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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 12:12

Je commence à saisir le fond du problème de ce qu'on appelle "le renvoi d'ascenseur" entre la presse et toute une série de prestataires de services, de vendeurs de CD, de cinéastes, de fabricants ou d'éditeurs...

Sans qu'ils m'ait rien demandé et sans que je lui ai rien demandé les éditions Vendémaire (joli nom) de Paris m'ont adressé, suite à un post paru ici-même un beau et sans doute passionnant bouquin  "Dictionnaire du cinéma Fantastique et de Science Fiction".

J'étais hier à la très déconnante "Zombies Walk" de Toulouse. Je lis dans le dico ce qui est dit sur les morts vivants et autres zombies et j'y reviens.

 

Mais un journaliste qui reçoit des places en avant-première, un beau livre ou des invitations dans un restaurant sera t'il aussi "objectif" lorsqu'il en parlera?

 

C'est la deuxième fois que mon maigre blog (en termes de lectorat) me fait bénéficier d'un "service de presse". Je n'ose imaginer ce que doivent être ceux des médias ayant pignon sur rue à défaut du respect de leurs lecteurs...

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 06:31

On est déjà (soupir) dans les prémisses de la présidentielle de 2017. Du moins à Droite où les prétendants sont dans les starting blocks, persuadés que le retour du balancier et que le "sens de l'histoire" va reconduire l'un d'eux à l'Elysée.

Personnellement je ne suis pas certain que Juppé, Bertrand, Sarkozy et Fillon soient attendus par les Français comme la solution à leurs problèmes et j'ai même la sensation que ce départ en fanfare 3 ans avant l'échéance va leur coûter cher.

 

Parmi ces candidats il en est deux qui semblent ne pas comprendre que leur temps est passé ou qu'un programme politique ne peut pas être sado-masochiste.

Prenez celui qui n'a pas accepté le verdict sans appel de 2012. Qu'il ait été rejeté par 51,5% des votants ou par 63% ne change rien. Il n'a pas été réelu. Tout simplement. Un rejet de sa personne, de sa personnalité, de son mandat, de ses amis, de ses erreurs et de son bilan aurait dû  lui avoir fait comprendre que ce rejet "c'est du sérieux"!

Eh bien non! le revoilà, semblable à ce qu'il a toujours été, agressif et imbu de lui-même comme à l'époque de ses plus lamentables erreurs. Il pérore partout alors que les sondages n'indiquent aucune attente en sa faveur de l'opinion et que sa personnalité deplaît toujours autant.

 

Le cas de François Fillon est différent. Nul ne l'accuserait d'être léger ou de ne pas avoir le sens de l'état. Mais c'est un notable de province, ennuyeux et qui ne fait pas rêver. Son programme (suppression des 35 heures, retraite à 65 ans, inscription dans la constitution de l'équilibre budgétaire) doit occasionner une petite érection chez les notaires et les huissiers... mais certainement pas enthousiasmer les foules. Avec un programme comme ça s'il arrive à fédérer 2% de masochistes ce sera déjà bien! Comme si les Français ne payaient pas assz les erreurs des gouvernements qui se succèdent depuis 30 ans! Qui peut croire que s'en prendre aux chômeurs (la dégressivité des allocations est au programme de Fillon) est acceptable alors que les folies bancaires n'ont pas été sanctionnées et que c'est le contribuable qui les a payées?

La retraite par répartition est un contrat entre l'Etat et les Français. On retient à la source de quoi payer leur retraite. En changeant la durée de la période travaillée tous les 3 ou 4 ans on modifie substantiellement et unilatéralement ce contrat. Le rôle des gouvernants est de prévoir, pas de godiller en fonction de la conjoncture et des diktats de l'Europe.

 

A gauche, on a compris que les 3 ans qui viennent seront sans doute insuffisants pour faire oublier les débuts calamiteux du quinquennant et du Président Hollande. Dans l'état actuel des choses il faudrait -pour eux- un miracle pour que l'un d'entre eux puisse accéder au second tour et une sorte d'évènement surnaturel pour un des leurs d'être élu.

