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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:30

C'est le week end, il fait un temps à ne pas mettre un blogueur dehors et je garde

mes mirifiques idées et pensées pour les semaines à venir.
Je vais juste pousser un soupir d'agacement.
Il s'agit de ces articles imbéciles consacrés au "match des premières dames".
(Le Nouvel Observateur 18/10/12).
Je trouve cet angle d'étude de la politique stupide et racoleur.
Qu'est-ce qu'on a à faire de Michelle Obama ou de Ann Romney? rien, absolument

rien. C'est du remplissage et de la facilité.
Une manière bêtasse de noircir du papier avec du concentré de futilité.
En plus ce genre de chroniques ou d'articles permet de recycler tous les clichés

du genre, de citer l'éternelle Jackie Kennedy et de "tartiner" des lignes sur du

vent.
Sincèrement... Qui ça intéresse que la femme du candidat démocrate s'habille chez

tel couturier ou chez Kiabi? qu'elle porte des chaussures Louboutin ou en

provenance d'ailleurs? on s'en contrefout.

Il s'agit de l'élection du Président des Etats Unis. Pas de sa femme qui n'a aucun

rôle constitutionnel.

On a eu droit à ces sornettes imbéciles lors de nos présidentielles et aussi aux

comparaisons oiseuses entre l'ex-mannequin minaudeuse et la journaliste émerite

de "Paris Match" ....

Pourquoi, pendant qu'on y est, ne pas demander à une folle tordue à queue de cheval

et éventail son avis sur la gouvernance de François Hollande?

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 09:02

Depuis que je suis conscient (c'est arrivé vers mes 7 ans, je n'étais pas vraiment

précoce!!!!) je n'ai aucun goût pour le football.
Ce n'est pas que je n'aime pas ça c'est tout simplement que ça ne m'intéresse

pas.
Le nom des joueurs, le brio des équipes, l'excitation des rencontres, les matchs

importants... me laissent froid et, lorsque j'étais ado, je préférais 100 fois Jagger

à Platini et Agostina Belli à Beckenbauer.

Inutile de dire que cette inappétence pour ces idoles en short ne m'a pas simplifié

la vie.
Une part très importante de la population masculine peut disserter des heures sur

un but, sur une "action", sur un match et sur un classement alors que je sais à

peine les règles de ce sport international et fédérateur.

A l'armée, par exemple, où lire un livre vous désignait à la moquerie**, ne pas

s'agglutiner devant la télévision en poussant de temps à autres des cris de bovins

chez l'équarisseur vous privait bel et bien d'une popularité toujours désirable en

groupe.
Au travail le football est souvent le PPCD et ne pas savoir que l'Espagne a deux

"immenses clubs" est non seulement un crime mais une faute quasi

professionnelle.

Je n'osais pas, à l'époque, dire que je me contrefichais de la "Juve", que le

Barça m'indifférait et que je trouvais les "bleus" plus ennuyeux qu'un film de

Jean-Luc Godard.

Ne parlons pas des journaux dédiés au foot et de la bible des emmerdeurs,

"l'Equipe" qui, aussi loin que je remonte dans le temps, m'a toujours semblé

être un OVNI.

Bien sur j'exagère et il m'est arrivé, comme à tout le monde, de me passionner

pour un match à enjeux ou de feuilleter ce canard plus stupéfiant que le

"Figaro" lorsqu'on les ouvre à jeun.

Tout ça pour dire que je viens de passer un déjeuner avec des types qui ont

parlé du match France-Espagne  pendant près de 3/4 d'heure et que je n'ai pas

pu me retirer par la pensée: la nourriture était pire que la conversation et

le bruit alentour phénoménal. (le vent d'autan semble vouloir concurrencer le

"Mistral" désormais).
J'ai réussi à faire croire que mon entorse aux genoux venait d'un "entraînement

au foot" (si!) du coup personne n'a vérifié que je ne faisais pas de différences

entre un corner et une perceuse-visseuse.

