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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 06:53
Le Chemin. Le Chemin.
Le Chemin. Le Chemin.
Le Chemin. Le Chemin.

Du 30 juin au 7 juillet derniers j'ai eu la chance et le privilège de faire quelques étapes sur le chemin de St Jacques de Compostelle, très exactement entre Figeac et Moissac.

Cela faisait des années que j'en rêvais et j'ai profité d'une opportunité qui m'était offerte de ne pas marcher seul pour tester le chemin sur un de ses plus beaux parcours.

Nous avons eu de la chance (mais elle était prévisible en ce début du mois de juillet) car il a fait beau et sec, chaud mais pas une chaleur insupportable et parce qu'il y a un creux dans la fréquentation à cette période.
A ces atouts auxquels nous ne pouvons rien se sont ajoutés des conditions physiques excellentes, des rencontres exceptionnelles, une organisation sans faille et la chance d'avoir évité les petits tracas inévitables quand un citadin peu mobile marche pendant des kilomètres sans en avoir l'habitude.

Je n'ai eu aucune ampoule et ce malgré un changement de chaussures en catastrophe à Cahors, les nouvelles se sentant obligées de faire aussi bien que les vieilles qui m'avaient accompagné aussi bien au Cambodge qu'en Écosse.

J'ai terminé ma part de chemin avec une double tendinite aux genoux mais je suis le seul à blâmer, ayant marché trop (25 km en moyenne par jour) sans entraînement véritable.

Cela dit nous avons croisé un Québecois de Montréal et deux sœurs américaines qui faisaient le double de kilomètres par jour et qui ne souffraient de rien.

Le chemin est à la hauteur de sa réputation. Dans une vie c'est une sorte de sas de décompression qui surprend par le plaisir qu'il procure. Plaisir de marcher, de réfléchir, de se couper de notre vie de tous les jours et donc du téléphone, des informations et de la publicité. Oui, il est arrivé qu'une journée entière soit exempte de tout message publicitaire! C'est aussi une joie d'avancer par sa seule force motrice, de traverser la nature comme en fraude, de s'arrêter pour regarder la beauté des paysages, d'écouter les animaux, le vent, les cigales (elles sont dans le Quercy) et de voir les heures passer au soleil en suivant les ombres et la chaleur. C'est un bonheur de voir des constructions (chapelles, abris, granges) qui se méritent et de découvrir de l'eau fraîche d'une fontaine.

Sur le territoire français le chemin est autosuffisant. Il est balisé (plutôt convenablement), entretenu (les ronces sont coupées), alimenté (il traverse des villages ou des villes), désaltéré (fontaines et robinets sont disséminés tout le long). Enfin les étapes de nuit sont nombreuses et adaptées. F*** s'était occupée de les choisir et réserver et ses choix ont été judicieux.

Il y a un grand choix d'hôtellerie offrant des couchages allant du dortoir à la chambre individuelle et tous s'adaptent au marcheur qui a besoin de repos, de laver son linge du jour, de se restaurer et de dormir avant une nouvelle journée.

Sur le chemin il y a une "solidarité" certaine. Elle commence par le tutoiement et se continue par les conseils avisés. Elle est indispensable parce que le marcheur rencontre souvent les mêmes personnes et que l'expérience des uns est profitable aux autres.
La religion est facultative et je n'ai pas eu à me plaindre du prosélytisme de quiconque.

Une grande tolérance règne parmi les "pèlerins": certains marchent sans bagages (leur sac ou valise les suit d'étape en étape, portés par une société dont c'est l'activité), d'autres font le chemin en vélo, avec un âne, en famille, en couple, seul.... ma courte incursion sur le sentier m'a laissé envisager des personnes moins critiques entre elles, et disposées à ne pas juger les autres.
Temporairement sans doute..

Je garde le souvenir de moments merveilleux et d'autres plus surprenants comme cette traversée d'une clairière quand chacun de nos pas soulevaient des dizaines de papillons multicolores.

J'ai oublié les pires qui, souvent, sont ceux où je luttais pied à pied contre "mes forces de renoncement".

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15 juillet 2016 5 15 /07 /juillet /2016 06:25

Hier, dans l'auto, j'ai écouté une émission très grand public consacrée à la pub. Euh non, consacrée à l'histoire du drapeau bleu-blanc-rouge et interrompue par de nombreux tunnels de publicité.

