 07:23

Vive la technique. Pour la télévision c'est, sans regrets, réglé depuis mai ou juin dernier: mon image

se pixellise au bout de 10 minutes et ni Darty (le téléviseur), ni la copropriété ((l'antenne) ni

Numéricâble (l'opérateur) n'ont pu y remédier, se rejetant la faute l'un sur l'autre sans fin.

 

Pour la radio c'est idem: même doté d'un index au pouvoir zappant particulièrement développé,  je ne

vais plus que de France Inter en France-Culture, de France-Musique à France-Info et c'est à peu près

tout.
La vacuité sidérale et la vulgarité recherchée de la radio commerciale me prive de 98% de l'ex "bande

FM". (Dire qu'il y en a qui considèrent cette même "libération des ondes" comme un des succès de

Mitterrand...............................................)

 

Pour la presse un hebdomadaire différent par semaine entre Marianne, Le Nouvel Observateur, le

Point et l'Express mais en évitant les pages signées BHL ou Attali par souci de santé mentale.

 

Je regarde les sites de "Libération" et du "Monde" une fois par jour et je suis... Très bien informé.

 

Incroyable comme on se passe de ces absurdes "jité" avec leur lot de messages subliminaux et de

catastrophes édifiantes.

 

Echapper à l'entreprise de décébration généralisée en cours (surtout pour la future présidentielle où,

de loin, les plus redoutables démagogues sont aux manettes) en ne regardant pas la télévision et

n'écoutant pas ces "robinets à pubs" que sont les radios dites "nationales" est l'équivalent du vrai

 "Bio" sur nos corps. Une désintoxycation et une réparation.

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 13:17

Le "Canard enchaîné", généralement très bien informé, nous apprend cette semaine que

l'encore Président craint que l'euro ne passe pas l'hiver.
Sans sombrer dans la basse démagogie je me contrefous de l'euro, monnaie bâtarde et

inhumaine qui nous a appauvri et dont l'introduction a coïncidé avec l'irruption du "marché

global" et de la "Mondialisation".

Cette monnaie que nul n'a appelée de ses voeux nous a été imposée, comme tout le reste,

par des fonctionnaires européens qui n'ont pas plus les pieds sur terre que les adeptes du

soufisme le plus radical.

Ma foi, qu'on paye la baguette 1,10€ ou 4 écus, ou 2,6 sarkozys je m'en tamponne le

coquillard.

Mon nihilisme et le fait que je revienne de tout, surtout en politique, fait que je sais que si

on change de monnaie, qu'on revient au Franc ou à autre chose, ça se fera à mon détriment.

Je m'empresse d'ailleurs d'ajouter que je n'ai aucun regret du Franc qui m'escagasse autant

que son successeur.

 

Ce qui, par contre, me surprend toujours, ce sont ces personnes qui semblent  s'inquiéter:

"vous vous rendez-compte si l'euro coule?"  Mon bon Monsieur (ma bonne dame): il ne

coulera pas pour tout le monde.
Si, à la banque vos bas de laine risquent de mal vieillir ceux qui ont des coffres peuvent

dormir avec le sommeil du juste: les leurs ne seront pas touchés.
L'euro?  R.A.B

 

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 17:32

C'est certain : juger un vieux président qui a en permanence le nez sur le menton et qui

ferait de l'oeil à la greffière ce n'était pas un bon plan.

Pour avoir vu mon père atteint de cette maladie dégénérative qu'on appelle sénilité ou

Alzheimer (mais en réalité qu'on devrait appeler vieillesse si on ne masquait pas tout) je

crois qu'effectivement Jacques Chirac a perdu une grande partie du contact avec le réel et

qu'il est "normal", qu'après avoir tout tenté pour que le procès n'ait jamais lieu que ce soit sur

cet argument médical que l'on referme le dossier.

Toutes proportions gardées il aurait été utile pour Klaus Barbie ou Maurice Papon de se

déclarer victime de démence sénile ou d'une maladie qui n'existe que dans les séries

américaines...

A propos de Chirac et de père, étant actuellement malade, je m'interrogeais pour savoir

si la phrase qui me vient à l'idée "mon père m'apportait un Tintin quand j'étais malade"

correspond à une réalité ou si c'est un souvenir "fabriqué".

En y réfléchissant il y a du pour et du contre. Le contre c'est que mon frère avait tous les

Tintin (et qu'un père ignore que ses fils ne se prêtent rien)  le pour est que je me souviens

vaguement de fables de La Fontaine illustrées par Benjamin Rabier.

