Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2021 1 07 /06 /juin /2021 07:00

Ils prennent un air à la fois pénétré et sérieux et se lancent dans une litanie d'adjectifs tous plus forts les uns que les autres. Le ton oscille entre l'admiration et la peine d'avoir "perdu" un grand chanteur.

Il ne fait pas bon ne pas aller dans le sens du courant: on vous fusille du regard avant de vous adresser du mépris ou de la condescendance, voire les deux simultanément.

Car il fait, même décédé, partie des références d'une certaine catégorie de personnes. Télérama en tête lui voue un culte.

N'essayez même pas d'argumenter. On aime sans condition. On adorait de confiance et on voue un culte définitif.

Qui, il, lui? Alain Bashung. Chanteur très largement surestimé et pourtant révéré par des personnes de goût qui perdent tout sens critique dès lors qu'il s'agit de celui qui chantait "La nuit je mens", "Osez Joséphine" et autres titres tout aussi hermétiques. Quant à la voix c'était affaire de goût.

Alors que des pointures comme Léo Ferré, Claude Nougaro ou Henri Salvador se morfondent au purgatoire des artistes oubliés "il" continue à fédérer des fans transis pour qui Bashung était indépassable.

J'ai du mal à comprendre ce culte et plus encore lorsque ce sont des personnes avec qui je partage de nombreux goûts. Serai-je un renégat moi qui ne communie ni avec Patti Smith ni avec le Bowie prétentieux et indigeste qui menait les médias par le bout des oreilles ?

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2021 5 04 /06 /juin /2021 13:00

Je me souviens que de nombreux chefs d'entreprise, dans un de mes emplois, me demandaient comment faire contrôler chez eux des salariés dont ils estimaient l'arrêt-maladie probablement infondé.

Ils accusaient la Caisse Primaire d'Assurance Maladie au mieux de laxisme au pire d'incompétence et lui tenaient grief de ne pas faire de contrôles plus fréquents et de ne pas frapper les récalcitrants et les simulateurs au portefeuille .

A leurs yeux un travailleur absent et excusé était forcément suspect. Je me souviens que ma réponse était que la CPAM était seule maîtresse à bord pour effectuer des contrôles à domicile et qu'il existait bien des entreprises de droit privé qui pouvaient être missionnées pour la même chose mais dont les conclusions n'avaient pas de valeur juridique.

Le salarié chez lui pouvait ou pas ouvrir sa porte, montrer les médicaments qu'il prenait ou reconnaître qu'il abusait. Le rapport de l'entreprise ne permettait ni la saisie sur salaire ni la mesure disciplinaire.

... Mais peu de salariés contrôlés le savaient et la plupart laissait entrer le médecin et reprenaient le travail si celui-ci diagnostiquait un accès de flemme.

Je savais, pour l'avoir vécu depuis 8 jours, que le Québec est nettement plus strict que la Douce France avec les règles de quarantaine des étrangers. Les contrôles à domicile m'ont étonné. Il y a bien une société mandatée pour vérifier que vous êtes respectueux des innombrables règles édictées pour contenir la pandémie de Covid 19. Mon contrôleur ce matin était un homme plutôt âgé et peu doté d'humour. Sa mission consistait à vérifier que j'étais là et que j'avais bien renseigné les divers questionnaires que l'on m'a soumis depuis mon arrivée. Il s'en est acquitté avec un minimum d'humanité malgré son accent distrayant.

Se sentir ainsi "fliqué" n'est certes pas agréable mais, comme on dit, "c'est pour la bonne cause". Comme pour les "contre-visites patronales" (c'est comme ça qu'on appelait les visites que je décris au début de ce post) il est difficile de dire ce qui est le plus désagréable: être pris pour un fumiste ou se savoir possiblement surveillé.

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2021 4 03 /06 /juin /2021 13:00

Des processus électoraux stoppés parce que les résultats escomptés ne se profilent pas, d'autres modifiés ou simplement "influencés", la démocratie est malmenée souvent, attaquée tout le temps.

Sa fragilité a été mise à rude épreuve tout au long du siècle dernier et, malheureusement, ceux qui la détestent n'ont pas renoncé à la subvertir pour mieux l'asservir. 

Si elle a finalement eu le dernier mot c'est qu'une bonne étoile veille sur elle et que certains de ses éléments constituants se sont révélés plus forts que les virus chargés de la tuer.

Ces virus sont très nombreux. Dans le désordre il y a la fraude, l'anti-parlementarisme, l'idéologie, la volonté de puissance, le nationalisme, le bellicisme, la corruption, la tricherie électorale etc.

