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21 juillet 2021 3 21 /07 /juillet /2021 07:00

J'ai garé la voiture et je suis resté à l'intérieur pour écouter, ce lundi 12 juillet, "le temps d'un bivouac" sur France Inter à 16H00. C'est une émission de Daniel Fievet et elle était consacrée à la grotte de Lombrives en Ariège, où s'est déroulée une expérience humaine, sociologique et scientifique. 

L'émission rendait compte de l'expérience de 40 jours dans la grotte de personnes qui ne se connaissaient pas au départ et qui allaient devoir vivre sans soleil, dans une humidité de 100% et une température de 10°.

Inutile de dire qu'ils n'avaient aucun contact avec l'extérieur et que téléphones, consoles etc étaient prohibés. 

Ils avaient des missions à accomplir (topographie 3D de la grotte, culture et relevé de dessins) et tous ceux qui ont parlé de cette expérience étaient enthousiastes. 

Ce qui les a le plus impressionnés c'est la notion du temps et son importance dans nos vies. Tous ont  retiré 10 jours aux 40 de l'expédition et ce bien qu'ils aient l'impression de vivre de longues journées. Christian Clot, l'organisateur de l'expérience, a d'ailleurs fondé l'Adaptation Institute, qui travaille précisément sur la façon dont l'être humain s'adapte aux conditions extrêmes. Un moyen d'anticiper les conditions de vie de demain, induites par les grands changements climatiques annoncés.

L'émission n'était pas démonstrative et nous n'avons pas eu droit au couplet menaçant sur le réchauffement de la "vieille boule" ni sur nos empreintes carbone et encore moins sur l'épuisement des énergies fossiles...

France Inter, à l'heure où les radios sombrent dans le ricanement ou le people reste fidèle à sa réputation: éclairée, curieuse et pionnière.
... sauf en politique. 
Rien n'est parfait!

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20 juillet 2021 2 20 /07 /juillet /2021 07:00

Je reviens sur un sujet déjà dépassé dont on n'a sans doute pas mesuré l'ampleur catastrophique et les conséquences funestes. Je veux parler de la présidence de Donald Trump et surtout de ses arrangements avec la vérité tout au long des quatre années interminables de son mandat présidentiel.

Tout d'abord reconnaissons que c'était un Président légitime et qu'il a bel et bien été élu démocratiquement.

Immédiatement après cette élection, on l'a oublié tant les "affaires" ont été nombreuses et ahurissantes, Trump a été "mouillé" dans une sale affaire de mœurs avec des prostituées en Russie. Scandale dit des "golden showers" promptement étouffé. Plus grave un sérieux coup de pouce de la Russie de Poutine a été évoqué qui l'aurait aidé à se faire élire. Dans la foulée stupéfiante assertion, contre toute logique et toute vérité, de Trump selon laquelle il y avait une foule plus importante à sa prestation de serment qu'à celle de Barack Obama. Ca commençait bien!!!!

Comme un dictateur moyen un Président américain a menti comme un arracheur de dents du premier au dernier jour de sa chaotique présidence. Menti sur des détails, menti sur des choses importantes, érigé en dogme l'existence de "vérités alternatives". Il a renvoyé dos-à-dos des victimes et leurs bourreaux, "légitimé" des tyrans et jeté le trouble dans les relations internationales. 

A un moment où la démocratie peine à fonctionner (elle détient une part de responsabilité, j'en conviens) la présidence Trump a sapé ses fondations comme aucune (à part l'administration Nixon) avant elle.

Ce qu'on ne demande pas à la Turquie, la Russie ou la Chine on l'attend des USA. Mieux, on l'exige. Ce pays n'a pas fini de payer les quatre années de direction des affaires données à un bouffon stupide et manipulateur. La graine de la discorde semée par d'autres a prospéré et le monde n'oubliera pas l'assaut du Capitole "couvert" (à tout le moins) par le Président. 

On me dira que George W. Bush avait donné le La. Ce n'est pas faux. Son administration a en effet beaucoup menti et manipulé les opinions a des fins politiques.  

Peut-être est-il temps d'inventer une justice des élus et dirigeants qui, indépendante, dresse un bilan non partisan de leur direction d'Etat et de ses résultats réels. Un chef d'entreprise, un militaire, un chirurgien doit donner des comptes sur sa pratique. Pourquoi pas un chef d'Etat? 