De ce fait les candidatures seront moins nombreuses et les prétendants discrets.

Tous semblent ignorer, une fois encore, l'état gazeux de l'opinion. Elle se fiche comme de l'an 40 des présidentielles de 2017 et craint comme la peste la conjoncture actuelle et ce qu'elle sera dans les mois prochains. On lui serine depuis 20 ans que les prélèvements obligatoires tournent autour de 45% alors que les Français voient bien qu'ils sont tous les ans plus importants.

Ca me rappelle le sketch de la coiffeuse de Muriel Robin: "On va couper 2 ou 3 cm mais on leur laisse toute leur longueur à vos cheveux".

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 07:31

Pour un amateur de cinéma Blier est un nom qui distille du plaisir. Bernard Blier c'est "Manèges" d'Yves Allegret avec Simone Signoret et Jane Marken et c'est aussi les films parodiques des années 50-60 dialogués par Audiard et filmés par les "vieux de la vieille"..

Blier c'est aussi Bertrand Blier, le fils, à qui l'on doit des films magiques ("Buffet froid", "Beau-père"), des films tonitruants ("Les valseuses") et des films d'anthologie.

 

Parmi ces derniers je place "Tenue de soirée" dont les 25 premières minutes sont absoluument inégalables.
Dans cent ans elles auront encore toute leur force. Un dialogue à la fois populaire et écrit, un jeu d'acteurs éblouissant

(Je crois que Depardieu n'a jamais été aussi bon) et des plans jamais vus. Et l'éclairage, la photo, le rythme....

 

Hélas il semble que Blier Fils ait perdu tout ce qui faisait son talent personnel et qu'il fasse dans la provocation à deux balles depuis au moins quinze ans.


Depuis le père est mort et le fils court après sa légende mais Blier restera un grand nom du cinéma Français.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 06:51

Encore un franc moment de honte vécu ce matin. J'avais acheté une imprimante-scanner chez un revendeur de quartier il y a un peu plus de 3 ans. La machine est belle mais compliquée à faire fonctionner. Le Wi-Fi marche quand ça lui chante, les cartouches d'encre coûtent une fortune et, de temps en temps, l'ordinateur reste muet quand je lui donne l'ordre d'imprimer.  Muet mais alors muet. Vraiment muet quoi.

Autre source d'agacement: les commandes sont si pleines de lampes bleues, jaunes, oranges, vertes et rouges qu'on doit éteindre l'imprimante sous peine de voir comme en plein jour et d'enrichir l'odieux Proglio.

J'ai fini par me lasser, remisé l'imprimante sous un lit et ai fait comme j'ai pu pour les billets d'avion et autres papiers à imprimer en mode familial.

Ce matin, ça m'a pris soudainement, j'en ai eu assez de voir cette stupide machine prendre la poussière.
Je suis allé à la cave chercher son emballage, ai essayé de la mettre dedans (c'est toujours très difficile de remettre un objet dans son conditionnement d'origine, vous avez remarqué?) puis l'ai portée chez le vendeur, pile au moment où une stupide averse, la première depuis 1 mois, tombait drue sur le quartier St Cyprien.

J'arrive en nage, trempé et épuisé et... bien qu'ouvrant à 9H30 la boutique était désespérément close à moins vingt.
J'attends à l'abri sous un porche et je vois mon vendeur (je le reconnais facilement: à chaque fois que je lui achetais des cartouches d'encre j'avais la sensation qu'il se payait ma tête) qui arrive.
Connement je m'entends lui dire: "je vous laisse arriver" ce qui me fait passer encore dix bonnes minutes sous mon porche d'immeuble (cinq poussettes et deux vieilles en sont sorties) à jongler avec le carton géant de l'imprimante, la lanière de l'ordinateur qui glisse sur mon épaule, mon pantalon qui descend (si je tenais l'inventeur de la "taille basse..." et ma ceinture neuve à laquelle il manque un trou pour s'acquitter de sa tâche).

Enfin ce sagouin a fini de s'installer et me regarde avec commisération.

