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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 07:40

Les religions, dans leur ensemble, voudraient qu'on oublie un peu vite de quoi l'homme, censé "être à l'image de Dieu" a été capable de faire à ses frères au siècle dernier. C'est vrai, c'est moins en leur nom qu'auparavant qu'on a tué,

Mais elles n'ont guère empêché les massacres. Je m'arrête au siècle dernier parce qu'avant on en était encore au stade artisanal.
Certes Napoléon 1er, au soir d'une victoire prise sur des milliers de morts hochait la tête sur le champ de bataille et constatait: "Une nuit de Paris comblera ceci". Il avait la fibre compassionnelle limitée l'empereur...
Bref. Ce joli XXème avait commencé en beauté avec la plus abominable guerre de tous les temps: la première mondiale. Une boucherie comme l'humanité n'en a jamais connue et, espérons le, n'en connaîtra plus. Des millions de morts, de mutilés, de bousillés pour rien. 4 années d'horreur dont on a plus idée (premiers essais de gaz sur l'ennemi et lance-flammes pour dégager les tranchées adverses par exemple), des hommes de 20 ans jetés dans les poubelles de l'histoire pour un Kaiser demi-fou, un Archiduc dont on n'avait que faire et une Alsace et une Lorraine somme toute oubliables.

L'Europe s'est suicidée une première fois et y est presque parvenue. Bravo!

Profitant de notre folie européenne les Turcs, en loucedé, massacraient allègrement 1 million d'Arméniens, hommes femmes et enfants, hop. De vie à trépas.


La "grande lueur à l'Est" permettait aux fourriers de l'Enfer, Vladimir Oulianov Lénine et son aimable successeur Staline de pulvériser les scores et de massacrer dans l'allégresse des millions d'ennemis de classe, de koulaks, d'impérialistes, d'agents de la CIA, de déviationnistes, d'accapareurs, de bourgeois etc.  Une fois lancée, la machine de mort soviétique tournait à plein rendement et avait ses propres servants en ultimes victimes potentielles.


En Allemagne vaincue un caporal autrichien se préparait à essayer de faire mieux. Il s'en prit d'abord aux opposants politiques puis aux fous, déments, malades mentaux, dépressifs, handicapés et enfin à ses "ennemis intimes" les juifs.

On atteint là un pallier. débuté dans l'improvisation le génocide s'interrompra à cause de la défaite mais il avait atteint un rythme et une organisation industrielle. Une chaîne tayloriste dont le but était la mort d'êtres humains. Dans le même temps la seconde mondiale marchait sur les traces de sa devancière.

Parangons de la cruauté les Japonais profitaient de cette période pour essayer d'obtenir le titre de "nazi asiatiques". A l'époque ils l'obtinrent par acclamation du jury au vu du nombre de leurs victimes dans les pays qu'ils occupaient.

Mais l'Europe s'est déconsidérée à jamais et le crime absolu et indépassable a été commis sur ses territoires. Plus qu'un crime ou un suicide: l'abomination.

Re-Bravo!

 

La Chine, instruite de tout ce qui précède et dirigée par le divin Mao se fit fort de dépasser le modèle soviétique et y parvint. Dotés de noms harmonieux les périodes de plus grands meurtres de masse pulvérisèrent l'amateurisme Stalinien. "Le Grand Bond en Avant" et "la Révolution Culturelle" ont coûté la vie à des millions et des millions d'êtres humains.
Re-re-Bravo!

Les guerres coloniales et de libération si elles étaient un ou deux crans en dessous méritaient de figurer dans le beau palmarès de ce siècle. N'oublions pas, par exemple, Madagascar en 1947 et My Laï au Vietnam en 1968. Les Malgaches et les Vietnamiens ont dû aimer la "civilisation" française et américaine....

