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13 novembre 2024 3 13 /11 /novembre /2024 07:00

Lionel Duroy a écrit un bon livre consacré au général Paulus qui dirigeait la VIème armée Allemande à Stalingrad en 1941-1942 et qui se rendit aux soviétiques, contre la volonté d'Hitler qui l'avait fait Maréchal en espérant qu'il se suiciderait plutôt que se rendre. 

Ce n'est pas une biographie mais un roman dans lequel l'écrivain se met à la place de Paulus et nous renseigne sur sa pensée, sur sa réflexion et sur ses responsabilités. 

L'épisode de sa reddition est bien connue; comment l'idée s'est imposée à lui est imaginée par l'écrivain et semble tout à fait plausible. Un dilemme considérable s'est emparé du général quand il a compris que le dictateur lui demandait de sacrifier jusqu'au dernier les soldats allemands qui ne parvenaient pas à prendre Stalingrad: se rendre ou mourir alors qu'Hitler exigeait la seconde possibilité pour ses hommes et leur chef. Paulus fut confronté à un drame de conscience très difficile à résoudre. Soldat il devait, pensait-il, fidélité absolue à l'homme désigné par le peuple pour le diriger. Mais en chef militaire il comprit vite que ce dirigeant envoyait plus de 300 000 hommes à une mort certaine. C'est pourtant cette seconde possibilité qu'il choisit, par fidélité à son engagement. 

L'auteur du livre fait un parallèle (il l'a dit en interviews) entre les généraux russes contemporains en Ukraine et Poutine qu'il compare à Hitler. Duroy pense que Paulus n'était pas un criminel de guerre (il s'est opposé aux massacres de juifs et de commissaires du peuples sur le front russe) et que sa conscience lui interdisait de sacrifier ses hommes. 

Paulus refusa de se suicider et se rendit au grand dam d'Hitler. Prisonnier des Russes il fut emprisonné et passa la fin de la guerre en URSS. Il témoigna au Procès de Nuremberg et fut libéré trois ans avant sa mort. Il vivait alors en RDA, la partie de l'Allemagne communiste. 

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12 novembre 2024 2 12 /11 /novembre /2024 07:00

Dans la très belle salle de concerts dite "halle aux grains" du nom d'une de ses précédentes affectations j'ai vu mardi 6 novembre au soir un concert des Arts Florissants dirigés par William Christie avec la chanteuse lyrique Sonya Yoncheva.

Une fois encore j'ai été frappé par l'âge moyen des spectateurs (NB: je ne faisais pas baisser la moyenne!) et par les rituels liés à ce genre de soirée: l'accordement des instruments, l'arrivée des musiciens, du chef d'orchestre puis de la "Diva" le tout sous un vrai tonnerre d'applaudissements. 

Une voix nous a prié, à nous public, d'éteindre nos téléphones, de ne pas applaudir entre les morceaux de musique et... d'essayer de tousser le plus discrètement possible. 

Et de fait lorsqu'une personne a une quinte elle donne le signal de départ à d'autres qui se mettent à tousser comme des damnés. 

J'ai été  fasciné par la chanteuse d'origine Bulgare: bien qu'un peu enveloppée elle était belle et ses gestes sensuels et gracieux. Vêtue d'une robe légère à brillants, les épaules nues, bougeant élégamment, de très belles mains, elle minaudait comme une chanteuse lyrique de cinéma. Chacun de ses gestes était comme étudié pour séduire le public. Sa façon de se déplacer, les moments où, assise, elle ne chantait pas, sa façon de tourner les pages de ses partitions, ses signaux à la harpiste et sa sorte de danse-entreprise de séduction du chef d'orchestre la rendaient séduisante. 

Le spectacle était là: une danse à la Salomé (sans la tête sur un plateau) qui monopolisait l'attention. Les musiciens étaient excellents, particulièrement l'hautboïste, les flûtistes et les violons. 

Quant au chef il m'est apparu bien vieux et guidant à l'économie. 

Dans ce genre de récitals les morceaux de musique interprétés sont décevants et hier ne faisait pas exception à la règle. Un patchwork indigeste d'airs sans rapports les uns avec les autres et souvent trop courts. 

Même les "Divinités du Styx" de Gluck ne fut pas ce que j'en attendais. 

Mais c'était un excellent moment et ma bonne humeur ne fut pas stoppée en rentrant chez moi et découvrant que le minus habens était élu pour 4 ans à la Maison Blanche. 

