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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 07:00

 

Même si le rire s'est un peu coincé dans la gorge les aventures de ce secrétaire d'état-comète nommé et destitué en moins de 8 jours pour «phobie administrative» l'ayant conduit à oublié de faire ses déclarations d'impôts ne manquent pas de sel.

En tant que contribuable et administré, en tant qu'assujetti à la redevance télévisuelle et aux impôts locaux, en tant qu'utilisateur d'EDF, d'usager de la route et de citadin garant parfois son véhicule sur la voie publique, que j'aie ou pas une phobie des documents cerfa, des contraventions électroniques ou des papiers administratifs les administrations ne me rateront pas, ne me ratent pas.

Récemment j'ai été contraint de changer de mutuelle, celle de mon entreprise supplantant celle que j'avais souscrite individuellement. Faute de choix j'ai du résilier le contrat et, mauvaise volonté de leur part? Diablerie de la Sécurité sociale? Tout en payant deux mutuelles en septembre je n'étais pas couvert puisqu'une seule mutuelle est autorisée.

Ubu est plus que jamais d'actualité.

J'ai essayé de régler le problème mais les mutuelles font comme tout le monde. Elles ont mille adresses, des centres d'appels en Afrique du Nord et un personnel aussi incompétent que mal aimable. Je me suis lassé d'être baladé de service en services et me suis dit que j'aviserais lorsque j'aurais besoin d'eux. J'ai intimé l'ordre de ne plus accepter le moindre prélèvement à ma banque et fait comme le secrétaire d'état cité plus haut: le mort.
A mon immense surprise ça s'est réglé tout seul début septembre.

Le releveur de compteurs EDF a disparu depuis bien longtemps, remplacé par nous-mêmes qui devons relever les heures pleines et les heures creuses et les indiquer à l'électricien. Proglio a du savoir faire: je consomme, je relève le compteur, je paie et je pourrais presque produire moi-même mon courant avec des éoliennes ou des panneaux solaires!
De toute façon que je sois là ou pas, que j'éteigne chaque lampe le temps d'aller à la cuisine ou à la salle de bains, que je débranche les appareils sous tension ou pas les factures sont plus élevées de mois en mois.

Bientôt avoir accès à l'électricité, au chauffage et à l'eau chaude sera considéré comme des signes de richesse!

Quant aux factures..... bien malin celui qui s'y retrouve et aussi celui qui parviendra à m'expliquer que le service public de l'électricité applique des taxes sur... des taxes.

Je ne pense pas être plus bête qu'un autre et m'honore même de ne pas être la moitié d'un con. Cependant il me faut parfois plusieurs lectures pour comprendre les instructions des Impôts ou de toute autre administration. Les expressions, les mots, les locutions sont en français mais le texte reste exprimé dans un langage hermétique.

Certains, ailleurs, se sont amusés à relever les excès les plus ridicules du langage administratif, la palme d'Or revenant au «référent bondissant» désignant un simple ballon (étonnez vous qu'un Ribery ou un Benzema aient des prétentions...). La place manque pour souligner les ridicules les plus criants.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 07:23

Le mystère de la mort est tel que lorsqu'une personne qu'on connaissait très bien vient à disparaître on finit par l'idéaliser, la transformer et ne plus la reconnaître à la fin.

Même si l'on est prévenu et que l'on s'interdit de gommer les aspérités et de repeindre couleur de perfection le défunt ou la défunte on ne peut s'empêcher de les revoir sous le jour le plus brillant et exalter leur meilleur pour mieux souffrir de leur disparition.
Il y a du masochisme dans la pensée qu'on a de ceux qui nous ont quittés et aussi de l'apitoiement sur soi-même car de nombreux sentiments douloureux et complexes se font jour en nous lorsque l'on vient à perdre un être cher.