 

Pour que ce vingtième siècle ne s'achève pas dans la concorde et la "fin de l'Histoire" les Khmers rouges communistes massacrèrent un quart de la population du Cambodge en 3 ans. Un exploit ! Il n'était pas dit que le dernier quart du siècle ferait une pause.

 

En 1994 les Hutus s'en, prirent à leurs compatriotes Tutsis dont ils firent disparaître un million de membres en 3 mois. Le pays des mille collines, le Rwanda connut ainsi son génocide. Par pitié pour vous je ne parlerai pas des convulsions meurtrières de l'ancienne Yougoslavie et je passerai sous silence la Tchétchénie.

Et l'Ethiopie, et l'Angola, et le Bangladesh, et le Biafra, le Darfour etc, des noms qui à un moment  du vingtième signifièrent tragédie, souffrances et mort.

 

C'est dire si le 1er janvier 2001 on avait hâte de soulever sa coupe de Champagne au siècle nouveau.
Et si le concept de "Dieu miséricordieux" a pris du plomb dans l'aile. Si on me dit où était Dieu à l'époque de Verdun, de la famine en Ukraine, de Nankin, de Treblinka,de Madagascar, Setif, Phnom-Penh et Kigali je reverrais ma position. En attendant j'estime que Dieu et ses servants n'ont qu'un droit: celui d'être discrets.

 

 

(NB: J'ai pu oublier quelques massacres ou génocides... j'écris de tête! )

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 08:22

Au "Monopoly" lorsque l'on tirait une carte chance on pouvait tomber sur: "c'est votre

anniversaire, chaque joueur doit vous verser 1000F".

Pour le Monopoly j'en suis resté à la version Française en Franc.
Avec le recul, d'ailleurs, je me demande comment on a pu s'amuser avec un truc

aussi chiant! (notez que c'est la même chose avec le "1000 bornes"! mais moins

avec le "Cochon qui rit").

Si tous ceux qui me l'avaient souhaité m'avaient remis 1000€ à mon anniversaire

je pourrais m'offrir de bien belles choses.

En effet, avant-hier c'était mon anniversaire et j'ai (presque) reçu autant de preuves

d'affection que d'années au compteur.

Il n'y a guère que Violette et Isabelle A*** (mais je crois qu'elle est tout shuss au

club vacances) qui ne se sont pas manifestées.

Cette rubrique part en live.
J'ai lu récemment, sous la plume du regretté Claude Duneton (mort en mars de cette

année) qu'autrefois -en gros jusqu'aux années 30 du vingtième siècle- on ne fêtait les

anniversaires que dans les classes élevées de la population.
Chez les ouvriers et les paysans on fêtait surtout le Saint-Patron.

Moi j'aime bien les anniversaires. C'est un des rares traits qui me différencie du

Schtroumpf grognon. J'aime bien la traditionnelle flûte de champagne (qui a désormais

tendance à ne pas suffire), le gâteau, les bougies, les coups de fil, les SMS, les messages

SMS ou Facebook, les cartes de voeux (virtuelles ou postales) et les cadeaux.
Un anniversaire ne serait pas complètement réussi si je ne recevais pas, dans la journée,

les bons voeux de la Tour Eiffel et leur accompagnement musical. (Comprenne qui

pourra).

Ces digressions, je le confesse, cachent ce que je voulais dire au sujet du "racisme

anti-blanc" de Copé ou de mon exaspération à voir Jacques Attali s'improviser biographe

de Gandhi, sur la publicité pour un livre entendue à la radio ("Déjà sur toutes les

listes de Best-sellers") ou enfin du battage fait autour du film d'Alain Resnais qui me rase

depuis "on connaît la chanson" avec déjà le redoutable Arditi et Lambert Wilson: on m'a

demandé d'être plus gentil alors je parle de mon anniversaire.