Je n'ai pas retenu le nom du "spécialiste", présenté comme un historien mais j'en savais -en toute modestie- dix fois plus que lui sur la question et à plusieurs reprises je l'ai entendu énoncer des âneries lorsque ce n'étaient pas des erreurs historiques manifestes.
Mais nous étions le 13 juillet, le soleil était radieux, les vacances approchaient à grand pas, la station de radio ne diffusait pas un jeu débile ou des "témoignages de victimes" alors il n'y avait pas de raison de faire la fine bouche.

Et l'histoire des trois couleurs est amusante et chaotique à souhait, passionnante en tous cas. Comme l'a fait remarquer le spécialiste un grand peintre (David) et un poète (Lamartine) font partie de cette histoire ce qui n'est pas anodin.

Naturellement les animateurs Thomas Hugues et une authentique dinde dont je n'ai pas retenu le nom, le genre prisé en ce moment, bête, ricanante et parlant un Français de 64 ou 65 mots, articles et ponctuation compris, interrompaient le conteur et se faisaient les interprètes des auditeurs (du moins le pensent-ils) en posant des questions stupides auxquelles il avait souvent déjà répondu.

L'épisode incroyable, palpitant, étonnant et capital du "grand refus du Comte de Chambord" a été expédié en une minute et je suis persuadé que pas un seul auditeur non au courant n'a retenu de quoi il s'agissait et pourquoi cela avait eu une importance considérable.

L'époque est ainsi faite: même lorsque l'on veut élever le débat on reste au ras des pâquerettes.

La radio doit attendre le retour de Ruquier ou de Nagui. Ils font plus d'audience qu'une émission sur un drapeau!.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 08:53
Les gens autour du Lac Kir

Un peu par hasard j'ai découvert la ville de Dijon qui n'était jusqu'ici, pour moi, qu'une indication sur un panneau d'autoroute.

Comme de nombreuses "petites" villes de province (Angers, Cahors, Le Mans, Angoulême, Clermont-Ferrand, Limoges et tant d'autres...) Dijon est une jolie ville bien entretenue, pimpante même, dans laquelle il semble faire bon vivre.

J'y ai aussi passé la soirée de la finale de l'Euro et ai trouvé une ambiance agréable et amusante.

Dijon m'accueillait pour un anniversaire dans une grande propriété vinicole de renommée mondiale (Gevrey-Chambertin) et ai dû donner des appréciations sur des "Grands Crus Classés" moi dont toute l'éducation œnologique est à faire.

...Ou à refaire, c'est vous qui voyez.

Le dimanche nous avons profité du grand beau temps pour aller au Lac Kir en sortie de ville et, tranquillement installés sur des pelouses magnifiques, j'ai observé la foule des promeneurs.
Un constat s'impose immédiatement pour qui regarde ses contemporains: ils sont, nous sommes gras et gros.

Hommes et femmes, dans la majorité des cas, ont des silhouettes trop fortes et leur squelette semble éprouver des difficultés pour les tenir droits.

C'est frappant de constater à quel point nos habitudes de vie et de consommation modifient non seulement nos métabolismes mais aussi la forme de nos corps. Ventres mous, mollets ressemblant à des jambons, derrières volumineux; les Français sont atteints par la "malbouffe" au même titre que les Américains et que tous les peuples qui les ont imités.

Naturellement il y a des exceptions et les sportifs qui courraient autour du lac, par 30 degrés et sans beaucoup d'ombre, sont "récompensés" par des silhouettes nettement plus belles que ceux qui suçaient des glaces ou buvaient des granités au sucre.

Autre constatation, dont je revendique l'élitisme, les personnes et les familles sont mal habillées. Couleurs vives et laides, disharmonie des formes, coupes ni faites ni à faire. Nous nous habillons de plus en plus mal et l'invasion des articles de sport dans l'habillement est l'une des causes de ce relâchement.
Question chaussures c'est la même chose, peut-être en pire. Sans doute sont-elles confortables mais que les chaussures sont laides avec leur couleurs fluorescentes, leurs lacets agressivement colorés et leur forme de vilaines "baskets" relookées. Elles donnent l'impression que tout le monde a des grands pieds et cela accentue les déséquilibres.