 

 

* Ce n'est pas avec un titre comme ça que je vais attirer des lecteurs!

** Il n'était pas mal vu d'avoir un album panini.

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 07:24

Avec le temps vient l'oubli et aussi, il faut le reconnaître, une atténuation de

l'indignation.

Je me souviens bien de quelques épisodes de la longue présidence de

François Mitterrand qui font que non seulement je n'éprouve aucune

"nostalgie" mais en plus que je considère cette période comme la suite du

recul du pays après 7 ans de Giscardisme comparables à de l'eau tiède.

Claude Cheysson, décédé avant-hier, était ministre des "Relations extérieures"

(on trouvait en haut lieu que ça sonnait plus juste qu'Affaires étrangères").
Lorsque Jaruszelski déclara l'état de siège en Pologne (le peuple se

soulevait pacifiquement contre la chappe de plomb du communisme) il

déclara sans ambages: "naturellement nous ne ferons rien".
On s'en doutait, c'était nouveau qu'un ministre du gouvernement le dise!

Je n'ai pas oublié Roland Dumas ami du Président et prévaricateur

assumé, Georgina Dufoix nullité qui ridiculisa et le gouvernement et le

pays (affaire Habache), Fabius et ses "causeries auprès du feu" avec

le plus pitoyable des journalistes depuis Michel Droit, Hernu et les

plongeurs dans l'affaire du bateau de Greenpeace et tant d'autres aspects

de ces deux septennats dont la maladie exhibée et à épisodes du Président

ne fût pas le moins stupéfiant.
Après il y eut les deux mandats abracadabrantesques de Chirac qui se

résument à "pschiiit" puis le quinquennat brindzingue du Zébulon des Hauts
de Seine.

C'est à l'aune de ce passé qu'il faut juger la situation économique du pays

et aussi la présidence nouvelle qui commence.
Je vous accorde que la première impression conforte l'idée qu'on est

dans une continuité déprimante.
Qui sait... peut être qu'un sursaut?

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 08:33

"Le Canard enchaîné" est un journal à deux aspects. D'un côté il est sain parce qu'il

dénonce ce qu'en général on cache, de l'autre il est agaçant parce qu'il démoralise

le lecteur en montrant les coulisses nauséabondes de la politique, de l'industrie et

de la justice.
C'est lorsqu'il débusque des petits "lièvres" qu'il a toute son utilité et celui de cette

semaine donne, en passant, quelques coups de griffes à des têtes à claques plus

ou moins intouchables mais qui ne devraient plus l'être.


- Audrey Pulvar, donneuse de leçons devant l'éternel et qui se fait faire des lunettes

sur mesure chez un grand façonnier pour 15000€ la paire. Espérons qu'elle verra

ainsi le ridicule et l'obscénité de ses jugements définitifs....


- Christine Ockrent, la pionnière du journal télévisé mâché, arriviste forcenée et

qui a ruiné pour des années l'image de l'audiovisuel extérieur du pays réclame

650 000€ à son ex-employeur via les Prud'hommes et risque de les obtenir.
La femme de Kouchner pourra s'acheter quelques fringues de marque pour

habiller sa conscience morale!

 

- Roselyne Bachelot, ministricule du précédent gouvernement est payée plus de

20 000€ par mois par D8 pour ses animations. Une émission sur les vaccins

contre la grippe H1N1 et ce que ça a coûté est -elle prévue?

 

Ce n'est pas de la "jalousie" que dénoncer ces tartuffes qui vous jettent la

défense de leur honneur en pleine face et à la moindre critique mais qui vivent

sur une planète parallèle à la nôtre. Audrey Pulvar à qui on reprochait ces lunettes

hors de prix (en les évaluant à 12000€ au lieu de 15000€ (leur vrai prix) aurait

dit: "C'est du grand n'importe quoi". Oui, comme autrefois les bottines Berlutti

de l'excellent Roland Dumas un luxe aussi ostentatoire et venant d'une personne

qui distribue les bons et les mauvais points c'est effectivement du "grand

n'importe quoi".Dire qu'il n'y a pas de celà 3 ans elle était sympathique et

renouvellait le vivier des journalistes!