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8 novembre 2024 5 08 /11 /novembre /2024 07:00

Dans le jardin que nous partageons et travaillons ensemble, Françoise et moi, nous avons peu de raisons de nous jeter des outils ou des mottes de terre. En général nous sommes d'accord sur les variétés de fleurs ou de légumes à planter et où les planter. Nous sommes aussi d'accord sur l'aménagement du jardin, sur la partie pelouse et sur les arbrisseaux d'agrément que nous introduisons sur place. 

Le mobilier de jardin, la fréquence de la tonte de l'herbe ne nous posent aucun problème. 

Alors? tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes? 

Ben, non!  en ce qui me concerne je deviens hystérique lorsque ma co-jardinière taille tout. Elle est tout bonnement fanatique du sécateur et n'est vraiment heureuse que lorsque tout est uniformément coupé au carré. Le lierre, la vigne vierge, la lavande, l'arbre à papillons, les haies... tout passe sous la lame.

Ca me rappelle le jardin de mon père qui était lui aussi un enragé du sécateur. Il s'étonnait que nous fuyons son jardin... il était SI-NI-STRE. Ma mère le qualifiait de champ d'épinards. Il n'y avait pas une fleur (en fait si, seulement celles que lui aimait). Pour couronner le tout il aimait les plantes grasses et mettait des cactus dans les coins les plus improbables. Emmener les enfants c'était nous obliger à les suivre à un pas à cause des Aloès, des cactées et autres plantes pleines de piquants et de pointes. 

Françoise se contente de raboter le lierre qui pousse sur les grillages et qui nous isole des voisins. Elle fait tant et si bien que non seulement nous entendons nos deux bécasse de voisines de jardin mais que nous les voyons! je leur préférais le chèvrefeuille. 

Moi qui suis devenu calme et pondéré je vois rouge dès que j'entends le clic-clic du sécateur. C'est certain de temps à autres (et singulièrement au printemps) le jardin réclame des soins attentifs et l'élaguage en fait partie. 

Mais Madame y va un peu fort avec la coupe! j'ai bien pensé cacher le sécateur mais nous en avons trois..

 

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8 novembre 2024 5 08 /11 /novembre /2024 07:00

Il y a des livres, des romans et des nouvelles qui inspirent les cinéastes. Pour ceux qui aiment ces ouvrages voir les différentes adaptations cinématographiques qui en ont été faites est souvent un plaisir mais parfois aussi une déception.

Au cinéma "Les liaisons dangereuses" de Choderlos de Laclos existent en plusieurs versions: Celle de Roger Vadim avec Gérard Philipe et Jeanne Moreau, celle de Stephen Frears avec John Malkovich et Glenn Close et "Valmont" de Milos Forman avec Colin Firth et Annette Bening. 

"Sex intentions" de Roger Kumble avec Ryan Philippe et Sarah-Michelle Gellar est également une adaptation du roman épistolaire de Laclos. Il y en a eu d'autres (dont une adaptation télévisée* de Josée Dayan avec Catherine Deneuve et Rupert Everett. 

Seules les trois premières citées méritent notre intérêt. Personnellement c'est à "Valmont" que va mon respect: Colin Firth et Annette Bening sont relativement jeunes et correspondent le mieux aux rôles principaux. Malkovich est bon mais il est un homme plus que mur tandis que sa partenaire est vraiment trop âgée pour être une Merteuil crédible. 

Le film de Vadim est léger et sans grand intérêt. C'est une "relecture" un rien infantile et légère. 

 

Autre livre (en l'occurrence une nouvelle) signée cette fois Diderot: "Madame de la Pommeraye et le Marquis des Arcis" adapté par Emmanuel Mouret avec Cécile de France et Edouard Baer sous le titre "Mademoiselle de Joncquières". C'est une histoire de séduction et de manipulation, de vengeance même, qui avait déjà été adaptée au cinéma par Robert Bresson avec Maria Casarès et Paul Bernard. Bien que dialoguée par Jean Cocteau la version de Bresson a beaucoup vieilli. L'interprétation de Maria Casarès est exceptionnelle et le film repose sur sa personnalité. Dans cette version (filmée juste à la fin du second conflit mondial, Elina Labourdette est, elle aussi, excellente.

Il faut avoir vu Casarès, immense comédienne de cinéma mais plus encore de théâtre, dire: "je me vengerai"  pour savoir que celui après qui elle en a, va passer un mauvais moment! 

