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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 20:16

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Les morts ne se valent pas toutes.
J'ai entendu qu'une croisière sur les brisées du "Titanic" se préparait pour 2012 Alors qu'on s'active à préparer le centenaire du naufrage du Titanic (15 avril 1912 - 1520 morts 700 rescapés) on a quasiment oublié d'autres tragédies maritimes pourtant plus meurtrières sinon spectaculaires.

Sans le beau livre de Günter Grass "En crabe", qui se souviendrait du Wilhelm Gustloff coulé le 30 janvier 1945?

Entre 8000 et 10000 civils perdirent la vie (dont 4000 enfants et adolescents) lors du torpillage de ce navire par un sous-marin soviétique. Il n'y eut que 996 rescapés. Il s'agissait là de "mauvaises victimes" puisqu'elles étaient allemandes, civiles mais vaincues et, circonstance aggravante, elles fuyaient l'avancée de l'armée rouge du "petit père des peuples"...

Autres mauvaises victimes, celles du naufrage du Joola, au large des côtes sénégalaises, le 26 septembre 2002. Cette catastrophe fit 1953 morts et in n'y eut que 64 rescapés. 400 morts de plus que le Titanic tout de même, et cela il y a 8 ans. Pas 100 ans,

8 ans.

Prises parmi d'autres et presque complètement oubliées, ces tragédies maritimes montrent qu'elles auraient bien besoin qu'un James Cameron (ou un de ses pairs) s'intéresse à elles comme il le fit avec succès pour le Titanic.

Les morts du Wilelm Gustloff, ceux du Joola valaient-ils moins que les riches disparus de l'Atlantique Nord? faut-il absolument qu'un Iceberg soit à l'origine du naufrage pour que nous nous y intéressions?

Il n'y a plus de témoins de la nuit du Titanic. Je suis certain que, tant pour le bateau allemand que pour le bateau sénégalais on en trouverait si on le voulait.

 

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 11:39

Je discutais, au téléphone, avec ma mère (80ans) à propos de la naissance de

sa première arrière-petite fille.
Celle-ci, née juste avant Noël a une maman chinoise, un papa normand et est

née à Londres où ils vivent.

moi - Elle est ravissante cette petite Lili (c'est son prénom)

elle - Elle fait très Chinoise

moi - Oui, c'est normal mais je ne trouve pas que ça saute aux yeux

elle - Oh si, vous n'avez jamais faits Chinois comme ça quand vous étiez petits.

 

De telles remarques me laissent rêveur.

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 20:42

Lorsque vous allez en station de sports d'hiver vous emportez toujours trop  de choses. Avez-vous remarqué que, là-bas, tout y est trop?

Il y a trop de vent, trop de brouillard, vous êtes trop couverts, il fait trop froid, la neige est trop glacée, le soleil brille trop, les pistes sont trop glissantes, il y a trop de monde au tire-fesses, aux "bulles" ou aux télésièges, trop de débutants, trop de surfeurs, trop de "cagoles" sur les pistes, trop de Marseillais, trop de Parisiens, trop de "m'as-tu-vu", trop de frime, trop de bling-bling Vuarney-Ray bans, trop de combinaisons flashy, trop de canons à neige....

Pourtant c'est un des endroits où l'on est vraiment trop bien!

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 10:58

En faisant une balade (glacée) ce matin dans les rues désertes je m'énérvais

sur la bêtise des titres des journaux aux kiosques.
La "Dépêche du Midi", navrante feuille de chou, ouvrait le bal: "Téléréalité: nos

stars préférées de l'année". difficile de faire plus con!

Le torche-chose qu'on voit en caisse dans les mini-supermarchés nous

souhaitait une bonne année avec 2 abrutis de "secret story" et les 7 ou 8 titres

de la presse "people" embrayaient sur ces mêmes personnes dont le seul

talent a consisté à se déballonner devant des caméras.
Mais pourquoi acceptons-nous d'être traités ainsi? pourquoi ces programmes

avilissants trouvent-ils un auditoire? qu'est-ce qui autorise des cyniques ultra

bien payés à concocter des programmes aussi ineptes?