 

 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 08:04

Qu'il y ait, sur cette vieille planète qui en a tant vu, 5 millions de.............. qui se sont

rués sur l'I-phone 5 est plutôt une bonne nouvelle.
Je m'explique. Ils ne sont, après tout, que 5 millions tous pays commercialisant ce

téléphone confondus.
C'est très peu en regard de la folie consommatrice qui s'est emparée des hommes

depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Avec l'obsolescence programmée, les effets de mode, le luxe et le goût du gadget

notre civilisation, comme devenue folle, produit en quantité industrielle des produits

inutiles qu'il faut remplacer de plus en plus vite.


J'ai lu quelque part que les grille-pains avaient une durée de vie maximale de 5 ans.

 

Lorsque je songe que la Wolkswagen Golf prépare la sortie de sa 7ème mouture et

que les propriétaires de mobile(s) les gardent 2 ans en moyenne je me dis que les

fanatiques qui ont fait la queue pour posséder le Vème Smartphone de la marque à

la pomme sont, tous comptes faits, dans la norme d'une époque qui les a formatés

pour qu'ils aient ce comportement.

 

J'observe que ceux à qui on a fait acheter des cafetières qui mettent la tasse de café

au prix du caviar, ceux qui roulent dans des voitures tout-terrain alors qu'ils vivent à

Paris et ceux qui dégustent du vin Chilien ou d'Afrique du Sud ne font pas autre chose.

 

Je ne leur jette pas la pierre. Seul leur air ravi me gène un peu!

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 10:13

Je ne sais toujours pas si j'aime bien ou si je déteste Pascale Clark, journaliste de radio (France Inter) dont la voix peut parfois être aussi exaspérante que son snobisme.
Ultra-parisienne, branchée et concernée elle possède cependant un réel talent pour faire parler les personnes qu'elle reçoit et, qualité rare,  ne pas essayer de leur prendre la vedette. Ses tics (minauderies au passage d'antenne avec Patrick Cohen qui la précède), et ses à-prioris sont parfois pesants mais, je le dis sincèrement, il est rare qu'elle soit ennuyeuse.
J'aime bien (et je serais presque jaloux de son talent d'écriture) la chronique énervée d'Arthus de Penguern tandis que je déteste Nicolas Rey, prétentieux et médiocre qu'elle accueille régulièrement dans son émission.

Est-ce elle même qui lance les invitations? France-Inter lui impose t'elle ses invités? je ne sais pas. Toujours est-il que, parfois, on a l'impression, j'ai l'impression d'entendre quelque chose qui dépasse, et de loin, les habituelles sornettes médiatiques.
Ce jeudi 27 septembre Sophie Calle était l'unique invitée de Pascale Clark.
Cette femme est comme toutes les artistes contemporaines; soit complètement folle soit particulièrement intelligente (et pourquoi pas les deux?).

Tout ce qu'elle dit est profond, amusant, vrai et a du sens. Elle transforme en art des choses qu'on n'aurait pas l'idée d'y rattacher (la mort de sa mère, ses cadeaux d'anniversaire depuis 20 ans, des vidéos dans lesquelles des aveugles décrivent la dernière chose qu'ils ont vue....) et, malgré le côté dérangeant de la chose, on reste ébloui par son discours et sa façon de développer ses concepts.

J'avais lu sa biographie ("Sophie Calle l'Art Caméléon" par Anne Sauvageot) et avais déjà été surpris et intéressé par cette drôle de femme.

(j'avais tenté de faire partager cette découverte à P*** qui m'avait presque jeté la bio à la figure en me disant: "c'est qui cette conne?") L'émission de France Inter de ce matin ma confirmé que cette artiste (car c'en est une) est tout sauf insignifiante. On peut sans doute la trouver exhibitionniste, nombriliste (n'est-ce pas le propre de l'artiste?), bluffeuse, manipulatrice ou outrée. Et même tout ça à la fois. Reste qu'elle a du talent et celui de se raconter. 

Puissiez-vous la découvrir et l'apprécier.