 

D'autres scandales sont dénoncés cette semaine (L'exilé belge Bernard Arnaud

a soustrait 1 milliard d'euros de bénéfices au fisc par exemple) qui, au choix, vous

laissent avec une gueule de bois sévère ou l'envie de vous retirer sur l'Aventin.

 

...Ce que je fais sur la pointe des pieds, pour aujourd'hui.

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:13

Le monde littéraire est tellement autocentré qu'à moins d'une chance extraordinaire

ou de compromissions qui ne le seraient pas moins il est pratiquement impossible

pour une personne extérieure à ses cénacles d'oser rêver d'être édité.
Bien entendu on me rétorquera que de temps en temps un inconnu y parvient et que

des auteurs "inconnus" sont régulièrement découverts par les éditeurs spécialisés

ou chroniqués par la presse du même tonneau.

L'exception ne faisant pas la règle on évitera de se creuser la tête pour distinguer des

exemples récents.

C'est pourquoi j'ai beaucoup d'estime et même d'admiration pour celles et ceux qui

écrivent leur ouvrage, l'éditent à compte d'auteur et arrivent finalement au bout de cet

exercice qui consiste à faire partager une idée, une histoire ou une vision.
Dans la majorité des cas ces livres d'amis ne m'ont pas semblé indignes (bien au

contraire) et valaient bien des ouvrages signés Angot ou Sollers qui mettent les

érudits professionnels dans un état proche de la pâmoison.
Je dirai même que ces écrivains inconnus respectent tellement la littérature et

l'écriture, qu'ils sont si intimidés par leur audace que bien souvent on est ébloui

par leur discrétion et les qualités du Français qu'ils utilisent.

Le monde est ainsi fait qu'un Beigbéder aura les honneurs de toute la presse,

audiovisuelle ou écrite même si sa prose est moins déconnante que le feuillet

qui accompagne les impôts.
Jérôme Garcin ("Le masque et la plume" et "le Nouvel Observateur") critiquera avec

l'audace qu'on imagine le dernier Modiano mais personne (et pour cause) ne

prendra la peine de lire un ou l'autre de ces ouvrages publiés à compte d'auteur et

qui apportent de la fraîcheur et du renouveau.
Parfois.

Le monde des lettres est comme celui des arts: on navigue en terre connue, on

publie ce qu'on connaît quitte à transférer le "talent" sur les descendants ou les

ayants droits. Dans ces milieux il vaut mieux être celui qui vidait les cendriers de

Françoise Sagan que quelqu'un qui a des choses originales et sensibles à

dire.
C'est dommage mais effectivement il y a moyen, de temps en temps, de lire

autre chose autrement. Et c'est tant mieux.

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 23:45

J'ai fait l'impasse sur les deux tomes des bouquins best-sellers sur les femmes de dictateurs (pourquoi pas sur leurs animaux domestiques?) mais ai craqué pour celui sur leur derniers jours.
Pour Idi Amin Dada, Staline, Mao, et tant d'autres la fin de leurs dictatures est comme leurs longs pouvoirs: lamentables.
En lisant ce livre (honnêtement il s'agit d'articles de journaux un peu allongés et il faut moins de deux heures pour en achever la lecture) je suis surpris que ces régimes d'épouvante aient pu durer aussi longtemps et aient à leur tête de tels détraqués.

Du Shah d'Iran aux Marcos, de Kadhafi à Franco accablante sont  la bêtise, la cruauté et la course à l'abime de ces régimes et de leur tête je n'ose pas dire pensante.

Il faut relire les éloges accompagnant la mort de Mao (60 millions de morts au compteur) et particulièrement celle de Giscard parlant "d'un phare de la pensée" pour voir que presque toujours, par intérêt ou couardise (et souvent les deux) les gouvernements démocratiques ont soutenu ces satrapes extérieurs.