Est-ce qu'un jour nous accepterons de nous remettre en question et refuserons

de cautionner des entreprises faites -sans se cacher- pour nous rendre bêtes et

sans réactions?

Entre les tombereaux de publicités hallucinantes de bêtise et les programmes

qu'elles paient ce n'est plus du "temps de cerveau" que nous leur donnons mais

notre cerveau lui-même.
Ces programmes de fêtes indigestes peuplés de "best of" vulgaires et racoleurs,

ces bêtisiers honteux, ces élections de miss et ces hit-parades consternants, et

ces journaux "spécial fêtes" incitant à la plus effrénée des consommations devraient

pourtant finir par écoeurer le plus grand nombre, non?

Le fameux "opium du peuple" des marxistes n'est plus la religion. C'est la télévision

et ses relais papiers.
Les romains avaient "le pain et les jeux" nous avons pire.

Vraiment, parfois, on ne peut que désespérer d'une époque qui met en avant tout ce

qu'il y a de pire chez chacun d'entre nous: un individualisme médiocre, une

satisfaction de soi sans remise en question, une jalousie et une mauvaise volonté

à connaître et comprendre les autres et surtout ce culte absolu du paraître.

Au lieu de nous brûler les neurones avec les débiles de la téléréalité il serait mieux

de nous intéresser à l'incroyable situation en Côte d'Ivoire, aux dernières élections

en Egypte, aux craintes légitimes qu'inspire la paranoïa des dirigeants de la

Corée du Nord, et à l'avancement du programme nucléaire en Iran etc.

Mais ça, c'est indéniable, c'est moins vendeur que les agissements de la gourde au

chapeau et des ses miss, des rires idiots de Ruquier et des fausses provocations de

Thierry Ardisson.

Le 31 décembre je me demande comment on pourra encore souhaiter une "bonne

année" à ceux que l'on rencontrera.

 

 

 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 11:38

Certains films sont, pour moi, des balises; Je les regarde au moins 1 fois tous les 5 ans.
A chaque passage mon jugement se modifie à la marge sans remettre en cause la passion que j'ai pour eux.
Ils sont une quarantaine et "Orange Mécanique" de Stanley Kubrick fait partie du peloton de tête.

Jamais je n'oublierai l'explosion interne qu'il provoqua en moi lorsque je le vis, à sa sortie,  avec Elisabeth M*** au St Lambert à Paris.
Il me fallut presque 3 jours pour m'en remettre. Les images, le son, le propos: le film me hanta pendant des années et, le support personnel n'existant alors pas, j'allais au moins une fois l'an le revoir au cinéma.
Lorsqu'enfin il fut édité en cassette vidéo (puis DVD puis Blue Ray) je luttais pour ne pas "abuser" et surtout ne pas m'en lasser.

Hier j'étais mur pour une nouvelle vision du film et je me suis installé devant mon écran pour regarder "Orange Mécanique".
Ouf........ j'aime encore.
Cette fois j'ai trouvé que le jeu de Patrick Magee était un peu outré et que le jeu de Malcolm McDowell aussi.

La musique (Beethoven mais aussi Purcell et Rossini) tient le choc, même lorsqu'elle est jouée au synthétiseur (et pourtant....).
Le génie de Kubrick est d'avoir fait un film futuriste qui 40 ans après n'a pas vieilli. Le bloc d'immeubles minable et délabré où habitent les parents d'Alex est exactement ce que l'on voit des "cités" au j.t, la chaîne stéréo du même Alex, parce qu'elle n'utilise ni les vinyles ni les cassettes de l'époque n'est pas ringarde et, par exemple, les rapports sexuels d'Alex avec les 2 filles du drugstore sont totalement d'actualité parce que filmés d'une façon originale.
Tout, d'ailleurs, dans ce film, reste prodigieusement valable et le propos n'a pas pris une ride: la police est composée (en partie, d'accord) de brutes se sentant impunies, les prisons sont pleines de personnes qu'elle abime encore plus, la politique est un jeu d'apparence et de manipulations etc etc.