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 08:24

La pusillanimité des gens de cinéma n'est plus à dire. depuis plus de 30 ans ils

s'esbaudissent devant les prestations chaque fois plus navrantes du gros

Depardieu en utilisant jusqu'à épuisement les synonymes de "génial". Pourtant,

s'il a pu faire illusion jusqu'au tournant des années 70-80 le comédien n'a pas

tourné un bon film depuis et il faut beaucoup d'indulgence pour reconnaître

l'acteur de "1900" dans le Colonel Chabert...
S'il attire les superlatifs et la magnanimité ce doit être pour autre chose! et je

renvoie à Audiard qui faisait dire cette forte sentence à un comédien:

"Quand un homme de 100 kilos dit quelque chose ceux qui pèsent 60

l'écoutent".
Du coup il peut pisser dans les avions et produire un vin plus âpre que le

"Destop" il aura toujours des articles laudatifs.

Même chose pour la moitié de "Nique ta mère" (NTM) Joey Star. J'ai l'impression

que pas une maison de production n'envisage de tourner un film sans s'assurer

d'avoir au minimum la participation du rappeur.
Depuis le film "polisse" on lui jette des fleurs, on se signe sur son passage, on

pleure nerveusement devant ses "qualités de comédien" et on crie au génie

dès qu'il ouvre la bouche*.
Le moins qu'on puisse dire est que ces monceaux d'hommages n'ont pas

rassénéré Starr. Rogue et brutal il reste la brute qu'il était.
En soi c'est une preuve d'honnèteté et, s'il accepte le statut de star hyper-payée

il rejette tout le reste.

Le monde du show-business est comme ces masochistes qui aiment qu'on

les batte tout en les insultant: plus Joey Starr est grossier plus les qualificatifs

admiratifs pleuvent.

Après tout ça ne gène personne et nul n'est obligé d'aller voir ses films. Par

contre on a le droit d'avoir un fou-rire lorsqu'on nous le présente comme le

nouveau Gérard Philipe ou comme le successeur de Gabin! parfois à écouter

les compliments qu'on lui adresse on penserait qu'il est un Cary Grant ou un

Jack Lemon.
Il y a de la marge. 

 

 

* Il a repris ce tic du Delon d'autrefois: ne jamais sourire et toujours faire la

gueule.

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 07:11

J'ai entendu, ce matin, une longue et intéressante interview de Hervé Ghesquière qui

fut, avec son homologue journaliste stéphane Taponier, retenu en otage par les

Talibans d'Afghanistan pendant 547 jours.

L'homme n'est pas un "rigolo" ni un acharné du vedettariat. Il parle brièvement et ne

mâche ni ses mots, ni ses colères.
Il travaillait pour l'émission de FR3 "Pièce à conviction" qui, c'est le moins que l'on

puisse dire, ne s'est jamais signalée pour son goût de la gaudriole ou de l'à-peu près.

 

Même s'il est obligé de nuancer -et ça lui coûte- son propos il n'a toujours pas pu

avaler  les mises en causes monstrueuses de leur action par le Président de la

République d'alors, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, n'hésitant

pas à déclarer que les otages (leur condition au moment où Guéant parlait) "faisait

courir des risques à nos forces armées", Jean Louis Georgelin Chef d'état major des

armées qui, au même instant déclarait: "la recherche (des otages) a coûté plus de

10 millions d'euros" et Bernard Kouchner -qui partageait avec BHL le ministère des

affaires étrangères!- dire: "il leur faudra s'expliquer".
Sous entendu: "ils sont responsables de leur kidnapping".
Hervé Ghesquière s'expliquait sur sa présence sur le terrain ("le rôle par définition d'un

reporter"), sur son besoin d'avoir un autre son de cloche que celui des armées (10 jours

avec les militaires, il était temps d'avoir au moins 1 contact avec les autres) et leur

professionnalisme.