Si le chapeau revient en force il n'a pas encore détrôné la bête casquette visière retournée sur la nuque qui est sans doute très bien portée par les basketteurs blacks de 2,00m mais moins bien par les mères de famille ou leur Jules enveloppé.

Par contre et cela vient contredire ces enquêtes-bidons qu'on nous sert en permanence, les personnes croisées sont souriantes, contentes et aimables. En surcharge pondérale, fagotées comme l'As de Pique mais heureuses et agréables à côtoyer.

Je n'ai pas regretté de n'avoir pas même une revue à lire ce dimanche.

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 18:00

Ma mère et sa cousine ont dépassé les 80 ans et se portent toujours aussi bien qu'on peut se porter à cet âge. Si vous voulez les mettre en colère dites-leur qu'elles ont "l'air en pleine forme": aussitôt la litanie des maux qui les affecte est récitée qu'un hôpital ne pourrait toutes soigner.

Ces affections bénignes sont d'autant plus invalidantes qu'elles sont impossibles à vérifier: ma mère a successivement souffert du poignet (!) puis de perte du goût (!!) ce qui, après 60 ans de tabagie apparaît comme logique. Les deux disent avoir le vertige ou "voir tout tourner". ...Quand on voit les apéritifs de midi et de 16H que prend la cousine on comprend la sensation.

Elles se voit très peu mais sont heureuses lorsqu'une bonne âme accompagne l'une chez l'autre.

J'ai été la bonne âme de service mardi mais je ne l'ai pas regretté. J'ai assisté à un spectacle qui méritait largement la cour du Palais des Papes d'Avignon. Une drôlerie pareille n'est pas chose courante. Elles ne s'écoutent pas, se posent des questions mais n'intègrent pas les réponses et réagissent l'une comme l'autre à des mots mais pas aux mêmes.

Ces deux monologues parallèles se croisent finalement parfois mais jamais quand il faudrait et la discussion est un maelstrom de sons, de rires et de noms propres qu'elles sont les seules à comprendre puisque ça dure des heures.

Elles émaillent leur show de chansons à deux voix ("que chantait la grand mère X***"), de jugements lapidaires sur les femmes de leur génération, de critiques sur les hommes de leur vie et survolent enfants et petits enfants dont elles ont du mal à se souvenir du nombre et des prénoms.

Après elles ont bu qui un whisky-Perrier qui un Américano-rosso (avec du sirop de cassis.......) et je ne suivais carrément plus. Ce spectacle improvisé, dont j'ai été le seul spectateur, m'a permis de passer un moment exceptionnel dans une jolie maison des bords de Seine où j'aimais bien, enfant, aller avec frères et soeurs passer une journée chez les cousins. La maison est endormie mais le passé y est encore présent en filigrane.

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 07:00

Il faut être confronté, même volontairement, à une sorte de pénurie pour comprendre à quel point nous vivons confortablement hic et nunc.

Prenez la faim par exemple. Nous ne reconnaissons pas les signes que l'organisme nous envoie lorsqu'il est sous-alimenté. Nous sommes tellement habitués (et c'est tant mieux) à la satiété que nous ignorons, le plus souvent, le malaise impérieux qui accompagne la faim.
Je ne le connais guère plus mais ai le souvenir d'une randonnée que j'avais mal improvisée et, faute d'eau en quantité suffisante et de quoi grignoter s'est achevée en débâcle.

Le froid, l'humidité, la chaleur, le bruit, le danger, la violence sont des réalités auxquelles nous ne sommes que très peu confrontés. Nous connaissons bien, de temps et temps, ces nuisances mais nous pouvons rapidement nous y soustraire et elles ne font pas partie intégrante de nos vies.

Ce confort qui régit nos vies nous n'y prêtons pas même attention tant il nous paraît aller de soi. Nous balayons de nos pensées la vue du SDF sale et gelé ou celle du du migrant famélique. Les reportages télévisés des victimes des inondations, des tremblements de terre, des naufrages, des catastrophes aériennes, des faillites, les personnes déplacées ou les armées au combat nous rappellent que nos conditions de vie sont précaires. Sur le coup nous plaignons ces "frères humains" mais notre capacité à oublier ce qui nous heurte aide à enfouir ces images et ces pensées dérangeantes.