C'est lui qui m'a vendu cette m...achine (DELL V313W), au prix fort en me disant qu'elle était faite pour moi et le voilà qui la dénigre en me traitant presque de minable d'avoir un tel matos!

Evidemment il trouve un argument pourri pour la décréter bonne à jeter (en l'occurence que les têtes, inutilisées depuis des mois, sont sans doute mortes et qu'il faut acheter des imprimantes avec les têtes protégées) et me donne un montant stupéfiant pour ouvrir et regarder la bécane.
Perdant mon calme je lui fais remarquer qu'il l'a trouvait très bien il y a 3 ans, qu'il s'est fait des testicules en métal précieux (des couilles en or, quoi) avec les cartouches d'encre introuvables ailleurs que j'ai achetées chez lui et que je le trouve bien léger. Vincent Poursan en pire. (private joke)

J'allais lui laisser l'engin pour destruction (après tout j'ai payé les 2€ de taxe écologie) quand soudain j'ai l'illumination.
Le port USB a l'air d'avoir été forcé et doit être la cause de la panne.
Je repars avec mon matériel et il ne me tient même pas la porte, tout occupé qu'il est à faire du baratin pour vendre un scanner à une vieille bique...
Qu'on ne me parle plus des boutiques ni des vendeurs de quartier...
Désormais je retournerais à la FNAC, physiquement ou pas.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 06:31

Je n'ose imaginer à quoi ressemblent les journées de 8H00 des gardiens du musée Soulages à Rodez. En voilà des qui ne volent personne en appliquant (je l'espère) strictement les 35H par semaine.

Ce n'est pas que leur cadre de travail soit laid (le musée est ce que l'on fait de mieux en matière de modernisme rouillé et "paysager" à l'extérieur et contient à l'intérieur les fameux espaces modulables indispensables à l'art moderne...

 

C'est vrai que l'éclairage... pêche un peu. C'est sombre! d'autant plus que les fenêtres sont masquées par des voilages noirs.

Le noir... la marque de fabrique, que dis-je la signature de Soulages, du moins selon ses exégètes.

 

Pierre Soulages a 94 ans et ne dit pas grand chose. Du haut de son mètre quatre-vingt douze il doit parfois penser que l'époque lui a été très douce.

 

il fallait écouter le silence religieux des visiteurs du musée, leurs regards perdus, les sourires qui s'accrochaient parfois aux visages et, souvent l'incompréhension que les éléments de son oeuvre qui sont présentés dans "son" musée font naître.
Pour tout dire nous ne sommes pas préparés à l'art moderne en général et à des peintres comme Yves Klein ou Soulages en particulier. Nous avions du mal avec Juan Gris, Picasso, Klimt ou même Dali et voilà qu'on expose des peintures plus obscures (aux deux sens du terme) que l'âme d'un démon.

Hormis les très beaux bronzes (mais c'est leur aspect qui est beau, ils ne disent rien) je n'ai pas vibré souvent. En réalité je n'ai pas tenu plus de 35 minutes: à la fin je regardais les radiateurs en pensant qu'il s'agissait d'oeuvres exposées!

 

Le public est sage, fait gentiment la queue à 13H30 pour une ouverture à 14H00 (le musée ferme à l'heure du déjeuner!) et attend ("comme à la sécu", je l'ai entendu dire tout à l'heure) qu'on veuille bien offrir à leur intelligence (beaucoup) et à leurs yeux (peu) quelques éléments choisis extraits de l'oeuvre du maître.

 

 

L'art, on est né dedans ou pas. C'est ce que je me disais en voyant dans une vitrine le bouquin de Laurent Fabius exposé là parce qu'il cite Soulages dans ses pages.

 

Le contraste entre cette ville éternelle et inchangée, rude et triste mais minérale et cette peinture désincarnée est total. Lorsque vous sortez du musée vous hésitez entre le fou-rire et la colère contre votre inculture probable.

 

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 06:41

Je suis "tombé amoureux" plusieurs fois dans ma vie, jusqu'ici mais deux sont réstées notables.