Mon père aimait Benjamin Rabier, c'est lui qui me l'a fait connaître; donc ca colle.

Marine, tout récemment, m'a expliqué que quand elle était petite elle avait été marquée par

ma manière de lui expliquer les dangers des seringues qu'on retrouvait parfois dans l'escalier

de notre (bel) immeuble du Pont-Neuf à Toulouse. Selon elle je lui aurais dit: "si tu touchais

l'aiguille ça ferait comme dans la belle au bois dormant sauf que tu ne te réveillerais jamais".

Cette anecdote dans laquelle je suis le père et dont non seulement je ne me souviens pas

mais suis même étonné d'avoir eu cette belle image éducative me montre que la mémoire

est capricieuse dans tous les cas.

... Je maintiens! mon père, quand j'étais malade, m'apportait des Tintin.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 09:37

Je ne sais plus où j'ai entendu récemment quelqu'un qui citait Jean Peyrelevade qui aurait dit à peu

près: "les gouvernements européens fonctionnent comme des placébos".
C'est, si on y réfléchit, l'exacte vérité. Les gouvernements des pays, d'Europe ou d'ailleurs, font ce que

leur conseillent leurs banques, leur bourse, leur traders, leur Médèf , le FMI ,  la banque centrale

européenne et quelques autres.
Partant de là il est parfois amusant d'avoir du recul devant la "classe politique" qui s'ébroue pour son

tour de piste de tous les 5 ans.
Bien sur il y a quelques différences entre la politique selon qu'elle est menée par la gauche ou la droite.
Mais à la marge. Seulement à la marge.

Ce qu'on appelle la course au pouvoir se limite en fait à gagner pour placer ses amis à des postes où

en échange d'une action décidée ailleurs ceux-ci auront les apparences du pouvoir (voitures avec

chauffeur, garde du corps, sirènes, ministère et logement de fonction, dépacements luxueux etc...).

Quand Pierre Mauroy disait un peu naïvement, en 1981 : "Nous sompmes le gouvernement des honnètes

gens" il avait en tête l'idée que la corruption, les affaires, les tripatouillages et autres secret défense

avaient sans doute pris fin avec l'arrivée d'un Président de gauche à l'Elysée.
Malheureusement, cette belle idée s'est fracassée devant la réalité et les gouvernements de gauche

ont failli comme ceux qui les avaient précédés et ceux qui les ont suivis.
Puisque le pouvoir semble n'être plus qu'une illusion certains, lorsqu'ils sont élus, en profitent pour

faire feu de tout bois.
Si le pouvoir est ailleurs, les prébendes sont bien ici.

C'est, à mon avis, pourquoi, quitte à élire quelqu'un (e), il n'est pas sans conséquences de connaître

son rapport personnel avec l'argent, avec les attributs du pouvoir et avec l'argent public.
Qu'il ou elle n'ait pas tous les leviers pour décider on ne le sait que trop mais, a minima, qu'il ou elle

évite de mettre le pays en coupe réglée pour servir ses ami(e)s c'est indispensable.

 

PS: j'ai entendu, hier soir sur RTL, l'insupportable Etienne Mougeotte (qui a commencé sa carrière

sous Mr Thiers) interroger François Hollande avec morgue et mépris. Malgré une voix de goule repue

ce larbin patenté est encore sélectionné par des radios (ou des journaux) pour faire un "journalisme"

qui était déjà démodé sous la III ème république.

Est-ce qu'un jour les Duhamel, Elkabach et Mougeotte, qui ont plus que l'âge de la retraite vont enfin

déguerpir?

 

 

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 17:55

Il y a quelques siècles je faisais "mon service militaire" à Mulhouse-Habsheim et j'avais de violents

coups de cafard.

Je n'ai jamais autant eu le blues qu'à l'armée. Même les pires "petits boulots" (parce qu'on a essuyé

les plâtres!) ne m'ont pas tant filé le bourdon que ces mois passés avec des boeufs nuls et fiers de

l'être.
Naturellement j'ai sympathisé avec des personnes qui lisaient autre chose que des BD cochonnes

et qui n'écoutaient que Johnny ou Sardou. Des mecs pour qui "la permission" (ces week ends que

l'armée laissait libre aux appelés pour faire ce qu'ils voulaient en dehors de la caserne) signifiait

autre chose que "biture" à la bière et autre joyeusetés bien "viriles".