Au lieu de nous plaindre de tout, d'en vouloir à la terre entière de jouir un peu moins d'une vie très agréable nous accusons des victimes expiatoires de tous les maux sans toujours avoir le recul salutaire qui permettrait d'apprécier nos vies si désirables pour une grande partie de l'humanité.

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 06:45

Comme beaucoup d'entre vous j'ai reçu le petit film du discours du Directeur Général de Danone à la remise des diplômes d'HEC. Comme vous sans doute je l'ai trouvé à la fois sincère et touchant et, c'est suffisamment rare pour être souligné, emprunt d'une vérité humaine non affectée.

Ce doc circule maintenant sur "Facebook" et le nombres de personnes l'ayant vu et "liké" doit lui valoir tous les superlatifs.
..Pierre T. l'avait publié sur Facebook récemment mais quand j'ai vu l'association des mots discours/Directeur Général/Danone et HEC je ne l'ai même pas ouvert.
Pour moi HEC était maintenant synonyme de turpitudes liées à Richard Descoings, celles ci révélées par le livre stupéfiant de Raphaële Bacquié "Ritchie".
Je me trompais puisque Descoings a dirigé non pas HEC mais Sciences-Po..mes à-priori ! mes raccourcis!

Donc Emmanuel Faber, dont le salaire serait de 3,9 millions d'€uros par an, est un patron qui n'hésite pas à parler de "justice sociale", deux mots associés que ses homologues du Medef et du Golf de St Nom le Bretèche trouvent souvent à la fois vulgaires et obscènes. Peut-être même indécents.

Il explique -sans trémolos dans la voix- que son frère schizophrène l'a maintenu éloigné des valeurs (de ses homologues patrons du CAC 40 mais aussi de celles des élèves d'HEC) à savoir l'argent et le pouvoir et donne une leçon d'humanité que les auditeurs du discours (que l'on ne voit hélas pas) n'entendront sans doute pas, pour la plupart d'entre eux.

Je disais à Marie*** qui a -à juste raison- aimé ce discours que tout les dirigeants de grandes entreprises n'ont (malheureusement) pas de frère, de sœur ou d'enfant schizophrène pour les ramener à la mesure.

Les cours de la bourse et l'inscription du petit dernier à l'école européenne leur tiennent, trop souvent, lieu d'humanité.

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 07:00

Il y a plus de 15 ans que nous projetons, mon ami Eric et moi, de faire quelques étapes du chemin de St Jacques de Compostelle. Non que des questions religieuses nous y poussent mais pour le plaisir de passer du temps ensemble dans l'effort et la réflexion.
Jusqu'ici nous n'avons jamais pu être libres en même temps et nos situations familiales et professionnelles nous ont tenues éloignés du parcours entre le Puy en Velay et la frontière Espagnole vers St Jacques.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais il n'y a rien eu à faire. Cette année encore ça aurait pu se faire.
J'ai lu beaucoup de livres sur "Le" chemin, des témoignages de personnes en ayant parcouru tout ou partie comme des guides touristiques ou des livres historiques sans que ma volonté de m'y frotter soit entamée en rien.

Une amie qui travaille en liaison directe avec le sentier m'a proposé 7 étapes et j'ai accepté. Je pars demain jeudi 30. Pour une semaine seulement et sans être très assuré d'en être capable. Mais content et impatient.
Cher Eric si tu lis ces pages. Je reviens aujourd'hui vendredi 8 et je ne sais pas si j'ai été capable de tenir la semaine, de faire la moyenne de 20 km par jour, si le temps a été beau et si ma trousse de pharmacie a été utile ou pas.
Ca a été (ça sera) un bon entraînement pour le jour où nous marcherons de concert!

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 06:28

Samedi 25 juin c'était, à ce qu'on m'a raconté, la folie au centre commercial de St Orens de Gameville (31). Une foule piétinante et hurlante, indisciplinée et bigarrée se pressait dans les allées. Excités les très jeunes gens des deux sexes qui la composaient s'étaient donnés rendez-vous, nombreux, pour voir Nabilla, une fille dont la notoriété est due à sa plastique reconstituée et à une certaine vivacité de comportement et de vocabulaire.

Nabilla, qui doit posséder 50 mots de vocabulaire, a écrit un livre et elle le dédicaçait au supermarché ce jour-là.