 

La première fois c'était d'une très jeune fille Française métissée Malgache et Chinoise. C'était une excellente élève, bonne étudiante, pleine de vie et de charme qui vivait à Paris en colocation chez des amis.
La première fois où je la vis, comme dans les films ou les romans je ne pouvais cesser de l'observer. Nous déjeunions à plusieurs à même la moquette dans sa chambre et son rire, ses yeux, sa bouche, ses seins, ses jambes, ses pieds, ses cheveux... tout me plaisait en elle.
Naturellement elle s'en était aperçu avant tout le monde et elle me servit le grand jeu, certaine de me ramener dans ses filets.

Ce ne fut pas long et je fus raide-dingue pendant une dizaine de mois avant que tout ne tourne au vinaigre, la douce aimant surtout la conquète et la préférant nettement à la consolidation des liens.

 

Avec le recul j'ai vite compris que l'amour était partagé 2/3 1/3* et que je n'avais pas les bonnes cartes dans mon jeu...
Il me fut très difficile de l'oublier et je n'y parvins qu'en la rayant totalement de ma vie, ce qui ne fut pas une mince affaire parce que de temps à autres elle s'arrangeait pour pouvoir vérifier qu'elle faisait toujours son effet sur moi...

 

La deuxième fois que je tombais amoureux ce fut de sa successeure. Timide, moins sûre d'elle et moins ravageuse que la première, j'entamais avec elle une relation plus douce et moins douloureuse. Je passais d'une brune volcanique à une blonde discrète. Comme Clark Gable d'Ava Garner à Grace Kelly dans "Mogambo". (c'est pour l'image!!!)

Nous rions beaucoup cependant et elle aussi m'a eu au cours d'un repas. Le grand jeu à nouveau mais sans calcul cette fois.
Nous étions dans le 15ème arrondissement de Paris, dans l'appartement froidement bourgeois et déjà vieux de sa soeur.
Voyant que je ne goûtais ni la conversation convenue de sa mère ni les réflexions sans intérêt de sa soeur elle me fit des signes amusants pendant tout le repas, jouant de manière un peu ridicule avec un pompon accroché à une clé dans la serrure d'un secrétaire.

Ce geste un peu insolent quoi que discret me plut beaucoup et contribua grandement au fait que je m'intéressais désormais à elle.

J'aimais sa douceur, son regard profond et ses magnifiques yeux verts. J'aimais ses talents au piano, à la peinture... 

 

Et l'un de mes meilleurs souvenirs de  ma vie est constitué par la rencontre des deux. Elles se dirent un bonjour protocolaire et froid dont j'étais à la fois le témoin et l'enjeu....

Splendides toutes les deux ce jour là, tout le monde, à cette soirée s'était arrêté de respirer pour voir la confrontation de ces deux filles.
Je n'étais pas peu fier!

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 06:20

La publicité essaie de nous fourguer l'image de la mamie tendre et attentionnée alors que, tous ceux qui en supportent une vous le diront, la mamie est désormais une mégère aigrie, égoïste et qui ne détèle pas.

 

Je ne généralise pas, je constate.


En gros au lieu de Mamie Nova ou des confitures Belle maman la réalité c'est Bernadette Chirac.

L'ex première dame est en effet assez représentative de ces vieilles femmes qui à plus de 80 ans continuent de pourrir la vie de leur entourage.

Je n'ai jamais compris comment cette pénible grande bourgeoise coincée a pu rencontrer les faveurs des Fançais. Patrick de Carolis a réussi un véritable exploit en rendant sympathique cette mémé élitiste et imbuvable.

Conseillère générale de Corrèze elle aurait dû rester dans l'ombre de son mari. Elle n'a aucune compétence particulière ni aucun mandat national qui lui donnerait le droit de donner son avis ou un satisfecit à tel ou tel de ceux qui ont arrangé les affaires de son mari.