Je n'aurai garde d'oublier que Kubrick a adapté un roman incroyable d'Anthony Burgess du même titre. Il se l'est comme approprié mais les deux ont leur vie autonome. 

Je ne suis pas encore tout à fait prêt pour regarder "Bonnie & Clyde" d'Arthur Penn avec Faye Dunaway et Warren Beatty, un autre de mes films préférés.  

 

 

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 09:03

Les moeurs politiques, dans la ville rose, n'ont rien à envier à celles de la

Capitale ou ailleurs en France.
J'ai ainsi appris quelque chose sur celles-ci qui m'a renversé.
Nous avons, depuis des siècles, un Président de ..... qui est considéré

par à peu près tout le monde comme nul et caractériel.
Une sorte de Frêche, l'intelligence en moins.
Il est unaniment détesté pour sa grossièreté, son despotisme, ses coups

de gueule et son incapacité à se remettre en question.
Nous serions en dictature il eut été un tyranneau de province, un

Ceaucescu régional.
Pour lui l'opposition n'a qu'un droit et qu'un seul devoir: se taire.
Pour lui sa majorité n'a qu'un seul devoir, un seul droit: se taire.

L'homme est épais, à tous les sens du terme et à chaque élection on se

demande comment son parti peut bien lui donner son investiture.

Il en est donc à son sixième ou septième mandat.
Les élections approchent et il aurait réuni son état major en lui

demandant d'être honnète: Oui ou non serait-ce la fois de trop s'il se

présentait encore en 2011. Il aurait expressément demandé qu'on soit

"honnète" et qu'on lui ouvre son coeur.
Ce qui fut fait. L'unanimité fût totale. Oui, Président, c'est certain, ce mandat

serait le mandat de trop. Partez pendant que les électeurs et l'administration

vous aiment etc,etc.
Le Président remercia son entourage pour son honnèteté et sa hauteur de vues.
Puis il alla se coucher.
Le lendemain de cette fameuse réunion les serrures de tous ses collaborateurs

avaient été changées, ils se virent retirés tous leurs portefeuilles et licenciés

sans discussion.
L'homme s'apprête donc à être réelu.  

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 07:28

Mon père et moi avons eu des relations difficiles. Incompréhension mutuelle et agacements multiples furent notre mode de non-communication.

j'ai longtemps cru qu'il en était le seul responsable. Depuis sa mort je revendique ma part en me reconnaissant une grande maladresse. ...Et un manque de tolérance.
Bref depuis qu'il n'est plus je ne pense pas souvent à lui mais d'une manière très apaisée.
J'ai eu un choc; hier, en voyant une photo de lui sur le net: rien n'était plus éloigné de son mode de vie et de pensée que l'internet.
Sophie a mis une photo de lui en ligne et c'est lui donner une sorte de postérité.

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 10:52

Hier soir, bien que l'ayant déjà vu à quelques reprises, j'ai à nouveau regardé le film de Patrice Leconte "Ridicule" que diffusait Arte.
C'est un film dont je ne me lasse pas. Chaque visionnage m'enchante et, tel qu'il est, je le trouve excellent.
L'action se situe à la fin du règne de Louis XVI, peu avant la Révolution. Elle trouve cependant un certain écho avec l'époque actuelle. Les personnages qu'il décrit donneraient tout pour briller et n'ont pour unique ambition que de paraître.

Pour un bon mot qui fera le tour de Versailles ils s'affrontent et ces joutes de salons peuvent se terminer sur le pré au petit matin.

La laideur morale des personnages est d'autant plus forte qu'elle est cachée: poudrés, parlant avec élégance et portant beau les hommes et les femmes de la cour font illusion au premier abord.

Les comédiens du film sont tous parfaits: Jean Rochefort n'a jamais été aussi bon (sauf peut-être, dans "Tandem" du même Patrice Leconte), Fanny Ardant est éblouissante en Marquise assez proche de Madame de Merteuil des "Liaisons dangereuses", Charles Berling et Judith Godrèche ne jouent pas mais sont leurs personnages tandis que Bernard Giraudeau se livre à un numéro d'acteur de grande classe. Le prêtre flagorneur, hypocrite, méchant et pour tout dire grotesque qu'il incarne est l'un de ses meilleurs rôles au cinéma.