Elle n'est pas actrice, n'a jamais joué à la télévision, sait sans doute à peine lire, écrire et compter, ne s'intéresse à rien et n'est pas connue en fait pour autre chose que sa très grande inculture, sa bêtise, son bon sens et son physique passe-partout de "bimbo" passée sous le bistouri. Et aussi, accessoirement, pour les coups de couteau qu'elle a donné à son alter-ego masculin, un garçon dont le regard est moins expressif que celui de certains bovidés..


Une preuve, s'il en fallait encore, de la pauvreté sans fond de notre époque et du degré d'abrutissement consenti d'une partie de la population.

On me rétorquera qu'ils ne font pas de mal et qu'elle exploite un filon. Sans doute. Il n'empêche: qu'une foule vibre pour une telle dinde, hors Thanksgiving, c'est alarmant et/ou triste.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 06:11

On a peu parlé du dernier CD de Skye "In a low light" (sorti en 2015) et beaucoup de personnes nettement moins talentueuses.

C'est ainsi, il nous faut s'y faire.
L'Obs, dans sa dernière livraison s'intéresse aux propos pro-Sarkozy de Bernadette Chirac. On se fout un peu des pensées de Mme Chirac qui, en termes de profondeur valent celles de votre voisin de bus ou de votre voisin tout court. Et en pertinence celles de votre grand mère..

Longtemps élue d'un tout petit bout de province corrézienne la grande-bourgeoise née Chodron du Courcel est adepte de la vacherie pour la vacherie et, entre deux ex-lieutenants de son mari choisit celui qui pourrait encore lui éviter des déboires juridico-politiques à celui qui a grandement agi pour les empêcher.

Bernadette est une femme pleine de morgue et de méchanceté. C'est une vieille dame qui ne pratique pas le pardon et qui a la mémoire longue.

Si, nous dit-on, le bilan des 13 ans de pouvoir de son mari sont réexaminés avec bienveillance par les Français et si, maintenant qu'il est à terre et ne peut plus "nuire" au pays Chirac et ses mandats bénéficient d'un oubli réparateur il n'y a aucune raison que sa femme en profite et passe pour la "mémé" gâteau qu'elle n'a jamais été et n'est pas.
Elle vote Sarkozy et reste solidement ancrée à droite, la droite des conseils d'administration, des connivences avec la bourse et l'église, la droite des affaires et de l'armée. Dont acte.

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 06:25

On a beau se gendarmer et essayer de l'ignorer c'est plus fort que vous: la colère vous envahit parfois à propos de choses sur lesquelles vous n'avez aucun pouvoir.
J'en veux pour preuve ma "flambée de colère" à la Librairie Privat de Toulouse qui, pour illustrer une thématique sur la Bretagne a cru bon de mettre en avant des livres signés des deux frères Poivre dits d'Arvor comme vous pourriez vous dire de Strasbourg ou de Hurepoix.

Si l'un des de ces deux parasites est moins envahissant que l'autre, celui qui a concocté une ratatouille potagère quotidienne sous forme d'un "journal télévisé" formaté et bien-pensant est culotté, depuis son licenciement amplement mérité, de faire le forcing et d'être partout tout le temps alors que cette Bretagne qu'il salit par osmose l'accueillerait sans doute encore pour un exil au milieu de ses pairs les bigorneaux et les bulots avec lesquels il partage une structure visqueuse et des idées limitées.

Ce journaleux de tendance carpette a insupporté deux ou trois générations de spectateurs dont il a bourré le crâne d'un jus d'information assez proche de l'andouille de Guéméné par l'odeur et la couleur.

Cette baudruche gonflante (et gonflée) a des idées (enfin, croit en avoir) sur tout et tous et se croit autorisé à publier un livre par semaine de ses réflexions iodées. Ce breton de pacotille (sauf pour le côté biniou avec lequel il serait vain de contester une vraie ressemblance) est en vente dans le moindre vide grenier où il a remplacé Linda de Souza et sa "valise en carton".
Faites l'expérience: pas une de ces manifestations sans un livre au titre cucul signé du Poivre ou des deux Poivres.

C'est un réflexe conditionné: nos compatriotes ont tellement été influencés par la poivrière informative qu'ils achètent les yeux fermés les "romans" et les ouvrages portant la signature de leur ex-bourreau.
Comme il ne peut plus flagorner des invités il se fait inviter pour être flagorné: la boucle est bouclée!

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