Depuis qu'elle est morte mi-août je pense tous les jours à mon amie M.E et je n'arrive pas à me faire que je ne l'entendrais plus. De fait je la vois vivante et bien portante dans certains de mes rêves.
Elle possédait une personnalité étrange mais forte et je lui dois mon mariage mais aussi mon divorce pour lequel elle a sans doute autant oeuvré que moi. Elle était comme ça, M.E: le "ron-ron" de la vie l'ennuyait. Elle aimait les émotions fortes, les disputes spectaculaires et les échanges musclés. Elle avait des coups de coeur phénoménaux et s'intéressait à mille choses, de la plus futile à la plus intéressante.
Sa séparation d'avec M. était digne des éruptions Taylor/Burton avec accusations sorties des polars de série noire...

Avec sa mère, son frère, ses amis (à tour de rôle)... elle pouvait être aux petits soins ou leur fermer sa porte sans espoir de retour. Et pour des motifs obscurs et connus d'elle seule.
Mais avec elle on vivait. Elle téléphonait à minuit parce qu'elle venait de découvrir une chanson "qui va te plaire", elle organisait un anniversaire original, elle sympathisait avec des fermiers Gersois, elle faisait la groupie de Peter Gabriel...
Elle n'a pas vécu très longtemps (55 ans) et avait encore une foultitude de choses à faire dont la plus importante était d'amener S. à bon port.

Je n'ai pas oublié les étapes de son calvaire, comment elle m'a annoncé, par SMS, qu'elle avait un cancer puis son évolution. Comment oublier la fois où les yeux retenant les larmes elle m'a dit: "je suis en soins palliatifs, Bertrand, tu te rends compte?" (oui, je me rendais compte). Je me souviens de la fois où, pour faire diversion, je lui ai fait remarquer que ses 8 cheveux étaient doux.
"Tu t'es fait un shampoing" lui ai-je connement demandé.
"Non, une chimio" fut sa réponse.

Elle a eu une fin affreuse et a terriblement souffert, moralement et physiquement.
Je ne croyais plus beaucoup à l'au-delà et n'y crois plus du tout maintenant que j'ai vu cette agonie interminable. Personne ne mérite une telle fin et elle moins que personne.

On s'était dit qu'elle me ferait signe une fois arrivée "là-bas". Elle doit être débordée: elle ne m'a pas contacté.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 07:02

Mon fils et ma fille riaient l'autre soir en rappelant que je leur cachais les scènes "de cul" des films et parmi elles, les plus anodines (les singes à la fin du "Père Noël est une ordure") comme les plus crues.


Ils disaient, mais je ne m'en souvenais plus, que je censurais les dialogues osés et que je passais en vitesse rapide les passages que je jugeais inopportuns.

 

Pour eux j'étais affreusement pudibond et j'étais loin de me douter qu'ils avaient vu et entendu dix fois pire au lycée Fermat, temple de la Grande-Bourgeoisie Toulousaine et, apparemment, lieu de débauche strauss-kahnienne...

 

Je me souviens qu'une fois, alors que je faisais remarquer à Nicolas qu'il devait faire attention à ce que sa soeur ne tombe pas sur "Raaah lovely" (ou était-ce "Pervers Pépère"?) de Gotlib, il m'avait répondu: "mais papa, elle en sait plus que moi".

Provocation? constat? je n'avais pas été vérifier et je ne saurais jamais s'il disait vrai.

 

Il faut dire que, question sexualité, je n'ai pas fait mieux que chez moi: j'ai appris la reproduction (avec dégoût!) en colonie de vacances avec un groupe autour d'un électrophone et avec la version parlée du film "Helga" qui en était encore aux petites graines et au grand amour de l'homme et de la femme légitimement mariés...*

 

Mes parents, ma mère en réalité, s'étaient débarrassés de la corvée d'explication en laissant les dictionnaires encyclopédiques au salon et un "Mademoiselle Age Tendre, spécial sexualité" dans un lieu de passage. Jusqu'à 15 ans j'imaginais, en pensant à l'acte d'amour, soit de la chirurgie de précision soit une bouffonnerie grotesque. Ca n'aide pas!

 

Comme tous les parents je n'ai pas vu que mes "bébés" commençaient à s'intéresser de très près à la question et voulais les protéger d'images que je pensais avilissantes ou de nature à leur faire perdre leur fraîcheur...

 

Alors, c'est vrai, j'ai dû (un moment) être plus proche (en extérieur, je vous rassure) du fameux père la pudeur que du non moins fameux pervers pépère.