 

 Leconte s'est peut-être inspiré du "Barry Lyndon" de Kubrick pour une scène ou deux et le film, lorsqu'on le revoit, possède quelques longueurs (les sourds-muets...). La reconstitution historique peut aussi paraître un peu légère (le couple royal est, par exemple, légèrement caricatural).
 

J'aime la dernière scène du film: celui qui se venge (cruellement) d'un douloureux ridicule est celui qui en inflige un aussi terrible à Ponceludon de Malavoy, le "héros" de l'histoire. Nous n'apprenons rien et, pire encore nous ne tenons aucun compte de nos souffrances lorsqu'il s'agit d'en infliger à notre tour.

C'est une comédie belle et bien interprétée que j'aimerais n'avoir encore jamais vue pour avoir le plaisir de la découvrir!

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 14:55

Pour moi le summum de la vie réussie c'était celle des rock stars.
Fric, femmes et maisons sublimes, bagnoles merveilleuses, palaces,

promiscuité avec des personnes passionnantes (peintres, photographes,

sculpteurs, cinéastes, metteurs en scène de théâtre, acteurs...), liberté

et aucun souci des apparences et du qu'en dira-t'on.

Quelle déception! j'ai lu coup sur coup les biographies qu'ont écrites

Eric Clapton et Keith Richards. Les livres sont bien, mais les vies vaines et

pitoyables. Terribles même.

Ils sont mal dans leur peau, boivent comme des cons, se droguent de

manière absolue et définitive pendant des siècles, ne côtoient finalement

que des gens de manière artificielle et des personnes sans intérêt...

Leurs relations avec les femmes sont effroyables (il faut lire la relation de

sa liaison avec Carla Bruni qu'en fait Eric Clapton, c'est terrifiant,  tout comme

celle de Keith Richards avec Anita Pallenberg mais dans un autre genre).

 

Naïvement je croyais que comme Bill Wyman avec Chagall les rock stars

passaient leur vie à croiser des personnes passionnantes.... en fait ils

passent le plus clair de leur temps défoncés à vomir avec des loques comme

eux (cf Richards et Parsons, Clapton et Raddle etc)

 

Franchement leur fortune, leurs Ferrari, leur putes de luxe et leurs îles pour

milliardaires alcoolos ils peuvent se les garder.

Ce n'est pas une vie meilleure que les nôtres.

The dream is over chantait Lennon (qui n'apparaît pas comme quelqu'un de

brillant dans les 2 biographies citées). oui. Over.

 

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:25

Il est un petit jeu auquel j'ai toujours aimé jouer. Lorsqu'au restaurant, ou ailleurs, je

vois que quelqu'un écoute notre conversation, quelle qu'elle soit, je me mets à

proférer des insanités.
Je n'ai jamais manqué de partenaires qui s'adaptent, sans explication, à la situation.


j'ai connu une femme qui était championne du monde pour repérer celui ou celle qui nous

"espionnait" et embrayait rapidement sur des sujets improbables ou ridicules afin

que l'indiscret(e) comprenne le message.


Elle était capable de dire des monstruosités et son inventivité rejoignait la mienne.
Depuis que j'ai dû changer d'interprète, sans même être obligé d'expliquer les règles

du jeu, j'ai vécu d'autres moments similaires avec la même jubilation,.


Pas plus tard qu'hier soir, à la Brasserie des Arts à Toulouse (vers 21H15... Si

l'indiscret solitaire lit mon blog!!!) j'étais avec un ami italien et, voyant qu'on était

écoutés il s'est mis à raconter des conneries salaces avec un ton de vérité confondant.

Prenant soin de mêler des noms de toulousains connus dans des épisodes ridicules.


Je lui ai fait remarquer que si la table voisine nous écoutait discrètement avant cette

conversation elle ne perdait pas une miette de notre conversation maintenant, au risque

d'attraper un torticolis.

 

C'est gamin, je le reconnais, mais je trouve "jubilatoire" de confondre les indiscrets tout

en m'amusant.
Essayez, vous verrez, c'est irrésistible.

 

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