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19 juillet 2021 1 19 /07 /juillet /2021 07:00

J'ai entendu une drôle d'information sur France-Inter, samedi 10 juillet vers 7H00. La journaliste scientifique parlait d'une sorte de mutation intervenant sur la peau de certains zèbres de l'est de l'Afrique. Certains deviennent plus roux tandis que les raies des autres se transforment en tâches. Elle précisait que ces modifications étaient étudiées de près et conduisaient à une faiblesse génétique due à l'insuffisance du renouvellement des échanges entre animaux; entre d'autres termes les gênes ne se renouvellent pas assez et les zèbres, comme d'autres animaux sauvages, voient leur "capital génétique" s'affaiblir faute de renouvellement suffisant. 

Ce qui était intéressant était que, pour une fois, l'homme n'était pas rendu responsable ni le changement climatique. Une première!

La journaliste, se référent à cette étude précisait que les zèbres roux ou tachetés n'étaient pas rejetés par leurs congénères. Par contre il semblerait que la perte des rayures pour des tâches ou une autre teinte les désigne plus aux prédateurs qui les distinguent mieux que les zèbres rayés.

Voilà une information qui, je l'avoue, m'a plus captivé que les chances en 2022 de Bertrand/Pécresse/Wauquiez...

 

* Jacques Brel, "Le cheval" (1967)

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16 juillet 2021 5 16 /07 /juillet /2021 07:00
Incroyable, le Musée Ingres ne sort pas abîmé de sa modernisation!Incroyable, le Musée Ingres ne sort pas abîmé de sa modernisation!

Je reçois un message de l'hébergeur (Over-blog) me suggérant, pour faire grimper le nombre de visiteurs de ce blog, de parler d'Axel Kahn ou du Tour de France. N'importe quoi!

Après un déjeuner avec un collègue relégué à Montauban je suis allé, curieux, voir comment avait été modernisé le Musée Ingres dont j'aimais les grandes salles et les parquets bruyants. J'ai poussé un ouf de soulagement: il n'a pas été défiguré et reste fidèle à ce qu'il était et met, dans l'ensemble, les œuvres exposées en valeur. Les œuvres en question sont un peu disparates et le fil conducteur n'est ni évident ni expliqué mais ce n'est pas très grave. Grandes salles lumineuses et bien éclairées (trop?), peintures groupées par salles et, semble t'il, par thématique, signalétique réservées aux scolaires; tout est pensé pour obtenir les satisfécits d'un public peu nombreux ce mercredi de début juillet. Il faut dire, pour le déplorer, qu'Ingres ne fait pas rêver les générations post-boomers. 

A des gamins qui entendent dire que Warhol ou Jeff Koons sont des "artistes" et des grands noms de la peinture et donc de la culture il n'est pas évident de faire apprécier un peintre du XIXème siècle!

Voulant développer le nombre de visiteurs le musée Ingres-Bourdelle, logé dans un très beau hôtel particulier du centre ville historique de Montauban, a eu la curieuse idée de consacrer quelques salles d'exposition temporaire au fils aîné du Roi des Français Louis-Philippe 1er (1830-1845) prince dont je reconnais humblement n'avoir qu'une vague idée. Ce Prince qu'on disait éclairé et prometteur est mort jeune d'un accident de voiture à cheval et cet accident privait la branche cadette des Bourbon d'une assise de sa dynastie. Certains objets comme sa médaille de la légion d'honneur cassée dans l'accident ou son beau masque mortuaire ne laissent pas indifférent mais les Orléans sont loin des préoccupations des Français qui connaissent mieux les Windsor que ceux qui les ont gouvernés!

J'adorais le Musée Toulouse-Lautrec d'Albi avant sa "réfection-massacre" qui l'a défiguré et, c'est un comble, en montre moins et moins bien après les travaux. Le Musée Ingres de Montauban évite cette malédiction mais devra peut-être réfléchir à des expositions pouvant potentiellement attirer plus de monde. 

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 07:00
L'affaire Sophie Toscan du Plantier sur Netflix

D'abord et avant tout il y a l'incroyable beauté de cette femme. Une beauté rare et évidente. Sur presque toutes les photos ou dans les films d'amateur elle est souriante, lumineuse, profonde et gracieuse. Ensuite il y a la beauté stupéfiante de l'Irlande. De la partie de l'Irlande où elle venait se "ressourcer". J'ai visité une partie de l'Irlande et en particulier la région en question (Cork). J'en garde le souvenir d'une des plus belles natures qu'il m'ait été données de voir. Une lumière et des couleurs qu'on croit irréelles. Des paysages sublimes qui évoluent avec le temps et la météorologie. Avec l’Écosse et une partie du Pays de Galles le Royaume Uni offre certains des plus beaux paysages d'Europe. 

