La presse s'émeut de l'hommage écrit par Nicolas Bedos à son défunt père Guy Bedos deux ou trois jours après son décès.
Moi je veux bien mais n'est-on pas là dans l'autopromotion et l'exhibitionnisme? Nicolas Bedos est un garçon charmant et de nombreuses fées se sont penchées sur le berceau du fils de l'humoriste aigri et haineux. La fée de l'écriture était, à coup sur, parmi elles.
Mais bon... être le fils de Bedos a dû beaucoup aider Nicolas à devenir ce qu'il est, non?
Venir, en public (pas lors d'obsèques privées) déballer leurs vieilles histoires et émouvoir ou tenter de le faire avec n'est-ce pas outrepasser des règles non-écrites de discrétion et de bienséance?
Drôle d'hommage qui permet au fils de briller sur le corps refroidi de son géniteur.
J'apprécie le fils et n'aimais pas son père qui portait sur sa figure sa méchanceté.. C'était un homme que le doute ne touchait pas et ce qui semble avoir été retenu de sa très longue carrière l'aurait fait bondir: le séducteur minables de "Paulette", le danseur nul de "la drague" et le fils de la mère abusive Marthe Villalonga dans un film franchouillard "Un éléphant" ou "Nous irons tous au paradis"....
Ecrire une lettre à son père mort, pourquoi pas, la donner à tous les médias pour diffusion générale j'y vois beaucoup de suffisance, voire de la complaisance.