Il ne faut jamais oublier que ceux qui sont acharnés à la détruire sont infiniment plus nombreux que ceux qui veulent la renforcer. Par aberration difficile à admettre; d'autres pouvoirs, qui devraient au contraire la choyer et la protéger, ne sont pas les derniers à lui flanquer des coups déstabilisateurs. La presse, les partis politiques, les extrêmes et les électeurs peuvent adopter cet exécrable comportement suicidaire.

C'est que la démocratie, notre bien à tous, est faillible et que ses faiblesses attirent les mauvais médecins qui pensent qu'en tuant la malade ils agissent intelligemment.

Il y a pire que ces charlatans: il y a ceux qui réclament la dictature en connaissance de cause. Une variété de masochistes qui sont prêts à suivre tous les totalitarismes plutôt que d'accepter la démocratie. Pour ces malades là les régimes autoritaires masqués derrière une idéologie "progressiste" valent mieux qu'une démocratie imparfaite mais perfectible. Certains écologistes jusqu’au-boutistes démontrent tous les jours que les admirateurs volontairement aveugles du Léninisme, du Stalinisme, du Maoïsme, du Castrisme, du Khomeinisme n'ont tiré aucune leçon de leur passé idéologique pourtant chaque fois douché par la réalité.

Au nom de la défense de la planète ou de la décroissance "on" nous plongerait bien dans une dictature. On sent chez certains, insoumis ou écolos, des crispations inquiétantes.

L’extrémisme de droite passe lui, l’expérience l'a toujours prouvé, de la bouffonnerie à la tragédie sitôt qu'on baisse la garde.

C'est à chacun de nous de veiller sur la bonne santé de notre démocratie, de veiller sur son système immunitaire, sur sa santé et sur la permanence de ses idéaux.

La dernière élection aux États Unis est inquiétante: Trump a sans doute été battu "à la loyale", certainement même, mais on ne devait pas battre d'un revers de main la suspicion sur les votes électroniques.

Ce sont des situations comme celle-ci qui favorisent les menées intéressées de ceux qui veulent saper les fondements de la démocratie pour mieux l'abattre le moment venu.

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2021 3 02 /06 /juin /2021 13:00

On nous annonce, avec des airs gourmands, le "rapprochement" entre les chaînes de télévision françaises TF1 et M6.
Sans jamais rappeler que derrière ces acronymes commerciaux on trouve la plus importante entreprise de décervellement hexagonale et l'une de ses imitatrice les plus ressemblantes.

TF1 est et reste une machine de guerre dont le cahier des charges ne comporte aucune ambiguïté: faire le plus d'argent possible en fédérant un maximum de spectateurs par un nivellement par le bas impitoyable, sans complexe et de tous les instants.

A coup de jeux idiots ("Koh-Lanta"), de séries lamentables ("Joséphine ange-gardien") et d'actualité orientée le navire amiral Bouygues s'en tient à une formule éprouvée.

On a maintenant oublié les conditions scandaleuses de la privatisation de la chaîne et personne n'a demandé de comptes à François Léotard, ancien "ministre de la culture", responsable de cette forfaiture au nom du "mieux-disant culturel". On a aussi oublié le règne d'Etienne Mougeotte comme on a oublié Patrick Le Lay, ex-PDG  qui vendit la mèche avec son "temps de cerveau disponible pour Coca-Cola".

Il est vrai que les audiences de cette "boîte à conneries" ne faiblissent pas même si Annie Cordy et Guy Lux ne sont plus. Le vieux débat à propos du rôle éducatif de la télévision n'amuse plus personne. Pourquoi faire semblant?

On est au temps des "centres culturels E.Leclerc", des mangas et du foot pro. TF1 a non seulement accompagné cette évolution mais l'a favorisée.

La publicité, nerf de la guerre et vraie puissance intouchable conduit à ces regroupements de "cerveaux". TF1 et M6 l'alliance du rire enregistré et du cynisme sans fard.

Bonne journée!

Partager cet article
Repost0
1 juin 2021 2 01 /06 /juin /2021 13:00

Yasmina Reza n'a pas besoin de moi pour que son dernier roman, "Serge" publié chez  Flammarion, rencontre un public et soit à la fois fêté par une critique conquise (à juste titre) et un succès de librairie.