Toujours au nom d'intérêts économiques ou politiques. La guerre froide justifiant tout et en particulier le passage de la brosse à reluire sur des dictateurs sanguinaires. Ça avait même un nom: "la Réalpolitik".


Si Ceaucescu, Staline, Hitler, Trujillo ou Saddam Hussein  relèvent de la folie pure d'autres comme Pol Pot, Tito, "Papa Doc" ou Mussolini savaient ce qu'ils faisaient et le faisaient en toute conscience.

En refermant ce livre on aimerait pouvoir se dire que tous ces cinglés appartiennent à un passé révolu.
Hélas après les 49 ans du règne de Fidel c'est encore un Castro, son frère, qui décide à la Havane. Encore un Kim en Corée du Nord, un Assad en Syrie et tant d'autres partout dans le monde.

 

(Les derniers jours des dictateurs, Diane Ducret et Emmanuel Hecht chez Perrin. 

 

J'apprends la mort de Norodom Sihanouk. Qu'il soit mort à Pékin est en soi la confirmation que son action a perpétuellement été louvoyante entre les "blocs" et qu'en fin de compte à jouer sur tous les tableaux il n'a gagné sur aucun. Ce n'était pas un dictateur au sens où l'étaient ceux cités dans le livre mais bel et bien un autocrate peu regardant sur ses méthodes de gouvernement.
En plus de 50 ans de vie publique son bilan est un désastre et le peuple du Cambodge ne saura sans doute jamais si, sans lui, son destin aurait été moins affreux.

 

 

 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 07:36

 

Corse Juillet 2012 211

J'ai toujours aimé les trains. Pas pour voyager dedans (ça je déteste) mais les

regarder évoluer. J'aime particulièrement les vieilles voies ferrées, celles qui

ont toute une histoire et qu'on sent vivre de leur propre rythme.

Il y a quelques années nous allions passer quelques jours de vacances près

de la très belle maison de Kerhostin de la tante de ma femme sur la presqu'île

de Quiberon.

Déjà très encombrée par les embouteillages, la route qui longeait les plages

était concurrencée par le fameux "tire bouchon" le train ainsi nommé par les

touristes comme les habitants du coin.

J'aimais, en fin d'après midi, voir passer ce train de Paris, anachronique au

milieu des vacanciers en maillot de bain.

Mon ami Gérard, lui, m'avait raconté le train de Corse qui va d'Ajaccio à Calvi

et St Florent en passant par Bastia.
Il m'avait décrit les paysages sublimes qu'il traversait, ses ouvrages d'arts

nombreux et parfois improbables et le matériel roulant brimguebalant mais

si pittoresque.

Ma seconde femme m'a un jour appelé de ce train et m'a décrit son périple,

sous la neige, alors qu'elle approchait de Corte. J'entendais même le clic-clic

des roues sur les jointures des voies.
Je m'étais promis de faire un jour un trajet avec train et la chose s'est faite cet

été.
Grosse déception!

D'abord le matériel roulant est ultra moderne et ressemble à un gros car de

tourisme, les rétroviseurs en moins mais la climatisation en plus.
Ensuite je m'étais imaginé faire des photos sublimes mais j'ai cassé

l'appareil photo cinq minutes avant de monter dans le train en gare de

Francardo.

Enfin nous étions début juillet et il y avait foule dans l'unique voiture de ce

"train" et... tout le monde avait baissé les pare-soleil.
Je n'ai pas vu grand chose et le trajet Corte-Ajaccio m'a paru sans fin!

 

Corse Juillet 2012 214

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:40

Maintenant que la politique du rat crevé au fil de l'eau a repris ses droits (ne me

faites pas dire ce que je n'ai pas dit et, par exemple que je regrette le ludion

hystérique qui occupait l'Elysée jusqu'au 6 mai dernier) il est peut-être temps

de se demander si toute la lumière a été faite sur l'opération DSK de 2011 et

sur la tentative de certains de nous imposer le directeur du FMI comme

Président. 

N'oublions pas non plus que les mêmes (ou presque) avaient tenté de nous

imposer Balladur en 1995.

