Vous le savez, depuis que j'écris une page quotidienne sur ce blog j'ai fait part de mes atermoiements et questionnements à propos de l'écologie.
Mange t'on trop de viande? peut-on agir individuellement?, que faire face aux changements climatiques? que penser de la probable extinction prochaine de très nombreux animaux? comment empêcher la déforestation? comment limiter la prolifération de menaces (virus, OGM, plantes et semences...) nier que ces problèmes existent serait absurde, imaginer qu'il existe une solution globale le serait plus encore.
Après la diffusion d'un film sur les conditions de vie des poules élevées en cage, des prises de position, lundi de Pentecôte, de Brigitte Bardot et de Sophie Marceau, en écoutant des représentants du mouvement "Vegan" j'ai pris conscience que certains se sont emparés de ces sujets pour en faire un tout et, par le biais d'une culpabilisation, nous contraindre à penser comme eux avant de nous forcer à agir comme eux.
En d'autres termes les "Vegan", les obsédés de l'écologie, les cinglés de l'anti-spécisme et tout ceux qui veulent faire notre "bonheur" en nous forçant à vivre selon leurs oukases ne sont pas autres chose que des partisans d'une idéologie d'une part et d'une idéologie totalitaire de l'autre.
La définition exacte de l'idéologie totalitaire s'applique parfaitement à cette écologie de contrainte qui s'emploie à forcer le jugement et va jusqu'à des brutalités physiques contre ceux qui ne plient pas (destruction de matériel, vol d'animaux, intimidations et coups).
Je ne dis pas, loin de là, que nos sociétés ne sont pas devenues folles et qu'elles exploitent les ressources naturelles en dépit du bon sens et comme si elles étaient inépuisables. Qui pourrait le nier?
Il me semble qu'il n'y a pas de solution miracle à tous les problèmes liés à l'environnement que nous avons et aurons à affronter mais que la conversion aux énergies renouvelables à l'exclusion des autres, que l'obligation de rejeter la viande et autres préconisations coercitives m'apparaît comme ridicules, inadaptées, injustes et dangereuses. Elles n'ont que l'apparence de la justesse et c'est ce qui les rend si dangereuses.
Certains défenseurs de ces causes (les "Vegan", les "Zadistes" etc.) se conduisent comme des "Khmers verts" et, s'ils ne tuent pas encore, leurs raisonnements jusqu’au-boutistes les y préparent. Les "zones humides" leur tiennent plus à coeur que les fins de mois des agriculteurs.
Pour sauver les Lycaons ou la forêt tropicale certains ne préconisent-ils pas la disparition de l’humanité?