Netflix revenait sur l'assassinat, en 1996 en Irlande de Sophie Toscan du Plantier. Ce document en 4 parties de 40 minutes est une réussite car il intéresse sans trop faire un voyeur du spectateur. On le sait l'enquête a assez rapidement désigné une sorte de géant mythomane comme coupable mais n'a pas réussi à rassembler suffisamment de preuves pour l'inculper. Beaucoup de signes (et en particulier ses propos) indiquent que Ian Bailey, journaliste à la personnalité "difficile" est l'assassin de cette Française riche et faisant partie de l'élite parisienne (elle était l'ex épouse du producteur Daniel Toscan du Plantier dont elle était séparée), mais il est, jusqu'ici, resté libre.

La France l'a d'ailleurs jugé en son absence et l'a condamné à 25 ans de prison mais l'Irlande a refusé toutes les demandes d'extradition. L'homme parade encore et tient des propos offensants qui scandalisent ceux qui furent proches de cette femme dont tous s'accordent à dire qu'elle était une  "belle personne".

Sa famille et ses amis font en creux le portrait d'une femme non seulement superbe mais aussi droite et intéressante. Le témoignage de son fils est poignant.

Bien sur il est curieux de s'intéresser à un meurtre et de regarder comme un spectacle la souffrance des autres. On se sent un peu voyeur et cela met parfois mal à l'aise. Il reste que la justice cafouille en Irlande comme ailleurs et qu'une mort violente est encore plus inadmissible qu'une autre.

... et que l'Irlande est à visiter, toutes affaires cessantes.

 

PS: j'apprends que, malgré les pressantes et innombrables sollicitations de ses "amis" politiques François Baroin a à nouveau dit non à une candidature présidentielle. Pour sauvegarder sa vie privée et, disent les mauvaises langues du "Canard enchaîné" pour maintenir son train de vie.
Peu importe. Ils sont suffisamment rares ceux qui ne se voient pas en chef sioux avec les plumes et les franges pour que l'on félicite celui qui a ses chances et y renonce.

 

 

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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 07:00

Lorsque nous étions petits une des étrangetés de mon frère était qu'il conservait -en bon état- les emballages des cadeaux qu'il recevait et qu'il n'abîmait rien contrairement à moi qui ai toujours eu une réputation de casse-tout. Je faisais des accidents avec les voitures en plastique ce qui avait pour conséquence de les remodeler. Ce n'est donc pas moi qui allais conserver les boîtes et les coffrets; Lui, oui. 

Il a ainsi su garder à travers le temps les boîtes en carton jaune des autos "Dinky Toys", celles des "Solido", des rails et wagons des premiers trains Jouef et je ne parle pas des soldats ("Grenadiers") de Napoléon qui doivent toujours posséder intact leur fusil ou leur baïonnette au bout.

Je crois qu'il ne vendrait pas, pour un empire (c'était facile!), ces témoins de son passé et il n'a donc pas à faire avec les vendeurs d'antiquité auxquels je m'affronte souvent. Cette engeance a le grand défaut de vouloir que les objets d'occasion soient dans un état impeccable alors que, par définition, c'est difficile pour ne pas dire impossible.

On dit facilement qu'on donne une "deuxième vie" à des objets lorsqu'on les revend. S'il y a une deuxième vie, l'évidence est qu'il y en a eu une première avant! or cette première vie, à moins de laisser tout sous protection, les use, les patine, les décolore, les endommage même, bref, leur donne un coup de vieux.

Même nettoyés, rafistolés, repeints, réparés, complétés, les objets d'occasion ont eu une vie derrière eux. Les vendeurs d'occasion semblent ne pas le comprendre qui veulent des vêtements pétillants, des meubles frais, des disques sans rayures et des livres jamais ouverts. C'est absurde mais c'est ainsi. 

Je n'ai jamais compris la démarche de ceux qui mettent des housses, de ceux qui prennent des trésors de précaution pour protéger tout et n'importe quoi...

Mon pote L*** qui fait commerce de disques et livres sur la Pop et le Rock par Internet me recale presque systématiquement. Mes objets à vendre seraient invendables. J'avoue que je ne prends pas toujours facilement ce refus vexatoire!

Ils me font sourire ces vendeurs: ils voudraient que le vieux, le daté, l'usagé, l'occasion, l'antiquité ait l'aspect du neuf. Ils n'ont pas de miroirs chez eux? 