Que serait, en effet, la conscience professionnelle d'un reporter qui ferait son travail en

ne se basant que sur les récits des militaires?
Depuis l'affaire Dreyfus on sait que la parole des militaires est parfois...Sujette à

caution!


En fait, dans cette affaire d'Afghanistan, la France a perdu 88 hommes et n'a rien sécurisé

du tout. Les militaires se gargarisent de grands mots et de nobles missions mais ils ne

servent à rien et sont constamment menacés, où qu'ils se trouvent.

 

La démonstration en 3 points ("les américains devaient ouvrir une route en Kâpisa, les

anglais la goudronner et les Français la sécuriser, seuls les deux premiers ont tenu leur

engagement") qu'Hervé Ghesquière a faite est éloquente.


Le "gouvernement" Karzaï est aussi légitime que le roi des Babas O'Rum et les politiques

d'alors couvraient tout du moment que ça ne fasse pas de vagues.
Il fut incroyable (et ça le reste) d'entendre le 1er personnage de l'état critiquer des otages

alors que leur vie était menacée et tout autant d'entendre d'autres voix de responsables

jeter l'anathème sur des prisonniers malmenés.
Enfin Hervé Ghesquière a "craché le morceau": oui, ces prises d'otages sont une affaire de

gros sous et de banditisme. Dans tous les cas il y a versement d'une rançon et échange de

prisonniers.
A part pour Michel Seurat qui est bel et bien mort en tant qu'otage au Liban les prisonniers

sont, selon Hervé Ghesquière, un objet de grande valeur ("la poule aux oeufs d'or") car ils

permettent d'obtenir de la reconnaissance (on parle des ravisseurs), de l'argent et des

échanges de prisonniers.
Tout celà méritait d'être dit. Je n'ai jamais cru aux protestations d'innocence de Charles

Pasqua et de tant d'autres qui assuraient, la main sur le coeur, qu'ils n'accepteraient

jamais de verser une rançon. Maintenant je sais que j'avais raison, intimement.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 08:10

Voilà in extenso la recension du film "Bagdad Café" telle que je la lis dans le Nouvel Obs télé du 22 au 28 septembre 2012:

"Une gentille et grosse allemande rencontre de gentils marginaux dans un gentil café. Pour un gentil public".

Cette "critique" est signée des seules initiales J-PG. 

Elle contient en peu de mots toute la bêtise, la trivialité, le snobisme et le panurgisme de la presse. On brûle ce qu'on a adoré, et ce d'autant plus que ce film a rencontré un grand succès public.
Un film qui plaît au public? l'horreur! vite J-PG, courez voir les films de Christophe Honoré ou de Léos Carax.
Pas de danger qu'ils aient des spectateurs: ils sont faits pour n'être vus que par des critiques haineux, ce qui, vous en conviendrez, est un pléonasme.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 07:18

Les magazines "people" et les émissions de variété-talk show ont un besoin

permanent d'informations sans intérêt mais qui leur donnent "du grain à

moudre". Les Ruquier et autres abrutisseurs seraient perdus s'ils n'avaient,

quotidiennement, de minuscules faits à commenter et sur lesquels ricaner.

 

Ces non-évènements doivent être insignifiants et, s'ils touchent aux moeurs,

c'est pain-bénit pour en parler longtemps; le but étant de vendre du temps de

cerveau (c'est entendu) mais surtout du DI-VER-TIS-EMENT.

 

Parallèlement le monde du spectacle est avide de publicité et a un besoin

effréné qu'on parle des heureux membres de son internationale confrérie.

Prenons une actrice américaine de soap-feuilleton dont la série qui s'étirait

depuis des siècles vient de se terminer dans l'indifférence générale.

Eva longoria, c'est le nom de l'actrice en question doit faire parler d'elle pour

conserver son statut de "star" botoxée et liftée à plus de 25%.