 

Publicitaires (Euro RSCG en tête et Stéphane Fouks en particulier), médias

(du "Monde" à "Marianne" en passant par "Le Nouvel Observateur") et tant

de relais d'opinion auto-proclamés ont voulu nous vendre le produit DSK avec

une telle conviction que sans la folie New-Yorkaise du susdit ils y seraient

sans doute parvenus.

En connaissance de cause ils ont soutenu et préparé l'arrivée à l'Elysée d'un

homme dont les épisodes des honoraires antidatés, de la MNEF, de la

cassette Mery et l'affaire de la députée hongroise jetaient une lumière trouble

sur la moralité et les agissements de leur poulain.

Ne parlons même pas du niveau de vie stupéfiant de DSK dont le riad

marocain et l'appartement de la Place des Vosges laissaient songeur.

Dans sa toute récente interview DSK dit qu'il n'est "pas riche". Je me demande

ce qu'est être riche et si habiter un immense appartement qui vous appartient

Place des Vosges à Paris et des riads qui font tout un quartier de Marrakech

ne suffit pas...

  Mais revenons à 2011 et à la campagne virtuelle du candidat des élites. 

 

Avons nous oubliés cette chanson de geste si édifiante de Dominique et

Anne, main dans la main en route vers leur destin Elyséen? celle du directeur

du FMI si subliminalement présidentiel? avons nous oublié le chemin de

Marrakech des obligés et des preneurs d'ordre? Et la visite de Martine Aubry

venant adouber son héros?

Qu'un pays au passé si tourmenté puisse encore être l'objet de manipulations

aussi transparentes est dramatique, que ces manipulations aient été à deux

doigts de réussir est plus que dramatique: accablant.

Au moment où se déroulait cette campagne d'intoxication (et d'intimidation) j'ai

trouvé que peu essayaient de raison garder. Tous s'inclinaient devant les

sondages et la stature internationale du brillant prince des médias.
A t'on entendu les Duhamel et autres manipulateurs faire amende honorable?
que nenni! Ils font oublier leurs compromissions et iront au secours de la

victoire aux prochaines élections. Comme ils l'ont toujours fait.
Moi je vous conseille de ne pas oublier comment DSK a été sanctifié, ripoliné,

glorifié, admiré et flatté par des personnes dont le rôle est au contraire de

voir derrière les coulisses et de les décrire.

Ca nous évitera à tous des déconvenues.

Et lisez cette interview parue dans le "Point" du 11 octobre 2012: non seulement

DSK ne regrette rien mais il fait du camouflage et endosse sans rire la panoplie

de l'homme traqué et martyrisé.

Qu'on l'oublie, oui, pourquoi pas. Mais qu'il ne vienne pas mentir comme un

arracheur de dents dans des médias complaisants. On l'oubliera s'il fait ce

qu'il faut pour ça.

 

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 07:07

Bien qu'en déclin mérité la psychanalyse reste un bastion de l'imposture dans

notre pays.

Il faut se réjouir que les beaux jours de cette pseudo science soient désormais

derrière nous et que les officiants de cette secte perdent de leur crédit au fur et à

mesure du temps.
J'espère voir sa chute et sa déconfiture comme j'ai vu celle du marxisme-léninisme,

dont la France, dans un cas comme dans l'autre a longtemps été plus touchée que

d'autre pays.

Quand on pense au terrorisme intellectuel dont cette pratique qui tenait autant du

charlatanisme que de la science a fait souffler sur tous les aspects de la vie

(arts, culture, rapports sociaux, éducation, santé) on est stupéfait du crédit

exorbitant dont la psychanalyse a bénéficié ici.

Il aura fallu que le ridicule de certains praticiens (et non des moindres) éclate,

que des études sérieuses soient enfin faites sur Freud et ses méthodes (rien

moins que scientifiques) et que les résultats de toutes ces analyses soient

finalement bien minces (en comparaison de leurs coûts pour les clients) pour

que l'insubmersible paquebot soit enfin en position de couler.