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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 07:00

Parmi les films qui m'ont marqués je n'oublierais pas de citer "Délivrance" (Deliverance, 1972) de John Boorman avec Jon Voight et Burt Reynolds comme interprètes majeurs. 

Disons-le de suite, c'est un film dont le visionnage ne laisse pas indemne et qui, même après plusieurs visions, reste très dérangeant. Il fait partie, avec "Orange Mécanique" (Clockwork Orange, Stanley Kubrick, 1971) et "Les Chiens de paille" (Straw dogs, Sam Peckinpah, 1971) et quelques autres d'un cinéma soulignant la violence de l'Homme et celle de la société. Une veine creusée au scalpel.

L'intrigue est simple et tient en peu de mots: quatre citadins américains de la classe moyenne, encore jeunes mais peu entraînés descendent une rivière sauvage en canoë avant qu'un barrage ne noie irrémédiablement la région et que la rivière disparaisse. Le caractère sauvage de la nature et celui de l'homme va leur sauter à la figure.

On assiste à leur mise à l'eau brouillonne et dans la bonne humeur. Ils ont eu affaire, pour la logistique, à des villageois frustes, brutaux et dégénérés qui leur ont laissé une fort méchante impression malgré un superbe intermède musical pendant lequel l'un des quatre a improvisé un étonnant duo guitare et banjo avec un enfant handicapé. 

La rivière est impétueuse et sa descente ne va pas sans mal jusqu'à ce que la tragédie intervienne à la suite d'une erreur de navigation.  L'un des deux canoë prend une mauvaise direction et suit un bras de la rivière qu''il n'aurait pas dû. deux des citadins sont alors confrontés à la folie sauvage de deux "montagnards" et ne doivent la vie qu'à l'intervention des occupants de l'autre canoë. Un homme est mort, un autre est dévasté psychologiquement, les quatre vont décider de faire disparaître le corps de leur agresseur. L'autre a réussi à leur échapper. Il réussira à tuer un des quatre tandis que l'équipée tournera au drame. 

Quand ils arrivent au bout de leur affreux périple deux sont encore valides, le troisième sera sans doute amputé d'une jambe et ils sont responsables de la mort de deux habitants du coin. La police les cuisine mais ils s'en tiennent à la version qu'ils ont mise au point avant. Le chargé d'enquête a des doutes mais pas de preuves... il les laisse partir à contrecœur. 

Admirablement interprété, le film a un rythme impeccable alternant les moments de rapidité et de violence et ceux de calme où la beauté de la nature fait contraste. On est pris par l'action et épouvantés par l'irruption du drame au milieu d'une sortie qui devait être le contraire. Les réactions des uns et des autres et la teneur de leurs réflexions sont passionnantes et authentiques. Un film indispensable. 

Je l'ai acheté en DVD pour la 3 ou 4ème fois: je le prête, j'oublie à qui, et je ne le revois jamais!

PS: Bon anniversaire Violette. Mi aime a ou.

 

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12 juillet 2021 1 12 /07 /juillet /2021 07:00

De temps à autres je me laisse aller à un peu de "beauferie" c'est à dire à des accès de bêtise (assumée) et de critique à la limite de la mauvaise foi. Le tout arrosé, si j'ose dire, par de l'inculture (revendiquée) et un soupçon de jalousie (décelée).
Alors voilà. Ce lundi 5 juillet 2021 j'ai entendu, sur France-Inter, une courte interview de Olivier Py, le Président du Festival (de théâtre) d'Avignon.

Comme il se doit, l'homme est excessif et caricatural et ses propos m'ont agacé. A l'entendre un Festival annulé (en 2020, because Covid) est une sorte de tragédie, une victoire "de la mort" (rien que ça!) sur la vie et autres hyperboliques réflexions, toutes aussi nuancées.

Cet homme au parler affecté et précieux vit sur une planète appelée "spectacle vivant". C'est un microcosme de personnages culturés se fâchant pour des détails et organisant des cabales pour des insignifiances. On s'aime, on se déteste mais on communie autour d'Isabelle Huppert jouant la "Cerisaie".

Plus hermétiques et moins vulgaires que leurs homologues du cinéma à Cannes ils n'imaginent pas un instant qu'on se fiche complètement de leurs Festivals, leurs pompes, leurs œuvres.

J'en arrive même à me demander si, obligé de choisir entre Avignon, Cannes et le Tour de France cycliste je ne choisirais pas ce dernier!