 

* pas vue mais Josée Dayan réalise ses fictions au rouleau compresseur et à la truelle et Mademoiselle Deneuve avait 60 ans passés quand elle joua dans cette dramatique. 

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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 07:00

Lorsque l'on parle chanson Française on peut être certain que seront mis à contribution André Manoukian ou Bertrand Dicale. A croire que ce sont les deux seuls spécialistes "autorisés" à donner une opinion sur ce sujet. 

Le premier cité dans ce post est tout simplement insupportable tant il impose sa vision des choses et ses parti pris pourtant discutables. Le second est souvent emporté par ses passions et frôle parfois le hors sujet. On ne leur retira pas, à l'un et à l'autre, une passion pour a chanson ainsi qu'une connaissance approfondie du sujet. 

Je laisse là Manoukian qui, pour être sincère, ne m'intéresse pas. 

Bertrand Dicale donc. Je l'ai souvent entendu parler de tel ou tel chanteur avec empathie et justesse. Je ne partage évidemment pas tous ses coups de cœur ni ses jugements mais il "connaît la musique" et sait de quoi il parle. 

J'ai acheté son "Dictionnaire amoureux de la chanson française" (Plon) et l'ai trouvé à la fois pertinent et amusant, vivant et complet, parfois cruel mais toujours juste. C'est suffisamment rare pour être souligné. Ses notices sur Guy Béart, Claude François, Alain Bashung, Céline Dion (avec un accent aigu sur le e de Céline, j'ai retenu!), Dalida et tant d'autres sont originaux et personnels. J'aime bien ce qu'il dit de Julien Clerc et mieux encore de Serge Gainsbourg. Apropos de ce dernier il faut oser s'en prendre à l'intouchable et le faire avec une telle justesse. 

Je ne partage pas son admiration pour Michel Berger même si, là encore, les raisons de son admiration sont des plus valables. La chanson est une question (entre autres) de goût et le critique ne peut qu'essayer de fare partager ses engouements. 

Comment mieux dire que Léo Ferré n'est pas simple qu'en commençant sa notice ainsi: "Quand quelqu'un dit qu'il aime Léo Ferré, on a toujours envie de lui demander lequel (...)? 

Dicale réussit même à me faire comprendre que je suis partial et injuste (et réciproquement) à propos de Johnny Hallyday dont il réussit à parler sur 11 pages en ne parlant pratiquement pas de chansons. 

Mesuré, avec des passions qu'il maîtrise tel est ce critique qui, faute de concurrent, s'impose sans forcer sur la chanson Française. 

 

 

 

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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 07:00

Le "Canard enchaîné" daté du 30 octobre 2024 nous apprend qu'Anne Hidalgo, personnalité catastrophique, maire de Paris détestée et politicienne exécrable ne se représentera pas pour un troisième mandat à la Mairie de Paris en 2026.

Il semblerait qu'elle réserve ses talents (que les Parisiens ont plébiscités à la présidentielle...) à l'international. 

Cette information devrait suffire, à elle seule, à réjouir tous ceux qu'elle a braqués avec sa langue de bois, son égotisme, sa suffisance et, en fin de compte, son incompétence. 

Le pire c'est qu'elle est persuadée d'avoir "réussi les Jeux Olympiques" alors qu'elle n'a fait que de la figuration même pas intelligente! 

Plaignons celles et ceux qui travailleront dans la fondation Bloomberg pour l'environnement qu'elle s'apprêterait à diriger. 

 

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5 novembre 2024 2 05 /11 /novembre /2024 07:00

Depuis le "cours Rose, cours" de Nicolas un deuxième signe est apparu: je suis tombé sur un carton contenant des CD venant de la Réunion et parmi lesquels celui de Barbara de la musique du film de James Cameron "Titanic". 

Un soir j'étais seul (j'avais tenu bon en refusant d'aller voir un ballet au théâtre du Capitole, je déteste les ballets) et boum! je regarde "Titanic" que je n'avais  pas revu depuis plus de 10 ans. 

Tout d'abord l'étonnement: il y a bien une bonne heure d'histoire de cœur à l'eau de rose. Ensuite, deuxième surprise, les riches sont méchants et sans cœur les pauvres gentils et altruistes. C'est sacrément manichéen non? Mais le bateau est beau, et l'histoire, même cucul, se regarde sans mal. Les vues panoramiques du paquebot montrent des personnages dessinés à la palette graphique: à part des gens qui ont des genoux comme les miens personne ne marche comme ça. 