Comme une part importante des lecteurs de son dernier roman j'avais été sensible au fait que l'ensemble des critiques s'était régalé des passages dialogués du livre : ceux-ci sont effectivement excellents et réussissent à intéresser et faire sourire tant ils paraissent justes tout en étant bien construits. Dans un roman le dialogue tient de l'équilibrisme. Ou ils "fonctionnent" ou ils semblent artificiels et décrédibilisent le livre. Il n'y a pas de moyen terme. 

Dans le roman "Serge" ils sont indispensables tout en n'étant pas hégémoniques. Ils font avancer l'histoire, permettent de ciseler des portraits, soulignent les tensions entre les personnages et ils promènent le lecteur entre deux actions.

Le "morceau de bravoure", si j'ose dire, est la visite de l'ancien camps d'extermination d'Auschwitz-Birkenau en Pologne qui est excellente, osée et respectueuse. Il fallait l'intelligence de l'écrivain pour réussir cette gageure : faire rire et réfléchir tout en questionnant le lecteur sur des notions aussi explosives que "le devoir de mémoire", la transmission du vécu, la disparition des témoins, la judéité et "la solution finale", le tout en évitant le pathos, le style ampoulé et le ton moralisateur.

Un des personnages principaux du roman visite le camp à contre cœur et de fort méchante humeur tandis que sa fille mitraille les ruines inhabitées. Tous passent par les étapes obligées du "chemin de croix" des déportés et des baraques du souvenir. Jusqu'aux wagons translucides en plexiglas qui sont l'appoint ridicule à ce passage essentiel du livre. Passage formidablement réussi quand on pense à son potentiel casse-gueule.

Yasmina Reza écrit un roman. Après Auschwitz les personnages vont à Cracovie dans un mauvais restaurant. L'arrière de leur hôtel donne sur la vieille voie ferrée qui conduisait peut être au camp soixante quinze ans auparavant... On se chamaille devant les ruines du crématoire et l'on adopte en ce lieu si marqué des attitudes convenues d'une solennité absolument conventionnelle.

Le selfie d'une touriste a beaucoup fait parler...

 

Je le répète; un livre original, sincère, fin et profond qui n'ennuie jamais et moralise encore moins. Belle "performance" d'écrivain.

Partager cet article
Repost0
31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 13:00

Mon frère et son ami Vincent l'écoutaient et moi, de mon lit, j'en entendais des bribes à travers la porte. Je l'aimais déjà beaucoup et comptais les baby-sitting à faire pour pouvoir me l'offrir.

"RAM" de Paul & Linda McCartney est un des albums que j'ai adorés, écoutés tant et plus et dont je crois ne m'être jamais lassé. Je reconnais, désarmons la critique, que j'ai une passion immodérée pour ce chanteur compositeur capable du meilleur mais aussi du moins bon, qui sombre parfois dans la facilité mais dont l'inspiration est intacte depuis 5 ou 6 décennies. Je ne suis pas parvenu à me détacher de sa musique.

Sorti il y a 50 ans (cinquante ans!!!!) en 1971 sur le fameux label à la pomme Granny et sous une belle pochette jaune cet album est le deuxième exercice solitaire de Macca. Enregistré aux USA avec des musiciens professionnels et un orchestre symphonique sur certains titres, "RAM" est aux antipodes de "McCartney" sorti un an auparavant, en pleine dissolution du groupe légendaire auquel Paul McCartney avait tant apporté.

"Ram" est un disque un peu sucré, un peu "bâclé", mais original et habité. Chaque chanson explore un univers différent et la diversité d'inspiration et de style forme un patchwork attachant qui n'a aucune difficulté à séduire l'auditeur, même 50 ans après l'enregistrement.

Il fut pourtant mal accueilli par la critique qui le dépeignait comme une pâtisserie musicale écœurante ce qu'il était un peu par moments, mais pas seulement, loin de là.

Des titres comme "Too many people", "Dear Boy", "Uncle Albert/Admiral Halsey" (composé d'au moins 3 bouts de chansons différentes assemblés ensemble), "Monkberry Moon Delight" "Eat at Home" et "The back seat of my car" étaient de purs joyaux que le temps n'a pas ternis. Ils démontraient, ce que la critique refusait d'admettre, que sans son alter ego, McCartney possédait toujours la vista. Il la possède d'ailleurs toujours! incroyable longévité, veine créatrice jamais épuisée.

Enregistré dans les conditions de l'album avec la plupart des musiciens de "RAM" le single "Another day"devant servir de locomotive à "RAM" reste l'exemple parfait du talent, de la légèreté et du style de ce diable d'homme qu'a été et que reste Paul McCartney.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2021 5 28 /05 /mai /2021 13:00

Un coup de gueule pour terminer la semaine!