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9 juillet 2021 5 09 /07 /juillet /2021 07:00

Sur la chaîne "Histoire" j'ai regardé, en différé, un documentaire sur une vente aux enchères publiques d'objets ayant appartenu à Marilyn Monroe. Cela allait du poudrier doré à un menu de restaurant sur lequel elle avait écrit à la robe qu'elle portait pour souhaiter un Happy Birthday entré dans la légende au Président des États Unis d'Amérique, John Fitzgerald Kennedy en 1962. Beaucoup d'objets totalement anecdotiques mais qui avaient eu l'auguste chance d'avoir été manipulés par l'une des plus grandes stars du cinéma américain et donc mondial.

Entre les enchères le document passait assez vite sur la vie de la comédienne et sur sa carrière cinématographique. Beaucoup de poncifs étaient, comme on pouvait le prévoir, prononcés et l'on n'apprenait rien sur Monroe qui n'avait été dit ou écrit un million de fois auparavant. L'enfance malheureuse, le tenaillant besoin d'être aimée puis d’être reconnue, les hommes qui partagèrent sa vie, une filmographie très sommaire... tout n'était prétexte qu'à flatter la curiosité, à maintenir la blonde platine dans la stratosphère des icônes mondiales et à vulgariser le star-system sans trop le remettre en cause.

Marilyn Monroe a, dans sa filmographie, des (petits) rôles dans "Quand la ville dort (Asphalt Jungle)" de John Huston et "All about Eve" de J.L Manckiewicz (1950) deux chefs d’œuvre absolus, et au moins deux films inscrits au panthéon du cinéma "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder (1959) et "les désaxés (The misfits") de John Huston (1961). Elle a aussi joué dans d'aimables comédies, dans des comédies musicales et des films mineurs dans lesquels elle s'imposait en rendant justice de l'idée que les belles blondes sont souvent idiotes.

A elle seule sa filmographie (qui court de 1947 à 1962) n'aurait pas suffit à la faire devenir ce qu'elle est. Sa personnalité, son mal-être, ses lubies, ses caprices, sa liberté et ses bons mots y ont aussi contribué comme sa mort très jeune et son mariage avec Arthur Miller ajoutant du sel à une vie portée sur la place publique.

J'ai surtout retenu les montants exorbitants atteints par des objets certes émouvants mais qui m'ont parus très disproportionnés et ai été étonné par la prétention ridicule de lee Strasberg et son "Actor's studio" dont Monroe fut une adepte pointilleuse.

Je sens que je vais lire des choses sur ce sujet qui a suscité mon intérêt. A ce jour je n'en connais que quelques bribes. Que Brando, Dean, Newman et surtout Natalie Wooden étaient adeptes, que les metteurs en scène n'étaient pas "fans" et que ceux qui appliquaient la méthode étaient insupportables sur les plateaux de cinéma.

(à suivre)

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8 juillet 2021 4 08 /07 /juillet /2021 07:00

Refrain connu: je n'aime pas la publicité, ce monde où les personnes les moins imaginatives du monde professionnel se baptisent eux-mêmes de noms usurpés tels "communicants" ou "créatifs".

Il y a des coups de pied au cul qui se perdent!

Cette engeance, tout comme la gent sondagière, se targue de connaître et comprendre les souhaits, volontés, besoins et réactions de la masse. La prétention de ces imposteurs n'est que trop rarement soulignée et plus rarement encore dénoncée.

Ainsi pensais-je alors qu'un mail intempestif, adressé sur mon adresse privée et signée d'un certain "Julien de BlaBlaCar" m'annonçait triomphalement: Direction le Parc Astérix Bertrand!.

Si ces gens-là avaient effectivement connaissance des goûts des consommateurs qu'ils ciblent... ils ne me proposeraient pas le Parc Astérix. Si, autrefois, j'étais sensible à l'humour de René Goscinny (scénariste des albums d'Astérix jusqu'en 1977) la marchandisation effrénée des personnages et la déclinaison jusqu'à l’écœurement de la B.D m'en ont détourné depuis des lustres.

Quand aux parcs d'attractions... rien n'est plus étranger à mon goût et à ma culture. Tourner dans des tasses en plastique, côtoyer des intermittents déguisés en gaulois d'opérette, les grands "8" et tutti-Quanti, très peu pour moi.

Donc, ce brave Julien de BlaBlaCar fait du mailing à l'envers et possède un fichier pourri. Pourquoi me contacter alors que je suis vieux, sinistre, que je n'aime pas Astérix et sa marchandisation et encore moins les parcs d'attractions. On est (heureusement) encore loin de Big-Brother.

 

 

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