On verra ce qu'ils feront lorsque les questions de leurs propres enfants porteront sur ces questions essentielles!

 

* c'est toujours la conception des plus raides soutiens de la "manif pour tous".

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 07:00

Il en va du cinéma comme du reste à notre époque. On peut considérer qu'il est moribond et que son décès n'est qu'une question de temps et, au contraire, visionner des pellicules incroyables en se disant qu'au contraire, le cinéma est dans

sa toute jeune adolescence et qu'il réserve encore des surprises incroyables.
Le tout est, dès le départ, de savoir ce que l'on veut.
Si on regarde la télévision sans être heurté par son icommensurable vacuité on trouve son pendant au cinéma: il y aura toujours des films sur Saint Laurent ou Dracula.
Si, au contraire, le vide absolu de la télévision vous heurte,  il y a au cinéma des films qui remettent les idées en place.
Les cinémas "Utopia", à Toulouse et ailleurs, se sont spécialisés dans la distribution de films de toutes origines et, la plupart du temps, de qualité.

Hier je suis allé voir "l'institutrice", un film Israëlo-Français en V.O qui posédait de réels moments de grâce même s'il n'était pas complètement satisfaisant.
Longtemps j'aurais en mémoire la fameuse institutrice qui possède un charme et une présence supérieurs à toute beauté physique. Elle a des yeux absolument magnifiques et respire l'intelligence. Par moment elle est si attendrissante, si juste, si

exceptionnellement présente qu'on voudrait la toucher.

L'histoire est originale et le film a le mérite de nous montrer Israël autrement que les émissions "Envoyé spécial" ou les articles du "Monde". C'est un pays comme les pays européens, avec des entreprises tristes où l'on surveille vos pauses, même si vous êtes ingénieur, c'est un pays où les enfants en crèche chantent des chants patriotiques et où, après le travail, on peut discuter de la poésie de René Char ou danser sur de la techno. 

Il y a des scènes qui m'ont plues (la pluie sur la crèche et l'institutrice qui montre à l'enfant comment on voit si on est adulte ou si on est un chat), d'autres m'ont surpris (l'invitation à l'amour du mari), certaines m'ont dérouté (l'adultère, le kidnapping)

et j'ai trouvé le film un peu long et passant (un peu) à côté de son sujet.

Un film étonnant, moins beau que "les citronniers", autre film Israélien que j'avais beaucoup aimé mais qui montre que si nous

en sommes encore, en France, à des comédies avec les comiques de Canal + ou des Drames Psychologiques avec Catherine Deneuve en quadragénaire il y a une relève ailleurs et maintenant.

 

Je compte aller voir "Leviathan" prochainement et, sans rire, un film Ukrainien intitulé "The Bride" tourné en langue des signes et volontairement non sous-titrée.

Dit comme ça cela a l'air d'une plaisanterie mais la meilleure façon de voyager n'est-elle pas la découverte?

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 09:37

Trois détails récents m'ont montré que la publicité, ce fléau absolu, continue à se répandre et à trouver de nouvelles manières de toucher notre malheureux "temps de cerveau" et à nous dévaliser légalement.


internet et les Pop-Ups. Vous cherchez des informations et soudain le son de votre ordinateur beugle et une publicité racoleuse vous empêche de lire ce que vous voulez.
Les pubards, cette engeance maléfique et parasitaire a éncore sévi.

 

Mardi soir j'allume la télé à l'heure où Arte diffusait "A l'origine" film de Xavier Giannoli. J'ai eu la douloureuse surprise de voir que cette chaîne qui n'en diffusait aucun a passé le spot lamentable et vulgaire du club Mediterranée. (da da dirladada)
De la publicité sur Arte! décidément nous sombrons.


Enfin, dernier détail; sur les radios commerciales les animateurs, sans doute un peu génés aux entournures par la fréquence et la longueur  des tunnels publicitaires (sans parler de la bêtise crasse des  publicités) osent les périphrases pour désigner ces coupures: le "on marque une petite pause" le plus utiilisé est bien faux-cul .