On adore détester la mère maquerelle de Rose et le fiancé méchant méchant de cette pauvre fille riche. A mi-film l'iceberg est là. Le bateau le prend à bâbord bien que l'ordre "à tribord toute" soit donné. (ou le contraire, ce n'est pas clair). 

Le bateau est touché; la croisière ne s'amuse plus. Sauve qui peut! les passagers s'agitent en tous sens. Il y a 2200 âmes à bord mais on voit toujours les mêmes. Sur le ferry Toulon-Ajaccio on se perd, sur le Titanic ça n'arrive pas. Les riches, même pendant la catastrophe sont toujours préoccupés par leurs mesquines passions; les pauvres luttent gentiment pour leur vie. 

la corruption ne disparaît pas pendant le naufrage. Que c'est vilain!  Rose choisit le petit jeune sans le sou contre le mâle alpha bourré de dollars et possédant le diamant de Louis XVI. Elle est désintéressée. 

En montant dans la chaloupe sa mère demande si les classes sont respectées et demande un thé préparé pour son retour. Une vraie punaise!

Le bateau coule enfin. On ne peut pas dire que c'est une surprise. Les pauvres sont résistants: Di Caprio tient facile 3 ou 4 heures dans une eau à 3 degrés. Sa riche amie aussi mais elle a un manteau, elle. 

Rose, devenue très vieille, jette le diamant dans l'océan. C'est dommage, la fondation Emmaus lui en aurait donné un prix sympa. 

C'est fini; Céline Dion peu chanter sa daube lacrymale. 

Dire qu'on est des millions à avoir plébiscité cette histoire d'eau. La publicité nous vend n'importe quoi. 

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 11:13

En Europe je suis allé en Grande Bretagne et ai visité (une dizaine de fois) Londres,j'ai découvert une partie du Pays de Galles, de l'Irlande et de l'Ecosse. En Allemagne j'ai visité Berlin, Dortmund et le bassin de la Ruhr. En Autriche je suis allé au Tyrol à Seefeld. En Espagne, outre Madrid, mes pas m'on conduits à Barcelone (5 ou 6 fois), à Saragosse, à Pampelune, à Bilbao, à Cadaques et dans d'autres régions et villes dont je n'ai pas le nom en tête. En Italie je n'ai fait qu'un passage rapide. Aux Etats Unis j'ai visité New York pendant 4 jours et je suis passé en coup de vent dans des petites villes américaines situées à la frontière du Québec. Au Canada je suis allé à Montréal et à Québec. 

Je suis allé au Cambodge, à Pnom-Penh mais aussi à Siem Reap et à Battambang. En Belgique j'ai visité Bruxelles et Gand. J'ai été plusieurs fois au Luxembourg et bien visité le Grand-Duché. j'ai visité Amsterdam au Pays-Bas, En Corée du Sud j'ai passé du temps à Séoul et à Busan. J'ai visité une petite partie de la Crète, de la Tunisie, du Maroc, Je suis allé au Sénégal, en Tanzanie, au Kenya. Au Portugal j'ai fait halte à Lisbonne et à Porto et visité le Sud. 

Voilà pour des pays, des villes ou des régions que j'ai eu l'immense plaisir de découvrir comme on peut découvrir un pays méconnu sur une période de 2 ou 3 jours et jusqu'à un mois. Jamais, au grand jamais je ne dirais comme certains: "j'ai fait le Cambodge" ou "j'ai fait l'Espagne". C'est une expression que je ne trouve pas juste et presque offensante pour le lieu en question. 
J'ai vécu à Paris de ma naissance à plus de 30 ans je n'ai pas l'impression de bien connaître la capitale.  Certes j'y ai passé plus de temps que Anne Hidalgo et j'en connais certainement plus qu'elle pour m'être déplacé en tous sens dans cette ville; de là à dire: "J'ai fait Paris" il y a un fossé. 

J'aime visiter un pays, une ville, en découvrir les charmes, aller là où on ne va pas, les voir sous le soleil ou la pluie, visiter des "incontournables" mais aussi ce que d'ordinaire on ne montre pas. 

Découvrir un pays ce n'est pas aller uniquement dans les lieux qui ont fait sa renommée: Si on est à Pise on va voir la tour penchée mais cette visite s'insère dans un programme. 

On apprend bien plus à connaître l'atmosphère d'une ville que l'on découvre en marchant sans but. Naturellement on ira voir les produits d'appel telle la fontaine de Trevi à Rome, la ligne de tramway jaune (n°28) de Lisbonne mais, c'est l'évidence, il ne faut pas se limiter à ces lieux qui figurent dans tous les guides touristiques. 