Parmi ces personnes fréquentables il y en avait un qui adorait le blues américain et la soul. Il pouvait

parler sans fin des qualités de tel ou tel enregistrement, de telle ou telle interprète, de tel ou tel

chanteur.
Je n'y connaissais pas grand chose (à l'époque j'étais quasi exclusivement Bowie/Rolling Stones)

mais il en parlait bien et avait su m'y intéresser.
J'ai longtemps possédé une cassette audio qu'il m'avait faite avec des chansons de toutes origines.
Parmi elles un "slow" triste sur l'enfance et la mélancolie que j'aimais particulièrement pour l'état

de réceptivité dans lequel elle me mettait.
Il n'avait rien indiqué comme crédits et j'ai longtemps essayé de trouvé le nom de l'interprète et le

titre de ce morceau un peu vieillot mais si dépressif.

Récemment j'ai parlé "chansons" avec ma fille et lui ai dit que j'aurais un immense plaisir à

ré-entendre cette chanson à jamais marquée par une des pires années de ma vie. (mais sans qu'elle

en soit affectée, sa pureté et sa douceur subliment au contraire la tristesse du texte).

Je lui ai donné quelques vers que j'avais retenu. Et en particulier celui de la toute fin mélodramatique

de la chanson "so catch me if you can, I'm going back".

Elle l'a trouvée!!!!!

Cette chanson avait déjà plus de 10 ans quand je l'ai découverte. Elle a été écrite par le fameux duo

Gerry Goffin/Carole King et s'appelle tout simplement "Goin' back".

C'est un standard que, outre Carole King elle-même d'innombrables célébrités ont reprise (Nils Lofgren,

Freddy Mercury, The Byrds, Bon Jovi, The Pretenders, Diana Ross) et......Dusty Sprinfield.

"ma" version est en effet celle de Dusty Springfield et j'ai pu la ré-écouter avec une joie immense.

Lorsqu'une chanson fait à ce point partie de votre vie, peu importe qu'elle soit "belle" ou "intelligente",

peu importe qu'elle soit "démodée" ou même "ringarde", elle a gagné ses galons d'oeuvre.

On m'a dit qu'aux enterrements il était de plus en plus courant d'écouter une chanson ou un morceau

préféré du défunt. Si je n'avais pas choisi, de toute éternité, le "Laudate Dominum" de Mozart extrait

des Vêpres Solennelles du Confesseur interprété par Kiri te Kanawa je choisirais sans doute

 "Goin'Back". (ce titre serait peu être un peu provoquant!)

Ecoutez là sur Youtube ou Deezer... peut-être vous fera t'elle un peu d'effet?

 

 

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 08:37

Si, d'aventures, le président finissant actuel était réelu on sait les têtes à claques qu'on serait

obligé de supporter 5 longues années.
Avec un Coppé 1er ministre et un Guéant tout-puissant il faudrait vraiment que les Français

aient oublié 5 années du mandat présidentiel le plus baroque, le plus pénible et le plus injuste

que ce régime stupide de la Vème république nous ait contraint de supporter.

J'espère, mais avec une légère crainte quand même, qu'il suffira de rappeler pendant 2 mois

aux Français les hauts faits du président de 2007 à 2012 pour que plus de cinquante pour

cent d'entre eux le renvoient gentiment mais fermement vers l'EPAD, Neuilly, le Yacht de

Bolloré ou même le Cap Nège et son tout à l'égoût.

Maintenant ce n'est pas avec un enthousiasme débordant que j'entends, ici ou là, les prétentions

ministérielles de Laurent Fabius, de Bertrand Delanoë ou d'autres personnalités socialistes autant

dévaluées.
L'idée de revoir sur le perron de l'Elysée une Marilyse le Branchu, une Elisabeth Guigou, un

Claude Bartolone et d'autres n'évoque plus qu'un degré de détestation moindre que pour un Coppé,

un Fillon (dont les derniers mois du mandat Sarkozy montrent la vraie nature) etc.

Il faudra, c'est évident, faire "contre fortune bon coeur" et voter pour les moins insupportables.

La campagne des primaires, au PS, est ainsi révélatrice: les entourages, en cas de victoire de leur

champion(ne) voudront des récompenses adaptées.
Il est impératif, d'ores et déjà, de noter qui soutient qui et surtout qui soutient qui de quelle manière.

Revoir Fabius et ses sourcils en accent circonflexe de clown triste... qui le souhaite?

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