Mon voyage s'est globalement bien passé mais que d'embûches, de stress, de difficultés inutiles! A croire que nous compliquons tout à dessein.

Covid oblige les précautions sont infinies et souvent grotesques. Les pays ne s'entendent pas sur un protocole commun ni sur un minimum de règles applicables partout. Les règles sont donc contradictoires quand elles ne sont pas redondantes.

On est vite regardé de travers et suspecté de je ne sais quoi (apporter du miel ou du Comté à ses hôtes peut conduire à une fouille en règle de ses bagages) si l'on s'éloigne des actes autorisés. Les peines encourues oscillent entre démesurées et effrayantes.

Devant les précautions frôlant le ridicule et prises pour lutter contre la prolifération du Coronavirus j'ai eu la nette impression que sa dangerosité n'est pas estimée au même trébuchet en France et au Québec.

Sa dangerosité serai-elle sous estimée chez nous? Pour ne pas affoler les populations?

Du coq à l'âne je parlerais de ces migrants qui passent par l'enclave de Ceuta en Espagne. Quel danger représentent-ils pour qu'on les pourchasse comme du gibier? pourquoi si mal les traiter? 

Les frontières n'ont jamais été abolies. On reste déterminé par le pays ou la région où l'on naît. C'est à la fois idiot, criminel; inhumain.

Comment rester de marbre devant tant de détresse et d'injustice?

Ah, oui. Les terrasses sont ré-ouvertes!

Partager cet article
Repost0
27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 13:00

Je suis au Canada, au Québec plus précisément. J'attends une délivrance qui tarde, à l'hôtel, en quarantaine, isolé. Il y a des attentes plus désagréables. Pourtant mon esprit évoque des emprisonnements, des cellules, des libertés confisquées. Je suis à l'isolement. Un Q.H.S de luxe. Je ne vois ni n'entends personne. On me fuit comme si j'étais pestiféré. Je dois presque agiter ma crécelle, comme jadis les lépreux, pour m'annoncer. On dépose ma pitance -généreuse et stérilisée- devant ma lourde porte. Je n'ai pas de compagnon d'infortune visible. Il y en a, je le sais, mais ils sont soustraits à ma vue. La chambre est vaste, propre, confortable et pourvue d'un équipement international. Rien n'y manque. La fenêtre, cependant, ne s'ouvre pas. Et cela explique le ronflement perpétuel de la climatisation. La vue donne sur un parking désert.

Difficile de s'imaginer à Zanzibar ou à Bora-Bora. Pas de feuilles de papier pour les recouvrir de mes pensées écrites en pattes de mouche. La liberté est une et indivisible. Elle ne se marchande ni se divise. J'en fais l'expérience temporaire et volontaire (c'est à ce prix que je verrais mon fils et sa famille) aujourd'hui.

Élevé dans une Liberté formelle aussi vaste qu'éprouvée sans même s'en rendre compte je suis comme un papillon de nuit s'écrasant dans la lumière: le chauffeur du bus-navette m'a exaspéré en traitant le groupe de visiteurs dont je faisais partie comme des malades contagieux, en nous désignant par le mot "Covid" et en exigeant qu'on se tienne loin de lui. Le fait qu'il nettoie frénétiquement les poignées de nos valises et nous force à nous asseoir au fond du bus montrait sa paranoïa et le peu de cas qu'il faisait de nous.

A quoi, mais à quoi servent alors les deux vaccins et le dépistage au résultat négatif de moins de 72 heures qu'on a été contraints de faire s'ils ne sont pas considérés à l'extérieur du pays?

A l'hôtel j'ai voulu qu'on me communique le code du WI-FI et sortir de la chambre, même une minute. On m'a envoyé un cerbère pour m'intimer l'ordre de rester dans ma cellule, euh, chambre.

Je voudrais voir ici les contempteurs Français de la "dictature sanitaire". Confrontés à une telle rigueur administrative; ils verraient que certes ce n'est pas non plus la "dictature" mais ça y ressemble plus que les décisions du gouvernement Français que chacun s'efforce de contourner.

 

 

Partager cet article
Repost0
26 mai 2021 3 26 /05 /mai /2021 13:00

A bord de l'avion et pour tuer le temps j'ai regardé une comédie Française bien franchouille : "Belle fille" de Méliane Maccaggi avec Miou-Miou et Alexandra Lamy mais avec aussi l'habituellement bon comédien Patrick Mille, il est vrai ici dans une "participation amicale" et un rôle indéfendable.