Ce monde de la publicité, que les tristes Séguéla et Beigbeder représentent assez complètement a honte de notre propre langue. Un spot sur deux possède un slogan -souvent navrant- en langue anglaise. Je ne comprendrais jamais ce panurgisme professionnel et la bêtise des clients qui acceptent les diktats de la com.

"Creative tecnology" pour des bagnoles typiquement hexagonales... c'est con, non?

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 07:33

 

Quand elles ne faisaient pas sauter leurs cadres à l'élastique les grandes boîtes à la mode durant les années 80 s'échinaient à leur trouver des formations «ayant du sens».

J'ai participé à certaines de ces formations et ai souvent dû contenir ma désapprobation ou, parfois, une irrépressible envie d'éclater de rire.

Et pourtant Dieu sait si, question incongruités j'ai été servi: je suis en effet de cette génération juste après mai 68 et question foutaises j'ai vu jusqu'où on pouvait aller.
Je me souviens qu'en 1ère au Lycée Rodin à Paris on avait «expression corporelle» 1heure par semaine les lundis matins. Expression corporelle..

On m'a raconté dernièrement comment l'aristocratie de la photocopieuse était prise en charge par des formateurs mi-gourous mi autorités à la façon du professeur Milgram. Et décrit une de ces expériences loufoques censées homogénéiser les groupes.

Donc deux «cobayes» étaient choisis pour une expérience en public. Les autres cadres, sans doute heureux de ne pas avoir été sélectionnés pour être les vedettes du test (et donc encourir un ridicule) entouraient deux des leurs à qui on confiait un puzzle assez simple (pas un champ de neige en 3000 pièces).
Les deux participants ne se voyaient pas mais pouvaient communiquer et l'un d'entre eux devait donner à l'autre des consignes afin qu'il réalise le puzzle en moins de 15 minutes.
Malgré le choix des mots, l'attention qu'il portait à ce qu'il faisait et la simplicité de l'exercice celui qui donnait les ordres n'arrivait pas à faire comprendre à l'autre ce qu'il voulait.
Il nous a dit que plus il donnait ses fameuses consignes plus il avait l'impression d'avoir affaire à un abruti complet.

Le temps imparti fut allègrement dépassé et rien n'y faisait: les deux acolytes ne se voyaient ni se comprenaient.
C'était l'enjeu (non déclaré) du test: montrer que si les partenaires n'ont pas le même langage ils ne peuvent se comprendre.
En effet, celui qui vécut la douloureuse expérience de participer au test en donnant les consignes à l'autre ne comprit qu'après coup que les couleurs n'étaient pas les mêmes chez l'un et l'autre.
Quand il disait «mettez la pièce à dominante jaune à droite» son alter égo mettait la bleue...

Voilà un programme de formation que Bygmalion aurait dû vendre aux cadres de l'UMP.

 

 

 

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 07:23

 

Juste un coup de gueule et demi, comme ça, en passant.
Ca ne vous aura pas échappé, il sort encore un film au cinéma sur Yves Saint Laurent. Comme de juste les journaleux qui ont fait le succès du premier rêvent de réitérer leur exploit avec le second.

Il faut en effet souligner le battage publicitaire et l'ambiance "caravane du Tour de france" (BCBG) qui a accompagné la sortie du premier et, à ma grande surprise, qui a draîné des spectateurs devant cet exercice de vacuité bobologique...


Alors c'est (re) parti pour une promo tous azimuts.
Mais réfléchissons un quart de seconde....
Qu'est-ce qu'on en a affaire des tourments mentaux d'un couturier efféminé et psychotique*? En quoi ses aventures sexuelles ou professionnelles nous regardent-elles et surtout en quoi elles pourraient nous intéresser?

Les mêmes qui n'ont pas de mots assez durs pour qualifier le brûlot de Valérie Trierweiler viennent nous dire que les amours d'un dessinateur de robes et de l'abominable Pierre Bergé sont passionnantes...
Je veux bien mais j'aimerais qu'on m'explique pourquoi.
En réalité il y a là la manifestation d'un phénomène de cour. Le Bergé en question est immensément riche et influent. Qu'il s'énerve d'un commentaire et le journaleux ira pointer au Pôle Emploi.
Il fait la pluie et le beau temps chez les politiques de la gauche caviar mais pas seulement...
Alors quand un «audacieux» (tu parles!!) ose porter sa vie sur un écran de cinéma tout le petit monde des médias et des bobos tremble délicieusement: et si «il» n'aimait pas?

