Mon fils Nicolas, à qui je dois l'immense et prolongé plaisir de la découverte de "Dexter", "Breaking Bad", "Game of Thrones", "The Walking Dead", "The It Crowd", "Better Off Ted", "House of Cards", "Luther" et "Boss" et j'en passe et en oublie a eu l'idée à priori normale de me faire découvrir une série intitulée "Louie", du nom du personnage principal et acteur (Louie C.K), aussi scénariste et producteur.
Je suis assez surpris par cette série d'épisodes de 20 minutes d'une liberté de ton (de langage... mais pas seulement) assez stupéfiante.
Pour "m'accrocher" il m'a passé d'abord les épisodes dans un ordre de ses préférences à lui. chaque épisode se suffit à lui-même et raconte un aspect de la vie quotidienne de Louie, un quadra New-Yorquais plutôt banal, divorcé, père de 2 filles et qui côtoie des personnes gravement déjantées. Son médecin (un détraqué d'anthologie), son dentiste (un pervers vraiment pervers), son psy (un taré), son voisin (un fumeur d'herbe absurde), sa mère (là... il y a trop à dire!) et les femmes...
Louie a un problème avec les femmes qui soit ne veulent pas coucher soit veulent. Mais c'est toujours des séquences dingues et très osées sur le plan des situations ou des dialogues).
La série ose tout, parle de tout avec un ton auquel rien ne nous prépare. Européens nous ne parlons pas de notre b... et les femmes de leur v... comme s'il s'agissait d'une main ou d'un oeil. Eux si! et le moins que l'on puisse dire est que s'ils en parlent ça n'a pas l'air de suffire pour les rendre joyeux. Quels cinglés! quelle civilisation. A cet égard les épisodes qui incluent des parents d'élèves sont totalement stupéfiants!
Ca me confirme qu'on devrait juger Freud par contumace. Pour crime(s) contre l'humanité.
L'épisode discrètement intitulé "Louis et sa maman" commence dans une salle de gym. Le frère de Louie lui demande d'accepter une partie à 3 parce que sa copine n'arrive au plaisir qu'à plusieurs. Louie est obligé de s'énerver pour que son frère comprenne qu'il refuse.
Sur scène (Louie, dans chaque épisode, fait du "stand up" et raconte à sa façon ses déboires et sa vie telle qu'il la voit) Louis évoque très crûment le sexe homosexuel avec assez peu de légéreté pour ne pas parler d'élégance....
Scène suivante Louie accompagne ses deux filles à l'école (ou chez leur mère) quand sa mère débarque à l'improviste et lui fait une scène parce qu'il préfère s'occuper de ses filles.
Louie nous apprend que sa mère les a plantés à Noël et qu'invités chez elle ils ont terminé à l'hôtel parce qu'elle était partie sans leur dire.
J'oubliais... Maman ressemble à une dame de l'armée du salut. Grise, desséchée et piquante.
On suit Louie et sa mère au(x) restaurant(s) car elle fait des scènes gênantes dans chaqun d'eux. Dans le dernier elle dit des ignominies (sur sa sexualité passée -avec le père de Louie donc-) et annonce à son fils aîné qu'elle est lesbienne. Il faut avoir vu la mère et ses grimaces pour juger la situation..
Dernière scène les deux frères sont à table et attendent leur mère et sa femme. Celle ci est une bombe de 25/30 ans. Le plus jeune fils (une brute tatouée) demande à sa mère si elle l'aime et celle ci ne répond pas à cette question affreusement gênante ("Maman, est-ce que tu m'aimes").
Avouons qu'il est difficile de faire pire!