Étant plus jeune je me demandais ce que deviendrait Miou-Miou une fois la jeunesse passée et l'âge venu. Je m'imaginais que, comme certains devanciers, (André Bourvil ou Zabou Breitman) elle serait obligée de "normaliser" son nom de scène. On ne peut pas (...) s’appeler Zizi, Zou-Zou ou Pouet-Pouet toute sa vie! Une septuagénaire s’appelant Miou-Miou c'était peu valorisant et ça ne fait pas sérieux.

Miou-Miou s'appelle toujours Miou-Miou. De comédienne dilettante elle est devenue une actrice crédible et elle joue encore. Ses rôles auraient suscité les rires moqueurs ou les critiques ironiques de ses potes du "Café de la Gare" Romain Bouteillle, Coluche, Sotha, Dewaere et les autres. Eux n'avaient pas de mots assez durs pour ce cinéma de divertissement sans ambition.
...Avant d'en devenir des piliers, naturellement.

Avec le temps, donc, Miou-Miou est devenue une vraie actrice mais elle n'a pratiquement plus que des rôles sans intérêt à interpréter. La "belle fille" est un film qui passe à côté. Il n'est pas drôle et ne réussit à nous faire sourire qu'une ou deux fois. C'est bête, caricatural et vain. Cette pauvre Alexandra Lamy associe depuis si longtemps son nom aux comédies ratées qu'il suffit qu'elle soit à l'affiche pour que le public déserte. Avec elle un film dans lequel elle est devient un navet A.O.C

Depuis la pandémie le monde du cinéma essaie de nous intéresser à ses difficultés.....Ce qu'il propose trop souvent dissuade d'aller en salles voir des films ni faits ni à faire. Je ne disconviens pas que Miou-Miou, Alexandra Lamy et Patrick Mille ont besoin d'argent. Le spectateur aussi! suffisamment en tous cas pour ne pas le jeter en allant au cinéma pour visionner une daube.

Partager cet article
Repost0
25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 13:00
3 objets oubliés3 objets oubliés3 objets oubliés

Le centreur de 45tours fait désormais partie d'un passé lointain. C'est presque une pièce de musée, hélas sans valeur.

La vogue aussi étonnante que rétro du disque vinyle concerne le 33 tours 30cm. Le fameux "L.P" (long play), pas le 45t 2 titres ni encore moins le super 45t 4 titres.

Dans les soirées ou "boums" l'électrophone jouait les piles d'une dizaine de 45t (la face A) ou le préposé aux disques (on ne disait pas encore disc-jocket ni encore moins DJ à l'époque) pouvant changer les singles au fur et à mesure.

Objet indispensable un temps c'est devenu une relique d'un autre temps.

Les petites consoles de jeux Nintendo "Game and Watch" sont les premières, rudimentaires, à être apparues au début des années 8O. Elles seraient par la suite remplacées par la fameuse "Game-Boy" puis par des consoles de plus en plus complexes, de mieux en mieux définies. voire du "high-tech"

Les possibilités réduites mais déjà addictives de ces jeux vaguement électroniques rencontrèrent immédiatement un immense succès auprès d'un public vite conquis. Le "Snoopy Tennis" me fut offert en 1982 et les scores gigantesques que nous obtenions faisaient débat.  Les jeux sur téléphone auxquels s'adonnent sans honte des vieux joueurs dans le métro ou le tramway sont les héritiers de "Octopus" et autres jeux Nintendos à piles "boutons".

Apparus en 2005 et produits jusqu'en 2017 (avec le n°7) et fabriqués par Apple l'I-Pod" contenait l'intégralité de votre playlist préférée sans exclure quelques photos et d'autres choses aussi importantes! Pour ma génération qui venait du musicassette voire du "mange-disque" c'était tout bonnement de la science fiction que ce bel et minuscule appareil qui, couplé à un casque, restituait le meilleur de votre musique.

Alors, c'est vrai, le standard Apple était contraignant et empêchait de télécharger des MP3 mais quel plaisir d'écouter la musique partout...

 

 

                                                                            (A SUIVRE)

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Les bonnes feuilles du Poirier
  • : Le blog d'un Toulousain très critique sur l'actualité, et vachement calé en histoire en plus.
  • Contact

Stats

Visiteurs Uniques depuis le 22 Mars 2013
(18274 Visiteurs Uniques depuis sa création)

 

Il y a    personne(s) sur ce blog

 

Blog créé le 8 Décembre 2009

Pages