Vous l'avez sans doute constaté avec cette promotion tous supports, la brosse à reluire fonctionne sévèrement! . Pas plus que le premier je n'irais voir ce deuxième film qui m'intéresse encore moins qu'une biographie filmée de ma boulangère.

 

PS: Une «nouvelle» venue dans le cinéma. Jeanne Herry. Incidemment j'apprends qu'elle est fille de Julien Clerc et de Miou-Miou. Ca doit aider pour financer son 1er film d'être la fille d'un chanteur et d'une actrice populaires, non? Et question renvoi d'ascenseur la donzelle a tout compris. Qui retrouve t'on dans son film? la fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin et celle de Catherine Deneuve et de Marcello Mastroiani. Quels talents.

 

* Oui je sais, pléonasme.

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 07:17

Habiter Paris est parfois une bénédiction. En ce moment j'envie les "têtes de chien" qui peuvent aller au Musée Chirac du Quai Branly, musée des Arts Premiers et de la Corrèze réunis pour visiter l'exposition sur les "Tatouages - Tatoués" qui, je le pense sincèrement, doit être intéressante.
La vogue actuelle, que dis-je, la folie des tatouages est révélatrice d'un panurgisme phénoménal et aussi d'un mauvais goût contagieux mais, en soi, le fait de se faire tatouer n'est ni anodin ni inintéressant.

On se rémémore tous ces tatouages tribaux qui inquiétaient les coloniaux, les tatouages des mauvais garçons et des bagnards et même la "collection" d'Ilse Koch, la "chienne de Buchenwald" qui sélectionnaient les plus beaux en désignant à la mort ceux qui les transportaient.

Même la fiction s'est intéressée à cet art et il suffit de se rappeler le mauvais duel Gabin/de Funès dont l'idée de départ était bonne mais qui n'allait nulle part.
Si j'étais à portée de bus, de taxi ou de métro j'irais voir cette exposition qui, à coup sur doit être spectaculaire et intéressante.

Les "têtes de veau" ont, dans un même mouvement, la chance de pouvoir se rendre au Grand Palais voir l'exposition de Nikki de Saint Phalle.

Comme toujours (ou presque) dès qu'il est question d'art moderne et d'artiste contemporain le pire côtoie le meilleur dans ses oeuvres.
Mais la personnalité et l'imagination qui étaient les siennes se retrouvent dans les sculptures, toiles etc. que le Grand palais a réunis dans une rétrospective qu'un parisien ou une parisienne de goût ne saurait négliger.


Vraiment (soupir), parfois je regrette de n'être plus Parisien

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 18:26

Il y a une engeance dont l'unique raison d'être est de nous pourrir la vie.
Il s'agit des "communiquants". je ne parle même pas des pubeux dont le métier est à peu de choses aussi inepte mais de ceux qui sont payés, en gros, pour nous faire accepter l'inacceptable, pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes et, en fin de compte, pour abuser l'opinion.

 

Guillaume Erner en recevait un ce matin dans son émission "Service public" et, en 4 minutes chrono, le bougre a montré l'étendue de son cynisme, la malfaisance de sa parole et l'étendue de sa capacité à nuire.
Ils parlaient, Erner et lui, de ces manifestations qui réclamaient le droit de travailler le dimanche en refusant de reconnaître:

- qu'elles étaient clairsemées mais filmées par des médias "amis" pour donner l'illusion de foule

- que les mots d'ordre étaient des éléments de langage appris par les meneurs, sans doute stipendiés

- que les clients des communiquants (2 grandes surfaces de bricolage) étaient à l'origine du mouvement

- que le but recherché était d'habituer, petit à petit, l'opinion à l'idée que travailler le dimanche est une bonne chose

- que le résultat était absolument ce qu'ils attendaient; on parle du travail dominical et on en a fait quelque chose de positif et de moderne. En tous cas le rejet initial a du plomb dans l'aile.

- que les communiquants et leurs mandataires (Leroy merlin et son concurrent) n'en resteraient pas là.