On l'oublie un peu mais le "froid, très froid Juppé" a pris sur lui les affaires de la Mairie de Paris et les a payées au prix fort de l'illégibilité et de la condamnation infâmante. Mamie Cravache pourrait au moins avoir de la discrètion à défaut de reconnaissance.
Il faut croire que l'ex-président Sarkozy a fait encore plus pour Jacques Chirac (mais qu'est-ce qui peut être plus fort qu'une condamnation et la ruine de ses espoirs politiques pour un homme de pouvoir?) que juppé puisqu'elle ne rate jamais une occasion de lui tresser des couronnes et de lui prodiguer ses encouragements.

Sans doute Sarkozy a t'il dans ses dossiers des affaires compromettantes pour la famille Chirac élargie et Mamie Bernadette conjure ses craintes en amadouant le maître-chanteur, en le couvrant de fleurs et en le baignant dans le sirop des cajoleries et des louanges. Qui est dupe?

 

En tous cas, moi, cette vieille chipie hargneuse ne m'émeut pas et je la vois comme ces grandes bourgeoises méprisantes pour tout ce qui n'est pas de leur bord, de leur paroisse, de leur rang, de leur niveau de fortune.(comme cette femme qui, un jour, voyant mon fils tout petit et magnifique me dit d'un ton à claquer: "il est beau mais il faut lui redresser les dents"). Il y a des coups de pompes dans le cul Oups, des coup de pieds dans la partie charnue des dames âgées qui se perdent.

 

La seule chose qui me fait plaisir c'est qu'à son âge la vieille est obligée de faire des salamalecs à celui qu'elle haissait en 1995 lorsqu'il avait choisi Balladur. Pour une harpie rancunière ça doit être une purge de faire tous ces compliments à cet homme, qu'en son for intérieur, elle doit détester.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 06:10

Heureusement il reste  France Musique.

Quand vous donnez une chaîne de télévision à des gougnaffiers ils en font TF1.

Heureusement il reste Arte.

Quand vous donnez une station de radio à un industriel il en fait une station commerciale, sorte d'hypermarché des ondes dans lequel il recycle ce qu'il y a de pire en matière de programmes, d'animateurs et d'ambition.
Radio Classique c'est Christian Morin*, Eve Ruggiéri, Guillaume Durand et l'éternel Poivre.

Comme, à l'origine, la programmation était orientée vers la musique classique elle s'appelait "Radio Classique". Maintenant c'est un robinet à conneries comme l'immense majorité des radios mais avec ce (faux) alibi culturel

qui permet à des gens qui n'y connaissent rien d'attraper un vernis qui les rendra encore plus stupides.
Parce que les musiques les plus convenues y sont diffusées en permanence (il y a, dans le classique, l'équivalent des

programmes de "Nostalgie", c'est à dire des "My Way" et des "l'Avventura") cette station qui diffuse "La Traviata" en tronçons et "Carmen" en boucle se croit meilleure.
Les publicités y sont omniprésentes, les émissions aussi stupides qu'ailleurs et les animateurs y manient l'à-peu-près avec une redoutable inefficacité.

Je suis sans doute élitiste...

 

Heureusement il y a France Musique.

Heureusement il reste France Musique.

 

 

 

*et sa clarinette magique

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 06:57

Pour moi Luc Ferry c'était ce ludion des plateaux de télé au brushing impeccable, marié à une bombe et représentant quasi-parfait de l'UMP bourge des beaux quartiers.

Ministre aussi évanescent que sa coiffure, incapable de résister aux parents d'élèves de la droite dure et aux syndicat de l'éducation nationale de la gauche dure également il ne m'intéressait pas mais je ne le comptais pas dans ceux qui m'horripilent.

Et puis on m'a prêté -en insistant- un des innombrables livres que l'homme a écrit. Un bouquin sur les mythes Grecs qui m'a enchanté.
Non que ce soit bien écrit ni inédit mais c'est admirablement mis en perspéctive et c'est diablement intéressant.


Sur le mythe d'Orphée et Eurydice (un de mes opéras favoris) il dit des choses fascinantes. 