Il y a bien le mariage avec un "Ken" en mal de renommée mais c'est trop tôt:

divorcée de frais d'avec un sportif la dame a vécu un mariage qui a duré, du

consentement au reniement, l'espace de 2 saisons de sa série.

Son image a été écornée par le montant des pensions  qu'elle a obtenues

du divorce et elle doit donc absolument trouver quelque chose.

Il y a d'autant plus urgence qu'elle frôle la quarantaine, âge auquel elle doit

songer à une reconversion vers la gymnastique vidéo ou les bonnes

oeuvres médiatisées. (le Darfour est conseillé).

 

C'est là qu'intervient un second travers de notre époque: les médias ont la

possibilité de trafiquer l'image pour qu'elle obtienne ce qu'on attend d'elle:

de la glose, du vent et du "buzz".

Un jour quelqu'un remarquera à quel point cette esclavage du buzz a été

pitoyable. On n'en est pas encore là.

 

Avec Photoshop et les correcteurs d'images on peut faire de Yolande Moreau

une beauté intemporelle et de Michel Galabru aujourd'hui un rival possible

de Johnny Depp.

C'est dire si la photo du derrière de l'actrice de soap Eva Longoria n'a guère

d'intérêt et est sans doute tellement retouchée qu'elle-même ignorait qu'elle

était assise sur un aussi beau postérieur.
Peu importe, tout se rejoint. La "vieille" actrice montre son fessier magnifique

(merci Photoshop) et les journaux parlés ou non ont un sujet de conversation.

Le "buzz" est là, comme d'habitude il concerne un non-évènement et les pubs

se vendent.


longoria.jpg

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 07:32

Dans une carrière aussi erratique que longue et avant d'opter pour des fonctions

commerciales; j'ai été consultant.
Dans le privé.
Consultant signifie peu de choses mais implique que j'ai connu -hélas- la vie de

bureau, assez pour la maudire à jamais et préférer désormais piloter un avion sans

ailes que d'y revenir.

On m'a prêté le livre de Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard consacré à son expérience

de l'administration. De l'administration territoriale pour être précis.
"Absolument dé-bor-dée" est un livre qui a connu son succès et dont on a un peu

parlé deci, delà mais pas tant sur le fond que sur ses conséquences.
Les conséquences, pour la jeune auteure, ont été que reconnue, poursuivie par sa

hierarchie, sanctionnée* elle a été mise sur une "voie de garage".
Le fond est qu'avec humour (et un réalisme que nul ne saurait remettre en doute)

elle montre à quel point l'administration est peuplée de crétins pompeux et inutiles

et d'idiotes bêtes à manger du foin.

Sans doute -comme partout- y a t'il des personnes qui ne correspondent pas à cette

norme. Elles ne sont hélas pas la majorité, loin s'en faut.


Zoé ne généralise pas mais toutes celles et ceux qu'elle rencontre sont pitoyables,

veules, mesquins, bons-à-rien et prétentieux.
Moi qui ne connais pas le "public" je peux dire que j'ai rencontré les clones de

Simplet, de Alix et de Coconne et en plusieurs exemplaires.
Sa description de l'enveloppe qui circule pour le cadeau et du pot qui suit la naissance

d'un enfant de salarié de l'équipe est hurlante de vérité.
En ai-je passé de ces moments mortels où l'on disserte sur du néant en sachant que

tout le monde présent donnerait n'importe quoi pour être ailleurs...

Et l'incompétence! et l'air affairé!, et le vocabulaire abscons!, et la défausse de tous sur

tous! et les fournitures, et les horaires, et les grands chefs.....

Certes ce ne sont là ni les Atrides ni Médée et le "pitch" de l'affaire est effroyablement

mesquin mais combien de temps nous passons ainsi à jongler avec l'infiniment

petit?

Ce livre m'a bien amusé parce qu'il m'a vengé, par pseudos interposés d'une véritable

armée d'abrutis à qui je dois mon ulcère, la violence de mes colères (trop longtemps

contenues) et mon dégoût du monde du travail confinant à l'implication minimale.