Il faudrait pouvoir rappeler l'hystérie de certains à propos de Lacan, il faudrait

republier la prose des convaincus pour montrer jusqu'où certains sont allés

pour justifier un nouvel esclavage intellectuel.

Car il ne s'agit de rien d'autre qu'une sorte d'illusion, de montage et finalement

d'une idéologie (dont l'hérésie consistait à ne pas accepter l'ensemble) qui avait

ses inquisiteurs et son tribunal.
Les derniers défenseurs de cette étrange psychose volontaire montrent à quel

point il était redoutable de s'opposer à cette "gestapo de l'inconscient"...

Aujourd'hui on peut en rire et plus personne ne prend au sérieux la panoplie

bobo du psy et de son divan magique...
Pas plus que l'on croit encore aux sornettes du complexe d'Oedipe ou de tant

d'autres concepts tirés par les cheveux.

C'est pourquoi l'enquète (trop rapide) du magazine "Marianne" n°807 du 6

octobre "Au secours mes parents sont psys!" arrive à point pour montrer que

ces psys, tous comptes faits, n'ont pas fait mieux ni pire que les parents

lambda; preuve s'il en était besoin, que leur science est inopérante dans

l'immense majorité des cas.
Et certaines interviews ou anecdotes sont amusantes, ce qui ne gâte rien.

 

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 09:38

J'ai la grande chance d'habiter assez près du Village du Livre, Montolieu dans

l'Aube, un magnifique village qui s'est entièrement voué au livre pour ne pas

connaître l'exode puis l'endormissement.
Du relieur jusqu'au bouquinniste ce village est un bonheur pour qui s'intéresse

encore à la chose écrite sur du papier, une espèce elle aussi en voie d'extinction.
S'il n'y a pas lieu de s'en formaliser on peut le regretter.
Mais être certain que l'expérience ou l'imaginaire des autres hommes trouvera

un autre  vecteur pour être retransmis aux autres.
Que ce soit le livre électronique (je n'y crois pas) ou autre chose je suis bien

certain que nous ne pourrons jamais nous passer de la transmission écrite

du savoir.
Donc Montolieu est sur un seul site l'équivalent des Bouquinistes des quais

parisiens et des librairies d'occasion du Quartier latin.

Ce que l'on recherche on le trouve.
Ou on le commande.

S'ils ne l'ont pas immédiatement les libraires font comme vous et passent par

Price Minister, le bon coin ou Vivastreet que sais je encore? mais ils vous

procurent l'ouvrage qui vous tenait à coeur.

En stock il y a déjà une multitude d'éditions parmi lesquelles les livres sur

l'histoire se taillent la part du lion.

IMGP6379.JPG

J'y ai fait récemment l'acquisition d'un livre de Yves Gibeau* (1916-1994) que je

recherchais depuis quelques temps.

Incroyable ce que le monde a changé en 50 ans: des enfances comme la

sienne étaient la norme jusqu'à la fin des années 50 et on dirait pourtant qu'on

parle de celle de l'homme de Néanderthal!

"Mourir idiot" est le livre de cet auteur que j'ai eu tant d'opiniâtreté à retrouver et

tant de plaisir à lire. Une écriture et des propos à des années lumières de notre

univers mental. Pas de psy de bazar, pas de critiques ni de regrets juste une vie

telle qu'on pouvait les vivre entre les 2 guerres et après.
De quoi, assurément, tempérer nos critiques sur notre époque et sur la "crise".
Si nous prenions simplement conscience de l'incroyable douceur de notre vie par

rapport à celles des générations passées nous serions, je pense, premiers aux

classements du sentiment de bien-être au lieu d'en être régulièrement les derniers.

Rien n'est plus odieux que ces perpétuelles jérémiades sur l'état du pays et sur

son pseudo déclin.

 

(Yves Gibeau est l'auteur du livre "Allons z'enfants" que le cinéaste Yves Boisset a

adapté au cinéma. C'est son livre le plus connu)

 

 

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