 

Aujourd'hui encore, dans ce torchon infect (mais que je trouve gratuitement au bureau) qu'est le "Figaro" il signe une chronique passionnante sur l'Etat Islamiste toute de retenue et de sage réflexion.
Il nous convie à la modestie en rappelant les guerres de religion (Catholiques contre Protestants) et l'effroyable expérience du nazisme qui a endeuillé et déshonoré l'Europe.
Au sujet du nazisme il fait une comparaison en six points de l'islamisme radical et de l'hitlérisme:Dans les deux cas il y a (eu)

 

- Un sentiment d'humiliation (colonisation d'un côté, défaite de 1918 de l'autre)

- Une misère sociale et humaine

- Une idéologie forte

- Une vision communautariste (l'individu est dissous dans la collectivité)

- La détestation de l'europe des lumières, du monde occidental, de la "démocratie" de la "liberté".

- L'éducation et la culture ne garantissent en rien le retour de la barbarie.

 

C'est un philosophe et un écrivain qui mérite mieux que son image et que son public habituel...

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 07:00

 

Même si le rire s'est un peu coincé dans la gorge les aventures de ce secrétaire d'état-comète nommé et destitué en moins de 8 jours pour «phobie administrative» l'ayant conduit à oublié de faire ses déclarations d'impôts ne manquent pas de sel.

En tant que contribuable et administré, en tant qu'assujetti à la redevance télévisuelle et aux impôts locaux, en tant qu'utilisateur d'EDF, d'usager de la route et de citadin garant parfois son véhicule sur la voie publique, que j'aie ou pas une phobie des documents cerfa, des contraventions électroniques ou des papiers administratifs les administrations ne me rateront pas, ne me ratent pas.

Récemment j'ai été contraint de changer de mutuelle, celle de mon entreprise supplantant celle que j'avais souscrite individuellement. Faute de choix j'ai du résilier le contrat et, mauvaise volonté de leur part? Diablerie de la Sécurité sociale? Tout en payant deux mutuelles en septembre je n'étais pas couvert puisqu'une seule mutuelle est autorisée.

Ubu est plus que jamais d'actualité.

J'ai essayé de régler le problème mais les mutuelles font comme tout le monde. Elles ont mille adresses, des centres d'appels en Afrique du Nord et un personnel aussi incompétent que mal aimable. Je me suis lassé d'être baladé de service en services et me suis dit que j'aviserais lorsque j'aurais besoin d'eux. J'ai intimé l'ordre de ne plus accepter le moindre prélèvement à ma banque et fait comme le secrétaire d'état cité plus haut: le mort.
A mon immense surprise ça s'est réglé tout seul début septembre.

Le releveur de compteurs EDF a disparu depuis bien longtemps, remplacé par nous-mêmes qui devons relever les heures pleines et les heures creuses et les indiquer à l'électricien. Proglio a du savoir faire: je consomme, je relève le compteur, je paie et je pourrais presque produire moi-même mon courant avec des éoliennes ou des panneaux solaires!
De toute façon que je sois là ou pas, que j'éteigne chaque lampe le temps d'aller à la cuisine ou à la salle de bains, que je débranche les appareils sous tension ou pas les factures sont plus élevées de mois en mois.

Bientôt avoir accès à l'électricité, au chauffage et à l'eau chaude sera considéré comme des signes de richesse!

Quant aux factures..... bien malin celui qui s'y retrouve et aussi celui qui parviendra à m'expliquer que le service public de l'électricité applique des taxes sur... des taxes.

Je ne pense pas être plus bête qu'un autre et m'honore même de ne pas être la moitié d'un con. Cependant il me faut parfois plusieurs lectures pour comprendre les instructions des Impôts ou de toute autre administration. Les expressions, les mots, les locutions sont en français mais le texte reste exprimé dans un langage hermétique.

Certains, ailleurs, se sont amusés à relever les excès les plus ridicules du langage administratif, la palme d'Or revenant au «référent bondissant» désignant un simple ballon (étonnez vous qu'un Ribery ou un Benzema aient des prétentions...). La place manque pour souligner les ridicules les plus criants.

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