 

Zoé Shepard, du haut de ses 25 ans a tout compris et l'épisode de la fille qui est

envisagée pour le bureau chinois résume tout: seul un lance-flammes pourrait

venir à bout de tant de médiocrité. Ce qui est pathétique, en fin de compte, c'est la

médiocrité, l'incompétence et en fin de compte l'inutilité de ces personnes qui, si ce

que raconte Zoé Shepard est vrai, coûtent une fortune au pays pour un rapport rien

moins qu'évident.

 

* Je crois savoir que Alain Rousset, président PS de la région Aquitaine l'a poursuivie

de son ire et n'a jamais "lâché le morceau". Pensez donc! dire ce qui se passe dans

l'administration et mettre en doute -avec raison- les compétences des chefs...
Quelle audace inadmissible.

 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 11:17

Je commence à recevoir des faire-parts de mariage d'enfants d'amis de l'âge des

miens. La plupart du temps les faire-parts en question sont beaux et originaux.
Plus en tous cas que les cérémonies qu'ils ont charge d'annoncer.

 

"Charlie Hebdo" publie à nouveau, paraît-il, des caricatures de Mahomet dans  le

numéro de cette semaine.
Lorsqu'il est question d'affronter la bêtise à front de taureau je ne suis pas certain

qu'agiter la muleta est la meilleure solution.

 

Christine Taubira est la "bête noire" des ultras de l'opposition. Pour une fois qu'un

ministre de l'intérieur prend en compte la surpopulation carcérale, le délabrement

de nos conditions de détention (dénoncées depuis des années par tout ce que la

France et l'Europe compte de démocrates), l'illusoire punition que représentent les

petites peines et l'école du crime qu'est la maison d'arrêt elle mériterait d'être

écoutée et ses réflexions discutées. L'anathème ne grandit pas ses auteurs.

 

Le Nouvel Observateur de cette semaine relaie une étude sur les OGM qui fait froid

dans le dos. Une fois de plus, une fois encore, les intérêts financiers ont été

privilégiés (doux euphémisme) à la santé ou même, simplement, à l'étude complète

du dossier.

L'épouvantable catastrophe de l'Union Carbide à Bhopal (1984) a, en quelque sorte

servi de leçon: s'il doit y avoir des victimes industrielles on s'arrange pour qu'elles

soient disséminées dans l'espace et le temps.
Plus de 20 000 morts d'un coup c'est voyant, même en Inde. Avec les OGM il semble

qu'on ait délibérément sacrifié la sécurité, la santé et l'environnement en donnant le

feu vert trop tôt et sans posséder toutes les certitudes de l'inocuité du process.

 

A la caisse des supermarchés de quartier sur un présentoir à hauteur d'yeux il y a,

toutes les semaines, une sorte de revue de programmes de télévision. Les titres de

cette revue dépassent en connerie tout ce que l'on peut entendre et voir en une

journée. Que des torchons aussi vides puissent se vendre me semble extraordinaire.

(dans le sens exact du mot, qui suscite de l'étonnement par sa singularité).

 

De même que 2 téléphones mobiles n'ont pas le même chargeur il n'y a pas deux

voitures actuelles qui ont les mêmes manettes: clé, carte, bouton aucune ne démarre

de la même manière, la marche arrière est un casse-tête à trouver, les phares restent

allumés sauf dans le parking... On dirait parfois qu'un esprit malin se demande à

chaque fois comment il va pouvoir vous piéger.
Si vous louez une voiture ajoutez 15' à votre timing pour comprendre comment on

démarre et fait avancer (ou reculer) la voiture. C'est plus prudent.

 

Il y a des acteurs/actrices chanteurs/chanteuses à qui l'on devrait interdire de vieillir.
Faye Dunaway par exemple ou Mick Jagger pour citer un quelqu'un!

 

 

 

 

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