Je suis allé à Paris via Easy Jet pour la journée hier mercredi. Embarquer est une longue épreuve et double le temps de vol.
Mais j'aime bien les boutiques de l'aéroport. Leurs produits touristiques et leurs tarifs exorbitants qui n'interdisent pas -parfois- l'acte d'achat.
Au kiosque à journaux et livres best-sellers je n'ai pas acheté le livre qu'un bandeau signalait ainsi: "Le premier roman de Stéphane Bern enfin réédité". Ce niais ravi écrit aussi??? je l'ignorais! Y a t'il vraiment ne serait-ce qu'une personne qui se désespérait de trouver ce livre pour le lire?
Hum!. J'ai pris en édition de poche le livre de Vladimir Fédorovski : "Poutine, l'itinéraire secret".
Le livre est glaçant et a eu le mérite de me faire oublier les "Brace, brace", le manque de place, le bébé hurleur et l'agité du rang de devant.
Pas un mince exploit.
On a "oublié" mais Poutine ne pouvant se présenter une troisième fois aux présidentielles de 2008 a fait élire un homme de paille (Dmitri Medvedev) dont il s'est proclamé "premier ministre". Puis il s'est fait réélire. On est donc à sa troisième présidence...
Le livre donne les explications sur le FSB, la Crimée, la Tchétchénie, l'Ukraine, la Sibérie, le gaz russe, le pétrole russe, et sur la vision du monde de Poutine.
Toutes choses rarement lues dans nos chers hebdo qui, par contre, ne nous laissent rien ignorer du procès Jean-Luc Lahaye, du volume fessier de Kim Kardashian (qui c'est?) ou des états d'âme de Valérie Trierwieler..................................
Comme pour me donner la leçon, au siège 9B et au siège 9C il y avait un couple CSP++ la trentaine avancée, cadres replets et sans complexes.
Lui a joué pendant l'heure de vol sur un jeu crétin où une sorte de Batman devait éliminer des "méchants" dans un souterrain. Elle a baissé le store qui lui masquait sa tablette et le jeu où l'on aligne des bonbons. Ils se sont dit quatre mots en tout et pour tout.
Avec de tels ennemis potentiels Poutine n'aura guère de mal à refaire le glacis soviétique qu'il regrette tant si j'en crois Fédorovski.
Qu'on ait besoin de se détendre je le comprends, qu'on soit si bêtement consommateur de sous-sous culture me dépasse un peu.