Je terminerai par cela: les musées sont importants, les expositions temporaires ou permanentes sont intéressantes: au visiteur de doser ses visites pour éviter l'épuisement ou la sensation d'avoir juste aperçu le pays, la ville ou la campagne d'un pays. 

Et ne faites pas comme ceux qui, parce qu'ils ont vu (l'affreuse) Basilique du Sacré cœur de Montmartre et piétiné au Champs de Mars en concluent qu'ils ont fait Paris. 

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2 novembre 2024 6 02 /11 /novembre /2024 16:52

Nous y sommes. Dans la nuit de mardi à mercredi l'élection présidentielle américaine se déroulera pour la désignation du futur ou de la future président-e des Etats Unis d'Amérique. Kamala Harris ou Donald Trump? le moins que l'on puisse dire est que la campagne électorale n'a pas aidé à clarifier les enjeux. 

L'ex-président et ex-candidat à l'élection de 2020 Donald Trump risque (je dis bien "risque") d'être élu pour 4 années à la Maison Blanche et je vois cela comme une catastrophe. A un moment où le monde est plus que jamais dangereux avoir cet olibrius obscène, imprévisible, malhonnête et narcissique à la tête des USA, que ce pays soit dirigé par un tel homme est potentiellement dangereux pour la paix et la sécurité de la planète: on sait ses foucades, ses positions parfois absurdes et l'imprévisibilité de son comportement.

Je crains le pire avec les dangers mortels que sont l'agressivité conjuguées de la Fédération de Russie et celle, plus économique de la Chine. Le Moyen-Orient est à feu et à sang et l'Iran menaçant.

La guerre subie par l'Ukraine dépend des aides des Etats Unis et Trump a dit qu'il les remettrait en question. D'un absurde: "avec moi aux affaires cette guerre s'arrêterait sous 24 heures" il a montré non seulement qu'il n'avait pas changé mais qu'il était encore pire qu'au temps où il dirigeait son pays.

Trump n'est pas un clown pathétique; il est bien plus que cela: un possible dictateur (l'attaque du Capitole" est pratiquement une tentative de coup d'état) dont les actes peuvent avoir des conséquences incalculables. 

Je ne sais pas ce que vaut Madame Kamala Harris mais c'est une vraie démocrate qui n'attentera pas à la démocratie comme est susceptible de le faire son opposant à cette élection. 

L'âge de Trump, sa présidence (hormis sur le plan économique), ses démêlés judiciaires, son comportement personnel, la façon dont il juge les autres, tout le disqualifie pour un nouveau mandat. Le comparer à Hitler comme le font certains est excessif mais il est vrai qu'on peut s'attendre à tout avec cet homme là. 

Vraiment à tout.  

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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 07:00

Même si c'est à la fois injuste et agaçant les stars du cinéma, de la chanson, du sport et d'autres domaines artistiques ont souvent des rejetons qui, à leur tour (et en beaucoup moins bien!) se lancent dans le même métier que papa ou maman, mamie ou papi. En soi cela se comprend. Le nom est connu et fait déplacer des foules. Delon fils n'a pas le charisme qu'avait son père mais il en a le nom et une certaine ressemblance.  Sarah, fille de Romy Schneider possède vaguement le sourire de sa mère. Les Brasseur, de grand père à petit fils ont un même air de famille. 

On peut comprendre le producteur qui donnera sa chance à un fils de ou une fille de plutôt qu'à un inconnu. Cela s'apelle minimiser le risque ou capitaliser sur un nom.

Là où je ne suis plus d'accord (mais on ne me demande pas mon avis!) c'est lorsque le fils, le petit fils ou le neveu d'un artiste célèbre est nul mais son pedigree (ou son patronyme) utilisé cyniquement. 
Simone Signoret ignorait -évidemment- que son petit fils aurait un Q.I d'huître et qu'il associerait son physique de garçon boucher à des publicités insupportables et à des émissions de télévision réservées aux intellectuellement faibles. C'est pourtant le cas. 

Il faudrait avertir les cinéastes et les producteurs que le fait d'être la fille de deux personnes connues n'implique pas que vous aurez du talent: Sara Giraudeau en est la preuve vivante. 

Il faut croire que le fils de serge Gainsbourg et celui d'Yves Montand  ont du talent: la publicité "comme j'aime" n'a pas fait appel à eux! 

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