Il suffit de voir que ce lundi 22 septembre Manuel Valls a annoncé un "assouplissement" de la loi sur le travail dominical à Angela Merkel dans son plan de retour aux 3% de déficit pour comprendre que ces véritables démolisseurs que sont les "communiquants"  ont un mépris total du code du travail, des traditions, du repos des salariés, qu'ils ont des relais partout (médiatiques, politiques) et que, pour donner des dividendes aux actionnaires de leurs groupes, ils fourgueraient le travail des enfants, le retour au bagne ou à la peine de mort si des clients le leur demandaient. Comme on dit ce n'est pas la morale qui les étouffe.

De toute manière eux travaillent 2 jours par semaine, dans les avions et les grands hôtels et ils ignorent absolument tout ce qui fait de la vie des gens qu'ils sont chargés d'abrutir un peu plus.

 

Réfléchissons 30 secondes. L'occasion d'aller pousser un caddie au milieu de zombies, euh, de consommateurs manque t'elle aux foules acheteuses? acheter 3 clous et deux planches le week end est-ce un but dans la vie? les propriétaires de Leroy Merlin manquent-ils de liquidités de manière criante?

Comment les familles monoparentales, nombreuses, feront quand le travail du dimanche sera étendu, sans compensation financière, à l'ensemble des secteurs économiques (car c'est là le vrai projet de ces clowns tristes)?

 

Tout ceci est lamentable et prouve que notre époque a recyclé les "collabos" des années de guerre: ces communiquants au service d'un capital moloch insatiable et inhumain en sont les dignes descendants.

Je ne suis pas certain que, s'ils en avaient la possibilité, ils ne tortureraient pas un peu ceux qui, par un reste de conscience, refusent de consacrer leur existence au commerce, aux achats, à la marchandise et, en fin de compte, au néant.

 

 

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 06:57

Je redis ici la lassitude extrême qui m'envahit en entendant plus de vingt fois par jour le mot "décryptage" employé par les médias à propos des médias.

Le retour de sarkozy (il était parti?) le décryptage de la rédaction.
La conférence de presse du Président Hollande, le décryptage du journal de 13H00

Le vote négatif des Ecossais, le décryptage du 7/9 de France Inter.

Mais bon sang, tas de veaux, pour qui nous prenez-vous? nous pensez-vous si stupides qu'il faille nous mâcher le travail et décortiquer l'information derrière l'information à notre place?

Croyez vous un instant qu'il nous échappe que, cerné de toutes parts par les affaires l'ex-Président Sarkozy espère temporiser en ayant des responsabilités qui le rendront moins vulnérable? Est-ce là le "décryptage" que vous nous

promettez?

Avons nous réellement besoin de décryptage lorsque l'Ukraine et Poutine ont subitement disparu des actualités?

 

En général le synomyme exact de décryptage (à l'exception notoire du site "Arrêt sur image" qui fait çela consciencieusement depuis des années et a payé le prix fort son professionnalisme) est "enfumage".
Sous couvert d'expliquer on commente, en voulant éclairer on influence.
C'est vieux comme l'imprimerie et ça marche toujours.
Quand une radio confie l'information de la tranche horaire de 18H à un animateur inculte et partisan (Europe-1, Marc-Olivier Fogiel), quand une télévision confie depuis mille ans le journal à un étouffeur militant (TF1, Jean-Pierre Pernaut) et quand leurs concurrents s'alignent on ne peut pas parler de décryptage.
Ce mot est un cache-sexe pour d'autres pratiques nettement moins nobles.
Tous, je dis bien tous, se sont donnés le mot cette année: ils font du décryptage. Même les amuseurs pas drôles Ruquier et Hanouna décryptent. Si ça se trouve même Pujadas décrypte!
Personnellement je les laisse décrypter en rond et esaie de les entendre le moins possible.
Sarkozy qu'ils adoraient haïr en saison 1 est devenu le héros de la saison 4. C'est le même, entouré des mêmes et animé de la même pulsion narcissique. Pas besoin de décryptage pour voir là ce que le Marquis de Sade appelait "le bonheur dans l'esclavage".

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